VENGEANCE I : La Rencontre du Cheikh Banni !

CHAP 29🗡

Nabila, aux chevets de son fils qui ne s'était pas encore réveillé d'ailleurs.

Faut dire que quand Akmar y met de la puissance il est difficile de recouvrer ses esprits !

Elle n'était pas en larmes, rien. Simplement Ses yeux rougis par l'étranglement. Elle était dure comme de la pierre, insensible et aigri et Akmar se demandait ce que son père avait bien pu lui trouver, et avait-elle même été amoureuse de lui?

Elle regarda Kaïs puis se leva pour affronter Akmar qui, ivre de rage espérait au moins la voir regretter ou implorer son pardon pour le dissuader de la tuer là tout de suite mais rien ! Elle se mît même étrangement à sourire.

Akmar - Réponds ou tais-toi à jamais !

Les muscles de sa mâchoire convulsaient dangereusement. Il lui inspirait une peur aphrodisiaque et ça malgré son expression qu'elle voulait stoïque. Akmar était la réincarnation de la peur même. Il exigeait le respect par sa seule présence ! Son regard à la fois pensif et agressif.

Ce soir, il s'était battu avec la même haine que la première fois sauf que cette fois-ci, il l'avait dompté. Il n'avait pas laissé cette haine le dominer, mais l'attitude de Nabila mettait en mal sa bonne résolution et il avait l'horrible sensation qu'il n'attendrait pas la décapitation pour l'abattre.

Nabila - Que veux-tu que je te dise que tu ne sais pas déjà ! Elle est morte brûlée vive voilà l'histoire ! Chantonna t'elle.

Akmar s'approcha brutalement des barrots, la faisant reculer.

Akmar- Tu sais très bien ce que je veux savoir!

Nabila- Alors tu aurais du être présent et profiter du spectacle.

Akmar ferma les yeux et serra les poings pour se maîtriser. Il ne devait pas la tuer... pas maintenant.

Akmar- Emporte avec toi ces instants dans ta tombe! Et fais tes adieux à ton fils car il mourra en premier, Je veux voir ton visage peint de douleur en sachant que c'est à cause de toi qu'il mourra!

Il voulait voir inscrit sur son visage cette douleur d'une mère qui voit mourir son enfant. C'était une cruelle vengeance, mais lui, il avait vécu bien pire et aujourd'hui ni la pitié ni la compassion ne faisaient partie de lui!

Comme elle refusait de parler, il garderait dans un coin de sa tête l'idée que sa mort fût rapide, qu'elle n'avait pas trop souffert... du moins il essaierait de s'en convaincre!

L'agitation régnait dehors et Farès s'approcha rapidement de Akmar lorsqu'il revînt dans le hall. Il ne reconnaissait plus son palais. Tout était terne, triste et il y gardait un souvenir Horrible!

Farès- Monseigneur, la nouvelle de votre retour agite la population, il nous faut faire un communiqué.

Akmar- Bien entendu. Demain tout le peuple verra le sort de leurs persécuteurs sur la place public!

Farès- Et pour l'intronisation Monseigneur, maintenant que vous êtes de retour il va de soi que...

Akmar- Je Ne montrais pas sur le trône avec cette balle Farès!

Farès- Mais... monseigneur...

Akmar- Mon peuple sera débarrassé de Nabila et Kaïs, il aura besoin d'un nouveau départ et je suis loin d'être leur espoir, Regarde-moi! Je suis un être insensible et Impulsif. Je ne peux gouverner comme il faut.

Farès- Vous êtes bien plus que ça Akmar, vous êtes bien plus qu'un roi, beaucoup mieux qu'un Leader, Vous êtes un héros et en ce moment le peuple a besoin de ce héros!