Kenma x reader

Chapitre 16

Vendredi 19 février

09h34. Comme je l'avais prémédité, la compagnie de Kenma me fit perdre le file du temps. Entre les sorties avec les potes et les soirées gaming j'en avais perdu la triste réalité, ce n'était que le temps d'une semaine. Nous étions déjà vendredi, la veille de son départ. Rien que d'y penser était une vraie torture morale.

Malgré tout il n'avait pas manqué de m'offrir un nouveau jeu pour la st Valentin. Pour tout vous dire, je ne prêtais pas vraiment d'intention particulière à cette fête, j'en était même écurée . Ca se comprend avec toutes les fois où Ercan m'avait embarqué pour tenir la chandelle pendant ses rendez-vous. Si il ne m'avait rien offert ça n'aurait pas été grave, puisqu'en retour je ne lui avais rien offert. J'avais eu honte quand il m'avait tendu un petit paquet cadeau. Il m'avait rassuré en disant qu'il ne voulait rien en échange et qu'il ne s'attendait à rien de ma part, me connaissant il s'était douté de l'amertume que j'éprouvais à ce jour où il était stipulé de célébrer l'amour.

Ce matin ci, j'avais décidé de préparé des gaufres en attendant son réveil. Mes parents étaient au travail alors j'avais le champs libre sur la cuisine. Ils ne faisaient pas du tout confiance à mes quelques acquis culinaires. Normal, après toutes les fois où ils étaient rentrés en panique quand je les avais appelé comme si de rien était leur avouant que j'avais foutu le feu dans l'appartement.

10h01. Tournant le dos à quiqu'onques entrant dans la cuisine, je n'avais pas entendu ses pas pour me prévenir de son réveil. Silencieux comme il était ce n'était pas étonnant. Ce n'était que quand j'avais finalement sentis ses bras enroulés ma taille que je sus qu'il était enfin debout. Je n'avais rien dit et l'avais laissé encore un peu plus se rapprocher de moi jusqu'à se qu'il comble entièrement le vide qui nous séparait l'un de l'autre. Malgré son côté insociable, il était très câlin. Le moindre moment où nous étions seuls tous les deux étaient prétexte à un contact physique. De plus nous avions passé beaucoup de temps séparé et ça n'était sûrement pas la dernière fois que ça arriverait.

10h14. Après un long moment à être rester collé à mon dos sans un mot, il avait finit par ce détaché pour prendre une gaufre. Avant de partir s'installer sur le canapé dans le salon, il se tourna une derrière fois vers moi. Les yeux encore petits, mais démontrant toujours la même tendresse quand il les posait sur moi, il s'approcha et m'embrassa. Ce court baiser qu'il m'avait déposé sur les lèvres était chargé d'émotions de toutes sortes. Lui aussi était s'en doute autant touché que moi par ce séjour bien trop rapide passer en ensemble. Son départ était déjà prévu pour le lendemain. Quel triste sort pour nous.

Ce ne fut que lorsque sa présence fit absence qu'une lourde larme coula le long de ma joue. Je me retenais tout de même pour ne pas craquer, pour que ce dernier jour en sa compagnie sois parfait, que seul la joie rayonne à travers nous, mais tout cela était dure.

21h36. On avait passé la matinée que tous les deux, puis l'après-midi fut animé par l'arrivée de nos amis. Malgré les millièmes tentatives de ceux-ci pour apaiser l'atmosphère tendu, ou plutôt triste qui berçait notre morale, elle était toujours là, bien présente, ne quittant pour rien au monde son poste. Aucune larme n'avait jailli en leurs présences, heureusement.

Mais j'avais beau vouloir lutter contre cette inlassable envie de fondre en larme je n'y arrivais pas. Profitant de l'absent de Kenma prenant sa douche, je dévoila tout de ma tristesse assise sur mon lit. Ma main était cloitré sur ma bouche essayant au mieux de faire taire le bruit de ma douleur pour n'inquiété quiqu'onques passant près de ma chambre.

Toujours aussi silencieux, je ne l'avais encore une fois pas entendu s'immiscer auprès de moi. Ce fut le craquement du parquet sous ses pieds qui le trahis. Je me retourna brusquement me cachant à l'aide de mes deux mains pour ne pas qu'il découvre ce massacre qu'était devenue l'ensemble de mon visage. Avec tout la douceur imprégnait dans tout son corps il m'avait pris dans ses bras, resserrant toute son étreinte sur moi. Il caressait mes cheveux, essayant d'atténué le plus possible les sanglots qui se frayaient un chemins sur mes joues.

22h17. Il fallut beaucoup de temps avant que je ne sois enfin calmée. Nous avions finit par nous coucher, nous enlaçant l'un à l'autre allongés sous la couverture. Epuisée par les pleurs je m'étais endormis dans ses bras. Il n'avait pas tardé non plus à me rejoindre dans ceux de morphée.

Samedi 20 Février

10h09. L'heure de non retour en arrière avait sonné. Après un aurevoir déchirant, il avait grimpé à bord de ce wagon qui l'emmènerai loin de moi. Etrangement les larmes n'avaient pas coulé, s'en était même frustrant. Pourquoi rien ne sortait ? J'étais pourtant triste à ce moment là. J'avais beau me posé des questions et vouloir contourné la réalité des choses, je ne pouvais qu'affronté ce réel sentiment qui me rongeait de l'intérieur.

Au fond de moi j'étais persuadé qu'il resterait, qu'il descendrait du train. Mais non, ça ne s'est pas passé comme je l'aurais voulu. Les wagons commencèrent à se suivre les uns derrière les autres m'éloignant de plus en plus de mon tendre aimé. Ce n'est qu'une fois que je ne les avais plus vu à l'horizon que je me pris de plein fouet la réalité. Il était bel et bien partit. Je restais là, planter, les larmes remplissant abondamment mes joues, gonflant mes yeux rouges rongé par leur acidité.

C'était Yumi qui m'avait sauver des griffes de cette tristesse. Elle m'avait attrapé et m'avais serré contre elle, me ramenant à elle, à moi. J'avais pleuré un bon coup avant de me ressaisir.

Une derrière fois je tourna la tête dans la direction qu'avait pris le train de Kenma. Peut-être était-ce un signe du destin, mais avant de me retourner vers Yumi, et les deux autres petits gaillards qui me servaient aussi d'amis, je sentis une vibration dans ma poche. J'y extirpa mon téléphone, la cause de ses vibrements, et l'alluma.

"Je reviendrai"

C'est ce que disait le message de Kenma.

Ce n'était peut-être rien, qu'un simple message, mais ces deux mots m'avaient d'une manière ou d'une autre remonté le morale, le remplissant de plein de nostalgie.

C'était ainsi que notre aventure débuter...