A heavy past.

CHAPITRE 1 : Une moitié brisé à jamais.

Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes.

- Hey ma sista !

Nous étions en Août 2011. Ma sœur : Anarosa, et moi avions 13 ans. Ma famille et moi nous sommes rendus en Espagne pour rendre visite à de la famille. Nous avons passé notre enfance ici avec Anarosa, mais ensuite nous sommes allé a Denver dans le Colorado pour vivre une nouvelle vie.

- Coucou mon amour.

Répondis-je a ma charmante sœur jumelle.

- Tu sais pas quoi ?

- Non je ne sais pas mais je pressens que je vais bientôt savoir.

Elle rigola cause de ma réflexion.

- Et bien oui tu à raison ! Tu vois le beau gosse là, matte cheveux bruns yeux bleus,... euuuh... je me souviens plus de mon prénom !

Je réfléchissais puis m'exclama :

- Ah oui je vois ! Andres !

- Oui c'est exactement ça ! Et bien...

Elle commençait son récit en faisant de grands gestes.

Mais sans que l'on s'en aperçoive, un homme avec un capuche et un poignard à la main s'avançait vers nous dans cette rue silencieuse où des agents de la police se promenaient, sûrement leurs pose repas.

- ... Et puis il m'a embrassé !

S'écria a telle alors que mon regard était posé autre part.

- ça ne vas pas Syra ?

- Anarosa, mes toi derrière moi cet homme est très louche.

Elle s'exécuta. Nous avons beau avoir le même âge, je me sentais toujours obligé de la protégée comme une petite sœur.

Cet homme s'approcha de plus en plus et nous, nous reculâmes à chaque fois. Alors on se mit a courir à en perdre le souffle, les policiers, ayant aperçut du mouvement courraient après l'homme qui nous courrait après. On arriva à une grille, on ne pouvait plus avancer. Alors que l'homme allait me poignardé, Anarosa cria et se jeta devant moi. Le couteau transperça un de ses poumons. Un des agents courra après l'homme qui s'enfuyait et l'autre appela des secours. Quant à moi, je tomba a terre, criant de toute ma voix, des larmes chaudes et salées coulées de mes yeux verts émeraude, les même que ma sœur. Ma sœur jumelle. Ma moitié. Ma moitié brisée, morte. Je lui pris la main et lui caressa ses cheveux noirs, identiques au miens tout en répétant :

- Anarosa, Anarosa ce n'est pas possible, je parlai d'une voix complètement cassée, Anarosa ce n'est pas possible, je ne peux pas y croire, mon amour regarde moi, REGARDE MOI !

Je tourna sa tête vers moi. Elle émit un faible sourire puis prononça ses derniers mots :

-Te quiero Syra.

Une seule larme coula de ses yeux, puis elle s'arrêta de respirer. Je mis ma main sur ma bouge tout en tremblant. Je ne pouvais y croire. Un énième cris émana de moi, mais plus brisant de tous les autres. Une tristesse que je n'ai jamais eu, s'éprit de moi.

Une ambulance arriva suivit de mes parents qui devaient nous rejoindre. En voyant l'ambulance ils accélèrent le pas, mais en voyant ma sœur a mes pieds et mon visage trempée, ma mère bascula et tomba dans les bras de mon père. Elle ouvrit la bouche et cria de toute sa bouche, arrachant de grosses larmes que je n'avaient jamais vues des yeux de mon père.

Ellipse de 10 jours.

Les médecins ont essayé autant qu'ils pouvaient de la réanimer, mais ils n'ont pas réussi. Mes parents ne parlaient plus. Pire, mon père me jetait des regards noirs sans que je sache pourquoi. C'est peut être mon imagination.

Nous entrâmes dans l'église. Ma mère voulait absolument faire l'enterrement à l'intérieur. J'ai cessé de croire en dieu depuis le jour où la personnes que j'aime le plus est morte. Je pesta mais finis par y entrer.

On s'avança sous les regards et les larmes de toutes les personnes dont la moitié je ne connaissait même pas l'existence et Anarosa non plus d'ailleurs. Mes grands parents enlacèrent mes parents alors que je me dirigeais vers le cercueil ouvert.

Elle était si belle, dans sa robe blanche préférée, qui faisait ressortir sa peau matte, ses yeux étaient ouvert, et le dernier sourire qu'elle m'avait adressée, toujours sur ses lèvres. Elle me manquait tellement. Je ne peux pas vivre sans elle. Elle était tout pour moi.

Un prêtre s'avança vers moi.

- Vous êtes sa sœur je suppose ?

Alors que j'essuyais une de mes larmes, je répondis tremblante.

- C'est bien moi.

- Êtes vous au courant que vous pouvez déposer un objet dans son cercueil ?

- Oui.

Je sortis de mon sac tout d'abord un simple bracelet sous les regards du prêtre.

- Ce bracelet est celui qu'elle m'a donnée lorsque l'on avait 5 ans le jour de notre anniversaire.

Je le mis dans les mains d'Anarosa et je souri faiblement, me remémorant ces souvenirs puis repris :

- Sans faire exprès, nous avons achetez le même cadeau pour l'autre. Nous étions vraiment pareil, nous avions les mêmes goûts et rien que d'un regard on pouvait se comprendre. Nous étions vraiment fusionnelle en plus de cela. Enfin bref, on se promit donc de ne jamais perdre ce bracelet sous peine de mort.

Le lâchai un petit rire. Je sortis ensuite une peluche d'un nounours usagé et troué.

- Je me souviens, cette peluche était à moi, mais Anarosa l'adorait aussi et voulait la garder avec elle la nuit, alors tous les soirs , on dormait dans le même lit, et on mettait cette peluche entre nous deux pour la partager.

Je sortis enfin une photo de nous deux. Moi souriante mangeant une glace et Anarosa tirant la langue et les yeux pétillant de bonheur.

- Cette photo date du jour où elle est morte.

Le prêtre posa une main sur mon épaule, puis on alla s'assoir pour le laisser prononcer un passage de la bible que je n'écouta pas trop occupé a me souvenir d'elle. On dit que quand on ne voit plus une personne, nous nous souvenons plus de sa voix, mais tout au contraire, je me souvenais tout d'elle, de sa voix, de ses tics, son sourire, l'expression de ses yeux, ses gestes, ce qu'elle n'aimait pas, ce qu'elle préférait. Bref, je me souvenais de tout. Mais c'est bien cela le problème, je sais que jamais je ne l'oublierai, alors tout les jours j'aurai mal, mal de ne plus la voir.

Après l'enterrement, nous rentrâmes chez nous, silencieux. J'entra dans ma chambre, dans notre chambre. Je vis son lit, vide, ses trophées et ses livres toujours sur son étagère, des photos de nous deux et de nos parents, toujours souriants. Je me coucha dans son lit, la tête dans l'oreiller, et j'étouffa un cris tout en trempant le coussin de toutes mes larmes.

Ma sœur, je ne pourrais plus jamais la voir, plus jamais.

Bonjour, ce chapitre est très court et j'en ferais des plus long, mais pendant ce temps j'ai quelques questions pour vous :

- Avez-vous aimé ?

- Que pensez vous de la mort d'Anarosa ?

- A votre avis, pour le père lance t-il de regards noir ?

- Que va-t-il ce passer plus tard ?

Merci de répondre et n'hésitez pas à commenter à chaque paragraphe. Gros bisous.