Kenma x reader

Chapitre 7

Kuroo : Je me disais bien que tu me disais quelque chose !

Kozume aussi venait de poser un visage sur mon nom. Tous les autres furent dans l'incompréhension. Nous étions resté là à nous regarder les yeux grands ouverts pendant quelques secondes, jusqu'à ce que trop gêné je détourne mon regard du sien. Il se retourna vers ses coéquipiers qui le regardaient tous étrangement.

Yamamoto : Alors on est tout rouge Kenma ?! Je me sentais encore plus mal en entendant ça.

L'entraineur regarda mon professeur l'air de dire "Vous savez ce qui se passe ?" mais tout ce qu'il put lui répondre était une grimace bizar qui signifiait "Moi aussi je ne sais pas." . Il venait tout juste de terminer de me soigner le doigt.

Prof : Bon nous allons y aller, désolé de vous avoir déranger . On fit une courbette.

Nekomata : Dîtes aurevoir . Ils firent à leur tour une courbette et nous nous tournâmes en direction de la porte du gymnase.

Avant de sortir je jeta un dernier coup d'il vers Kozume. Il me regardait partir. Nos regards se croisèrent une dernière fois.

Mercredi 18 Novembre

06h23. Etonnement j'avais très bien dormis, du moins ça en avait l'air. J'avais fait un rêve pas très... , comment dire... , un rêve érotique. Oui oui, un rêve pas du tout catholique, et bien évidement pas avec n'importe qui, avec Kozume. Bah oui sinon c'est pas drôle. Bon je vous épargne les détails, vous connaissez le principe de l'érotisme, enfin j'espère, sinon allez regarder sur google, enfin non, restez dans l'innocence, c'est mieux. Bon entre autre j'avais "bien" dormit. Pas besoin d'anticerne aujourd'hui.

Les joueurs de nos lycée respectifs s'affronteraient de nouveau. Je sais très bien que ça m'angoisserait toute la journée car j'allais donc forcément le revoir.

07h41. "Vvv Vvv", je venais de recevoir une notification insta. J'allais de surprise en surprise, c'était Kozume. Il m'avait enfin débloqué. Je ne savais pas quoi faire, j'avais peur d'ouvrir son message, mais en même temps j'en avais grave envie, je voulais savoir. J'avais décidé de l'ouvrir plus tard dans la journée, surement à l'heure du déjeuner.

11h58. Nous allions bientôt nous poser dans un parc pour manger. J'avais mal au pied et commençais à râler. Mon besoin de m'assoir commençais à se faire entendre, et mon besoin d'aller aux toilettes aussi. C'est pas que j'ai envie de pisser mais un peu quand même.

11h16. Au bout de ce bon quart d'heure à me retenir, on trouva enfin les toilettes où je pus enfin me soulager. Putain que ça fait du bien, j'y vais pas souvent alors quand j'ai envie c'est que ma vessie est plus que pleine. Bien sûre je me suis lavée les mains comme toute personne eyant une bonne hygiène. On alla ensuite se poser dans le parc d'à côté.

Je mangeais les sandwichs pas fameux que les profs avaient acheté en magasin avant de partir. J'en déballa un et commença à croquer de dans, peu importe ce que j'ingurgitais tant que c'était mangeable ça m'allait, vu la faim que j'avais j'allais pas me plaindre encore. Je sortis mon téléphone de ma poche. Les profs nous autorisaient à l'utiliser pour seulement prendre des photos et quand on mangeait.

En voyant la notification insta de Kenma je me refroidissais, pire que quand tu sors de chez toi en hiver, je m'étais aperçu que je l'avais complètement oublié, il fallait absolument que je réponde.

KozUme_ken : C'était bien toi ? Reçu 07h41

(t/p) : Alors c'était toi.

12h33.

"KozUme-ken est en ligne"

"KozUme_ken écrit"

"KozUme_ken vous a envoyé un message"

KozUme_ken : On peut se parler après le match ?

C'était très rare qu'il demande quelque chose, c'était souvent moi qui faisait le premier pas avant qu'il est la "bonne" idée de me bloquer.

(t/p) : Oui, à ce soir.

Cette discussion était plutôt gênante, j'avais presque l'impression d'avoir été trop froide avec lui. Il avait juste laissé un "vu". En même temps il le méritait, je n'aimais pas être rancunière mais ma fierté est plus importante que tout.

17h39. On était enfin rentrer au lycée Nekoma sauf que je stressais pour ce soir depuis ce midi. Qu'est ce qu'il allait se passer ? Qu'est ce qu'il pouvait bien vouloir me dire ? Ah la la, moi je vous le dit c'est fatiguant d'angoisser tout le temps.

18h02. Nous étions tous rentrer dans le gymnase, je m'étais fondu dans ma classe pour pas qu'ils me remarquent tout de suite. Quand je dis "ils" je parle bien de Kozume et de ses coéquipiers. Kuroo avait dû tout leurs raconter ne laissant pas le choix à son ami. J'étais tranquillement, enfin "tranquillement" n'est pas le terme exacte mais je ne saurais expliquer mon état d'esprit, j'avais l'air normal pour mes camarades mais en réalité j'avais une grosse boule au ventre. Soudain je le vis sortir des vestiaires.

Il était entrain de discuter avec son ami, Yaku si je me souviens bien, celui qui était allé chercher la trousse de secours la veille, quand celui-ci me regarda et s'adressa à Kozume qui se retourna vers moi. Je n'eus pas le temps de baisser la tête que nos regards se croisèrent. Il avait rougit et était partis remplir les gourdes. Son ami m'avait sourit et était partis le rejoindre.

19h45. Tout le monde sortait et je trainais le pas. Je restais à l'intérieur le temps que Kozume arrive. Il discutait avec ses amis qui jetaient des coups d'il indiscrets vers moi. Je les entendais parler car il n'étaient pas vraiment discrets, "Elle t'attend", "Vas-y mec on rangera", "Elle est mignonne quand même". Il dit aurevoir à ses équipiers, pris ses affaires, et se dirigea vers moi. En regardant derrière son épaule je vis ses amis faire de grande sourire, un peu flippant mais bon.

Je sortis avant qu'il n'arrive vers moi, et commença à marcher le visage river vers mes pieds. En peu de temps il se retrouva devant moi .

Kozume : Suis-moi, des oreilles nous écoutent.

En retournant j'aperçus ses coéquipiers aux pieds de la porte entrain de nous regarder, dans ma nature je ne pus m'empêcher de leur faire un doigt d'honneur. Bizarement ils se mirent à rire. En me retournant vers Kozume, qui était SENCER me tourner le dos, je compris pourquoi ils riaient. Il s'était retourné et m'avait vu faire ce geste, mais son visage affichait toujours la même mine d'enterrement que depuis la première fois que je l'avais vu.