12.

320 19 0
                                    

Nous étions un vendredi soir, et papa venait de partir boire au bar du village avec ses vieux copains.

J'écoutais la télévison, et il n'y avait pas de postes intéressants donc en ayant marre, je me leva et alla dans la salle de bain. J'appuyai mes mains sur l'évier me regardant, les yeux cernés. Mes cheveux bruns, mes yeux noirs... pourquoi je suis qui je suis? Les larmes envahirent mes grands yeux et un flot de larmes se mirent a couler sur mes pomettes, coulant le long de mon visage.

J'était toute seule, a jamais. Avec Catherine qui me fournissait de l'herbe, sans plus, aucune amitié derrière cette contrebande de drogues illégales. La pauvre Sylvie, qui me suppliait de lui dire ce qui se passait dans ma vie misérable. J'aurais adoré qu'elle m'aide, mon âme la suppliait intérieurement, mais mes démons prirent le dessus sur mes propres décisions. Mon père, si seul, qui ne veut que le bien de tout ce qu'il lui reste, moi. Ma mère, découverte si bêtement sur le bol de toilette. Mais putin, quelle vie de merde.

Je quittai la salle de bain et dessendis pour la millième fois de mon existance les marches de bois. 1, 2 ,3 ,4 ,5... 6 marches. Mon intention? C'était de ne plus les redescendre, ses foutues marches, ni de les remonter. Je voulais me suicider, ce soir dans ma chambre, avec mes somnifères, mon weed et mes lames.

J'ouvrai la porte de ma chambre, et la referma violament. J'avais claqué la porte avec tant de force que le contour de ma porte c'était fissuré.

J'assembla mes essenciels: L'herbe, mes lames les plus tranchantes et mes somnifères ainsi qu'un autre pot de gélules anti-douleur. Je commenca par ma lame: je trancha mes poignets, faisant de petites coupures profondes. Les perles de sang coulaient le long de ma peau blanche,et tomba sur mon plancher de bois. Une goutte, deux gouttes, et après 20, j'arrêtai de compter.

J'allais prendre l'herbe quand j'entendis quelqu'un cogner a ma porte. Oh non, papa était arrivé!

Je mis un chandail a manches longues et ouvrit la porte. Je m'était dit de plus les monter putain!

J'alla devant ma porte et un garçon blond était a ma porte. Il n'avait pas l'air louche, il avait l'air super gentil. Ses yeux bleux me suppliaient de le laisser entrer.

J'ouvris la porte, et il me parla:

-Heum salut, je peut entrer? dit le gars.

Moi, ne sachant trop quoi dire, hocha la tête, désorientée. Il tira la chaise de la cuisine, et s'assit. A l'aise, mon potte!

-Tes qui?

-Je m'apelle Benjamin. Appelle moi Ben, si tu veux. le garçon articula tant bien que mal cette misérable phrase.

- Je peut t'aider? dis-je vraiment mélangée.

-Catherine m'a dit que t'avais besoin de compagnie parce que tu étais triste, je suis un bon ami a elle. Je suis venu faire ta connaissance. J'aimerais bien te parler. dit-il sincère.

-Tu comptes partir quand?

-Vers 23h00, sa te convient? me dit Benjamin.

Je me leva et lui offrit un de mes plus beaux sourires de fille brisée. Nous dessendîmes les marches et me rappelant mon équipement pour me tuer, je lui demanda de m'attendre quelques instants hors de ma chambre pour nettoyer et ranger tout ce que j'avais sorti.

Je le laissa seul et ferma ma porte. Avec un linge mouillé je frotta les gouttes de sang séché sur le parquet, rangea mes lames, remis mon herbe dans sa cachette, parfuma l'endroit et moi même et ouvrit la porte.

Il rentra, sniffant les environs, puis choisit une place pour s'asseoir, évidemment sur mon lit.

-Sa sent l'herbe. Tu fumes, Gabrielle?

Je ne pus m'empêcher de rougir. Il sourit.

-Détends toi, c'est pas grave. Je suis pas contre sa, tu m'offres un joint, Gabrielle?

Je souris et très heureuse de pouvoir fumer je courut (ou presque) vers ma cachette.
✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️
Heyheyheyyy! Salut!
J'essaie de faire des chapitres a chaque jours parce que bientôt j'aurai plus de wifi pendant 1 semaine!
Désolé pour les fautes, j'écris maintenant sur internet et le site n'a pas d'auto-correcteur. Enjoy💝

SadnessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant