Une randonnée, c'est ce à quoi je pensais m'ajouter mais le terme précis serait plutôt de l'urbex... Certes nous avons dû marcher un bon moment avant d'arriver sur le site qu'ils ont choisi d'explorer, le seul problème c'est qu'ils ne m'avaient pas précisé cette partie de la de notre escapade...
Sur place, voilà que les choses sérieuses commencent. Le leader du groupe pose son gros sac à dos et commence à en sortir le matériel qu'il a emmené avec lui... Lampes torches, caméras frontales, matraques mais pas seulement... Il y a d'autres appareils plutôt étranges. Rapidement, il donne de l'équipement à chaque membre de l'expédition, dont un des bidules que je ne connais pas. Nous en avons un différent chacun.
Après les avoir allumés, ils nous dit de suivre ce que nous faisons bien gentiment... Même si j'aurais préféré faire demi-tour pour ma part, mais je ne peux même pas, ils ont fait exprès de me mettre au milieu et étant cinq, me faire la malle discrètement c'est foutu vu où je me trouve.
Nous ne sommes même pas encore à l'intérieur que j'en frissonne déjà... Le vieux bâtiment ne m'inspire pas du tout confiance, qu'est-ce que c'était avant qu'il soit abandonné ? Il ne nous l'a même pas dit, je suis sûr qu'il fait exprès d'attendre qu'on soit à l'intérieur pour en parler, à moins que... Je ne sois le seul à ne pas le savoir, ce qui ne serait pas étonnant...
À l'intérieur, l'ambiance est lourde et lugubre, si nous n'avions pas nos torches, nous ne pourrions pas voir à deux pas devant nous. Je veux rentrer chez moi, pourquoi je suis venu franchement, comment j'ai pu croire qu'ils allaient me proposer un truc sympa et fun je suis vraiment stupide... Mais maintenant que je suis ici, je ne peux pas faire marche arrière alors je suis, même si je déteste ce genre d'endroit.
Avançant groupé, nous ne parlons presque pas, comme-ci nous attendions un quelconque bruit venant de quelque part mais en même temps sans savoir quoi. Les appareils allumés, rien ne change tout du moins les premières minutes mais soudain...
- ICI ! Le thermomètre ! La température vient de descendre d'un coup !
- Okay, maintenant les choses sérieuses commencent les amis !
Riant visiblement fier de lui, le leader nous éclaire et je comprends enfin ce que nous faisons ici, ou plutôt... Mes doutes sur ce que nous faisons ici se confirment... Ce n'est pas une randonnée, ni même de l'urbex toute simple... C'est... UNE CHASSE AUX FANTÔMES!
Comprenant cela, j'ai un mouvement de recul par réflexe, rentrant sans faire exprès dans la fille derrière moi qui rit sur le coup.
- Huhu, eh ben alors, tu vas pas me dire que t'as peur quand même.
Ne lui répondant pas, elle détourne rapidement son attention de moi pour écouter le leader du groupe. Il a l'air sûr de lui, il a l'air prêt mais... Il ne sait vraiment pas dans quoi il s'embarque... Il se décide enfin à expliquer à quoi servent les appareils que nous avons en main, ça paraît rassurant et être une bonne idée de les avoir avec nous même si honnêtement je n'ai pas besoin d'eux pour savoir que certaines choses sont là.
Pendant qu'il fanfaronne, je sens bien que le fait que nous soyons là dérange... Mais comment je pourrais leur dire ? Surtout que ses appareils ne réagissent pas contrairement à ce qu'il vient d'expliquer donc ils n'ont pour ainsi dire aucune raison de me croire après tout...
-Bon maintenant que nous sommes sûrs qu'il y a quelque chose ici, posons une caméra à cet endroit, on verra en rentrant si elle a capturé quelque chose, en attendant nous allons continuer d'explorer les lieux !
Reposant son sac à dos, il en sort une caméra qu'il pose sur un muret ou plutôt ce qu'il en reste. Vérifiant qu'elle est bien allumée, il nous entraîne pour la suite de la visite... Pourquoi vouloir aller plus loin dans cette démarche, qu'est-ce qu'il a en tête bon sang ?
Notre avancée continue et soudain l'appareil du garçon fermant la marche s'active. Les deux premières lumières vertes sont allumées et le bruit est léger mais déjà plutôt agaçant. Ça ne va sûrement pas leur plaire, à quel moment ce bidule semble être une bonne idée...
Malgré ce qui se passe avec celui-là, le chef ne s'arrête pas nous continuons d'avancer et à nouveau il bip mais plus fort cette fois, la lumière orange est allumée.
- Parfait.
La fille derrière moi appuie alors sur un bouton de l'appareil qu'elle tient, l'air est encore plus froid que tout à l'heure maintenant mais c'est encore supportable. L'ambiance est toujours aussi lourde et lugubre, seulement ce n'est pas fini...
- Bonjour, est-ce qu'il y a quelqu'un ?
ELLE EST SÉRIEUSE ?! À QUEL MOMENT C'EST UNE BONNE IDÉE ?! ÉVIDEMMENT QU'IL Y A QUELQU'UN ET SCOOP ON EST PAS LES BIENVENUES ! Bon sang... Je veux partir s'il vous plaît...
- Apparemment il n'y a personne... Est-ce qu'il reste des patients ici ?
Des patients ? Ne me dites pas que nous sommes dans un hôpital voir pire un asile ! Seulement, pendant que je réfléchis, l'appareil du gars en queue du groupe vire au rouge pourtant celui de la fille ne réagit toujours pas.
- Bon, visiblement ils ne veulent pas parler...
- Parfois il faut insister.
-D'accord. N'ayez pas peur, nous ne vous voulons aucun mal, vous pouvez nous parler vous savez.
Malgré cela, toujours aucune réponse tout du moins via l'appareil car moi je l'entends, derrière moi, au creux de mon oreille, me dire qu'ils sont là, qu'ils sont nombreux; tout autour de nous et que nous ne repartirons pas. À ce moment-là, un frisson glacial, pire qu'un glaçon lui-même glissa le long de ma colonne, à tel point qu'elle a pu me voir frissonner.
- Ça va ?
- HAHA il a peur comme d'habitude, c'est pour ça que je l'ai emmener, il est tellement superstitieux que je me suis dit que ce serait drôle qu'il soit avec nous. Venez, on continue.
Alors voilà pourquoi il m'a demandé de venir, je me disais bien que c'était bizarre. Et moi, je suis tombé en plein dans son piège parce que j'avais envie de prendre l'air, ça m'apprendra tiens.
Ce mystère étant résolu, je sais maintenant qu'il prend mes croyances pour de la rigolade et que tout ce qui se passe en ce moment n'est qu'une vaste blague pour lui. Mais en attendant, il nous met tous en danger, parce qu'à ne pas y croire il nous a mis dans un sacré pétrin...
Je sens qu'ils se rapprochent, leurs regards sont de plus en plus lourds sur nous, ils ne sont vraiment pas ravis bien au contraire, c'est leur territoire pas le nôtre nous n'avons rien à faire ici...
- Il paraît que dans les caves c'est mieux, ils sortaient les morts par là, peut-être qu'on aura plus de chance de capter quelque chose.
- Bonne idée allons-y.
- Ouais je suis partant.
- Pareil et puis ça fait pas longtemps qu'on est là, ce serait con de déjà partir.
Ça nous sauverait peut-être la vie tu veux dire ! Mais bien évidemment je ne dis rien, de toute façon ils ne m'écouteront pas, alors je les suis, je n'ai pas le choix puisque si je traîne la fille derrière moi me fait avancer pour que les deux de devant ne nous distancent pas.
Nous voilà donc à descendre dans la cave, rien que l'escalier déjà ne me donne pas envie mais bon... Une fois à destination, l'ambiance est pire, je les entends chuchoter mais je ne comprends pas ce qu'ils disent. Cette fois c'est sûr, nous sommes pris au piège pour de bon.
Plus nous nous enfonçons dans les sous-sols, plus les voix sont nombreuses et fortes. Je ne peux pas retirer à cet abruti qu'il avait raison, ils sont clairement réunis ici mais y venir est loin d'être l'idée du siècle... D'ailleurs, pour bien faire monter le stress, l'appareil en queue du groupe s'emballe, il reste fixe sur le rouge à crier son bip mais bizarrement en avançant on dirait qu'il s'éloigne.
- Mec avance qu'est-ce que tu fout ?
S'arrêtant, le leader se retourne alors pour nous regarder et écarquille les yeux. Le voyant faire, nous nous retournons nous aussi pour nous rendre compte que l'appareil est bien en arrière mais... Au sol et que le gars qui le tenait à l'air d'avoir disparu...
Ne prenant toujours pas les choses au sérieux, le chef de groupe va récupérer son appareil qui crie toujours son bip de toutes ses forces en montrant toujours cette lumi!re écarlate. Revenant vers nous je peux entendre ce gars râler, disant que l'autre bouffon n'avait pas de couilles qu'il avait sûrement fuit, je l'aurais bien cru si au même moment je n'avait pas entendu un murmurant disant et de un résonner au creu de mon oreille suivi d'un souffle froid glissant sur la peau de ma nuque...
Ils ont commencé à montrer qu'ils ne sont pas d'accord que nous soyons là et le premier était le dernier de la file mais surtout celui qui avait le bidule faisant le plus de bruit.
- Mec... On peut pas éteindre ton machin, on a compris qu'il a capté un truc, là ça nous casse les oreilles en tout cas les miennes oui...
- Il a raison et puis comme ça on peut peut-être se concentrer sur le mien non ?
- Ouais vous avez raison.
Enfin une décision intelligente... Même si le mal est déjà fait, ils ont déjà bien agacé les occupants des lieux avec leur truc. Mais bon, ils ne comptent visiblement pas partir maintenant, bien au contraire puisqu'ils s'enfoncent davantage dans ces foutues caves...
-Et si j'essayais ici ?
- Ouais vas-y.
- Est-ce qu'il y a quelqu'un ?
Elle attend alors mais rien ne se passe, elle insiste alors et soudain une voix passe dans l'appareil. Elle dit qu'elle a mal, qu'elle veut que ça s'arrête alors elle lui demande de quoi elle parle mais la voix se répète et en faisant attention...
- Mais... Mec t'es où ?
Quelle horreur, c'est la voix du gars qui était en fin de groupe qu'on entend dans l'appareil ! Comment ? Oh non... Ne me dites pas qu'ils le font exprès... C'est pour nous avertir pour que nous partions ! Non... Ils ont dit que nous ne repartirions pas d'ici... C'est déjà trop tard, ils sont juste en train de s'amuser avec nous...
- Il répond plus...
-T'avais dit qu'il était parti parce qu'il avait eu peur !
- Vous avez bien vu comme moi qu'il est parti d'un coup non ?
- Je vous avais bien dit que c'était pas une bonne idée de venir ici...
- Commence pas, tu as accepté si on le prenait lui alors il est là maintenant fait pas celle qui voulait pas venir !
- Oui mais depuis le début il parle pas ça vous semble pas bizarre !
D'un seul coup, les deux garçons devant moi me fixèrent. Apparemment, ils ne s'étaient pas rendus compte que je n'avais rien dit depuis le début, contrairement à elle qui visiblement m'observait bel et bien.
- C'est vrai ça, le superstitieux de service, t'as pas pété un mot depuis qu'on est arrivé.
- Pourquoi tu dis rien hm ?
- Et vous ? Pourquoi vous m'avez emmené ici sans rien me dire ? J'aurais pu prendre certaines choses avec moi qui nous aurait aidé, vous vous rendez compte de la merde dans laquelle vous nous avez mise ? Pourquoi je vous parlerais de quoi que ce soit puisque de toute façon vous ne me croiriez pas, la preuve, nous sommes ici parce que vous vous moquez de mes croyances.
- En fait... C'est parce que j'ai dit que je ne viendrais pas si tu ne venais pas, parce que je me suis dit qu'en cas de danger tu nous préviendrais de faire demi-tour... Ils se sont moqués de moi quand j'ai dit ça mais on accepté...
- Elle croit que t'as des pouvoirs ou un truc du genre HAHA !
- Pas des pouvoirs, je suis sûr qu'il peut sentir des choses que nous on ne sent pas et c'est arrivé ici, je l'ai vu frissonner tout à l'heure quand j'ai essayé de parler aux fantômes !
- Il a juste eu peur pff...
- Non...
- Quoi ?
- Non;;;
- Non quoi ?
- Je n'ai pas frissonné de peur, j'ai frissonné parce que quelque chose a longé mon dos.
- C'est elle avec son doigt tien, elle a toujours les mains supers froides?
- HAHA comment tu sais ça mec ?
- Deeeviiines HAHA !
- Même si j'avais fait ça, il aurait pas pu sentir la chaleur de mon doigt gros bêta, sa veste est trop épaisse.
- Ah... C'est vrai qu'elle a raison...
- Et quoi ? Tu vas nous dire que c'est un fantôôôôme qui t'a fait des guilis aussi ?
- Ce n'est pas drôle... Nous ne sommes pas les bienvenues ici... Ils nous ont mis en garde... Ils ont dit que nous ne repartirons pas...
- Bravo mec, tu as réussi à faire monter mon flippomètre...
- Pas moi. Il se paie notre tête parce qu'on est venu sans lui dire qu'on venait chasser des fantômes. Continuons, il ne gâchera pas tout.
Le leader reprit sa marche et l'autre gars lui emboîte le pas. Au moment où j'ai voulu faire de même, je sentis une main attraper la mienne, me faisant sursauter mais la tension redescendit en me rendant compte que ce n'était que la fille avec nous qui l'avait prise dans la sienne.
- Je suis désolé... C'est de ma faute si tu es ici...
- T'en fais pas et puis... Au-moins ça prouve que tu crois en moi et que tu as confiance même si, j'aurais préféré qu'on me dise pourquoi on venait, j'aurais vraiment pu apporter autre chose que ces trucs... Il n'a fait que les agacer, ils n'aiment pas ce genre de choses, la plupart ne savent pas ce que c'est et en plus au fur et à mesure qu'on avance je comprends où on est et des appareils comme ceux-là est loin d'être une bonne idée ici...
- C'est ce que je leur avais dit aussi... J'ai fait des recherches et...
Elle n'a pas le temps de finir ce qu'elle me disait qu'un cri attire toute notre attention, nos regards se reportant alors vers là où nos deux compères sont partis. Courant, nous pouvons voir celui qui a suivi le leader revenir, avec deux teintes de moins si pas trois, tentant de nous parler mais le souffle coupé et ses tremblant l'en empêchant.
- Calmes-toi, respire et expliques-nous pourquoi tu as crié comme ça.
- Et pourquoi tu es revenu tout seul ?
- Une... Une porte s'est refermée entre nous... Il... Il est resté coincé et il a... Il a hurlé d'un coup...
- Attends... C'est pas toi qui a crié alors ?
- N... Non... Je... J'ai pas pu... Ma voix voulait pas... Sortir... C'est... C'est luiq ui a crié c'est pas moi...
- Il faut qu'on aille voir !
Tandis qu'elle parle d'aller le secourir, à nouveau un murmure vient mourir au creu de mon oreille en laissant entendre un petit et de deux. Je comprends alors que ce n'est pas la peine de tenter d'aller le retrouver, que nous allons droit vers une pièce vide...
- Non... Nous devrions faire demi-tour...
- Quoi mais...
- Notre seule chance de sortir est de faire demi-tour, ils sont perdus, c'est eux qui les ont attrapé... Peut-être qu'ils se rendent compte que nous décidons de partir et de les laisser tranquille nous pourrons sortir.
- Je suis... D'accord avec lui...
- C'est vrai que tu es mieux placé que nous pour savoir quoi faire... Alors je suis d'accord aussi.
- Bon... Allons-y. Prends sa main aussi, comme ça on aura plus de chance de ne pas se perdre de vue.
Acquiesçant, elle lui prend la main aussi, personnellement être en bout ne me rassure pas mais... Je n'ai pas envie qu'il lui arrive quelque chose donc je préfère que ce soit elle au milieu...
Prenant mon courage à deux mains, je ravale ma salive et d'une voix claire et aussi calme que possible je commence à parler...
- Bonjour ! Nous sommes désolés de vous avoir dérangé. Nous ne le voulions pas. Nous aimerions repartir d'ici afin de vous laisser en paix, cependant pour cela vous devez nous laisser passer s'il vous plaît. Nous ne parlerons de vous à personne, nous tenterons même de protéger ses lieux pour que plus personne ne viennent vous importuner.
- Qu'est-ce que tu fais ?
-Chut, laisse-le faire, il répare notre bêtise...
- Mes amis étaient sceptiques quant à votre existence... Ils ne pensaient pas à mal en venant ici et maintenant qu'ils ont la preuve que vous êtes là, ils ne vous manqueront plus de respect.
- Ou... Oui... Nous sommes vraiment désolés...
- Qu'est-ce que...
- Excuses-toi aussi, tu y croyais encore moins que moi...
- Et s'il se paie notre tête ?
- T'as déjà oublié ce qui vient de t'arriver ?
- Non...
- Alors fais-le...
- Okay... Je suis désolé aussi pour le dérangement...
- ... Vous avez entendu ? Nous voulons juste rentrer chez nous, ensuite, nous ne reviendrons jamais.
Restant sur place un petit moment, j'attendis de voir si quelque chose allait se produire. Face au calme, je souffle rassuré et nous commençons alors à aller vers les escaliers. Nous les montons marches par marches sans aller trop vite, nous hâter pourrait les agacer à cause du bruit de nos pas.
Nous sommes proches du haut des escaliers quand soudain, je sens un coup sec à ma droite, du côté donc où ma main est tenue avant d'entendre un cri.
- Où est-ce qu'il est ?!
- JE... JE SAIS PAS...IL ME TENAIT LA MAIN Y'A DEUX SECONDES !
- Il est peut-être tombé !
Rapidement, je pointe ma lampe torche vers le bas des escaliers mais rien... Il n'est pas là, comme je le craignais, ils sont sérieux, ils ne nous laisseront pas partir... Mais il est hors de question de ne rien tenter et d'ailleurs au moment où je réfléchis je l'entends une fois encore, ce murmure qui me glisse un petit et de trois mais en continuant avec il ne reste plus qu'elle. Comprenant, je serre sa main et me mets à crier.
- ILS N'ACCEPTENT PAS NOS EXCUSES ! COURS !!!
La tirant, je me mets à courir, elle m'emboîte le pas mais elle pousse un nouveau cri et sa main glisse de la mienne tandis que mon pied gauche touche la dernière marche. Elle est tirée par je ne sais quoi, je ne les vois plus depuis quelques années parce que je ne veux pas les voir... Sa voix n'est plus là et j'arrive à la caméra qui est renversée, la ramasser est une bonne idée elle est sur mon chemin mais au moment où je veux la toucher...
Dans mon dos cette sensation de froid est plus forte, le murmure est plus fort. Je sais que si je me retourne, je vais le voir, je le sens... Je veux fuir mais mes jambes ne réagissent plus, je force et enfin je me mets à courir seulement il m'attrape la cheville, son étreinte et si forte et froide, je me retrouve sur le dos. Je suis traîné jusqu'aux escaliers, que je me retrouve à dévaler dans l'obscurité et pourtant je veux les voir... Je veux voir ceux qui me murmure qu'ils m'ont gardé exprès pour la fin...
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Scripto Officina
AléatoireNe vous attendez pas à une histoire continue, ici je vous emmène à l'Atelier d'écriture. Tous les textes que vous pourrez lire dans ce recueil ont tous été écrit au sein de ce groupe où différents thèmes sont abordés de façon réaliste ou non, cela...