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             ✖️3 ans plus tard✖️

J'avais exactement 16 ans et deux mois pile. Je salua mon chauffeur de bus et débarqua avec empressement. J'en avais marre du lycée et je voulais vraiment rentrer chez moi.

C'est alors que j'entendis mon nom.
- Hé, Gab' ! me cria quelqu'un
Je jeta un coup d'oeil à ma gauche, et je vis ma voisine, Catherine, que je connaissais bien. Elle était avec sa troupe, que je ne connaissais pas.

- Sa t'ennuierait que je te présente à mes amis? me demanda-t-elle en m'affichant un sourire.

Je fis signe que non, ça me dérengeais pas, après tout, je n'avais pas beaucoup de copines donc, m'en faire quelques unes ne me ferait aucun mal, pas vrai?
J'heurta une canette de coca qui traînait dans la rue en marchant les quelques mètres qui séparaient moi et les autres.

Catherine me présenta a ses amies et elles se présentèrent. Pas le genre de filles accro a la mode et aux sacs a mains dernière tendance, mais au contraire les filles qui s'en foutaient et qui avaient pris tout les acides du monde, vous voyez le genre?

- Moi et mes amies on aimerait t'inviter a un party que j'organise chez moi demain soir. On aimerait bien t'y voir. dit-elle sincère.

Je répondit que oui, j'allais essayer d'être présente. Un party, pourquoi refuser? Ma vie était tellement misérable que dès qu'on m'offrait d'aller m'amuser j'acceptais.

Je quittai le groupe en les saluant d'une main en souriant. L'air était frais. Les feuilles de septembre tombaient et l'air se refroidissait. Je soufflai et de la douce fumée sortit de ma bouche pour s'éparpiller dans l'air, ne la voyant plus.

Ma maison s'adressait devant moi; une petite demeure de briques rouges avec 3 chambres, une salle de bains et d'autres petites pièces ( du genre salon, cuisine et tout bah, comme toutes les maisons!).

Je regardai dans l'allée et la misérable voiture de mon père était là. Nous n'avions pas beaucoup d'argent, donc nous nous limitions a des voitures bas de gamme et des choses pas trop couteuses a dépenser. Ses sur que nous avions suffisamment d'argent pour se nourrir et pour le loyer mais papa n'avait pas les chaines de télévision ni l'internet. Pour moi; c'était suffisant, vivre n'était pas nécéssaire de toute façon.

Entrant dans ma maison, je retirais mon manteau, le posais sur le canapé et descendit au sous sol. J'avais choisi cette chambre a cet endroit là pour avoir la paix. Me faire déranger lorsque je dors est une des choses que je déteste le plus. J'aime le silence. Le vide. Oui, le vide. Le vide dans l'air comme dans mon esprit.

SadnessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant