Chapitre 14

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Vendredi 12 Février

21h14. Le lendemain Kenma venait me rejoindre. Mes parents étaient plutôt indifférent à sa venue. Je leur avait en quelque sorte imposé sa présence pendant ces vacances. Je leur avait simplement dit qu'il restait une semaine et ne leur avais pas demandé leurs permissions ni leurs avis. Il viendrait point.

Je l'aidais par téléphone à finaliser sa valise.

(t/p) : Dit... J'ai quelque chose à te demander... Disais-je rougissant à travers la caméra de mon téléphone.

Kenma : Mmh. Répondait-il continuant à plier son linge sans avoir fait attention aux traits de mon visage se rougissant.

(t/p) : ... est ce que tu pourrais porter un de tes hauts tous les nuits chez moi... et me le laisser quand tu partiras...

Kenma : Tu veux lequel ? disait-il sans hésitation montrant ce qu'il avait

(t/p) : Oh, euh... je ne sais pas, n'importe, tout me va. répondais-je hésitante.

Kenma : (s/n) ? t-tu pourrais faire pareil pour moi ?

(t/p) : Bien sûre que oui ! souriais-je de toutes mes dents.

Nous continuèrent de discuter encore un bon moment avant de nous séparer pour dormir pour être en forme pour nos retrouvailles. (plus de pour tu meurs)

Samedi 13 Février

10h35. Je l'attendais de pied ferme devant l'entrée de la gare. Malheureusement l'accès aux quais était autorisé qu'aux voyageurs pour des raisons inconnus. Il m'avait dit de ne pas m'en faire et d'attendre sagement leurs arrivées, ah oui parce que j'avais pas oublié notre chère Kuroo.

Mes parents étaient restés à la voiture. J'étais accompagné d'Akira mon fidèle acolyte.

Akira : Alors pas trop impatiente ?! Ricanait-il me voyant presque limite sauter de partout.

(t/p) : J'ai l'impression que je vais explosé ! J'ai des feux d'artifices dans tout le corps !

"Vvvv Vvvv"

(t/p) : Quand on parle du loup le voilà. disais-je répondant au message de Kenma.

Kenma : On est là d'ici 5 min, à tout de suite. Je t'aime.

(t/p) : Ok, j'ai hâte !! Je t'aime aussi.

10h42. Nous avions vu leur train arriver, plus qu'à patienter. Ils ne devraient plus tarder à faire leur apparitions. Je sautillais d'excitation. Comparé ça à de l'adrénaline serait peut-être étrange, mais je ressentais la même sensation que lorsqu'on s'apprête à sauter en parachute, ou encore le bon stresse que l'on a avant une compétition, quand on devient fébrile à cause de l'excès d'enthousiasme que l'on a.

Je fus pris au dépourvu par les mains de mon ami se déposant contre mes yeux m'empêchant de voir quoi que se soit.

(t/p) : Qu'est ce que tu fais ?! m'exclamais-je surprise.

Akira : Arrête de t'agiter, c'est Kozume qui m'a demandé de faire ça . disait-il un peu agacé.

(t/p) : Si c'est Kenma ça va alors. Disais-je ironiquement le taquinant.

Après peut-être bien 30 sec à ne plus rien voir, les mains se dégagèrent de mon visage. La lumière m'éblouissant je ne pouvais discerner la moindre silhouette. Des bras commencèrent à s'entourer autour de moi quand mes yeux décidèrent enfin de s'adapter au jour. Cette douce odeur qui m'avait tant manqué ce faisait sentir au bout de mes narines. Sans attendre une seconde je resserrais mon étreinte sur lui.

Kenma : Tes bras m'avais manqué tu sais ? murmurait-il à mes oreilles.

Me décollant légèrement de lui pour voir son visage, souriante je m'approcha violement l'embrassant à en perdre le souffle.

10h50. Après un long moment à nous câliner fêtant nos retrouvailles nous étions enfin décider à nous séparer pour partir. Les deux autres nous attendaient l'air dépité. On pouvait lire dans leur regrd le dégoût que notre amour leur procurait eux de petits célibataires en quête d'une femelle, ou d'un mal, pour satisfaire leur besoin d'affection. (philosophe dans l'âme)

Kuroo : J'ai pas le droit aussi à un petit bisous (s/n) ? riait il

(t/p) : Alors là compte pas sur moi ! Répondais-je lui tournant le dos.

Les deux abrutis de service s'étaient approchés de Kenma lui donnant des coups de coudes lui faisant de petites réflexions indiscrètes.

Kuroo : Alors mon petit chaton tu veux me faire un bisous ?

Akira : Alors tu les as sentis ? Demandait-il avec des gestes des mains de haut en bas désignant très clairement mes seins, tandis que Kenma pris au dépourvu n'était capable que de rougir et d'essayer de s'écarter d'eux.

Mon pat menaçant se fis ressentir quand j'approchais de ces deux idiots.

(t/p) : Qui sait qui veux mourir le premier ? Lançais-je d'un ton meurtrier.

Ils tentèrent de s'enfuir mais quand je les avais vu presser le pas je commença à leur courir après criant de tout côté laissant mon pauvre Kenma à l'abandon admirant ce chahut.

10h56. Avant de monter dans la voiture je dus faire les présentations. Avant que je présente Kenma à mes parents ils avaient cru que je sortais avec Kuroo, et furent très surpris quand ils constatèrent qu'ils s'étaient trompés. Ils avaient échangé quelques courtoisies et nous étions monté dans la voiture.

Le trajet jusqu'à chez moi fut rude. En effet mes parents ayant une petite voiture 5 places, rentrer 6 personnes là dedans s'avérait plus compliquer que je ne le pensais. Après de nombreuse tentatives de réussir ce Tetris, nous étions venu à la conclusion final: quelqu'un devait s'assoir sur les genoux de l'un d'entre nous. Bien évidement, sans contestation de quiconque, je m'étais désignée pour être sur les genoux de Kenma.

Il avait l'air gêné devant mes parents. Je le comprenais, aux premiers abords ils dégageaient une aura intimidante mais étaient de vrais nounours en guimauve à l'intérieur lorsque l'on creusait un peu plus. Je tentai de le détendre en caressant ses mains. Elles étaient si froides je tentais donc de les réchauffer en refermant les miennes sur les siennes. Il eu droit à de nombreuses démonstrations d'affection.

11h22. Le chemin nous avait paru bien long et silencieux. Nous étions enfin arrivés chez moi. Par manque de place pour coucher, et parce qu'aussi je ne le voulais pas dans nos pates, je m'étais arrangée avec Akira pour qu'il accueille Kuroo chez lui. Ces deux-là étaient donc parti. J'avais fait un rapide tour de l'appartement à Kenma avant d'arriver dans ma chambre. Elle n'était pas grande mais ça me suffisait. Il jeta de bref coup d'il de gauche à droite jusqu'à ce qu'une étagère attire plus particulièrement son attention.

Kenma : C'est tout à toi ? demandait-il désignant tous mes jeux switch.

J'avais hoché la tête avec fierté.

Nous étions partis dans cette élan et avait donc commencer à jouer sans s'en rendre compte, plantant donc nos amis qui devaient nous attendre en bas de l'immeuble.

11h39. La porte de ma chambre s'était ouverte dans le silence ne nous laissant pas percevoir cette ouverture sinistre. Ce fut seulement des rires étouffés qui nous surprîmes en train de jouer à Just Dance. Nous nous étions stoppés violement synchronisant nos têtes se tournant lentement vers ces ricanements.

Kenma x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant