CHAPITRE 8 : explications.

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Nous étions lundi soir. Dimanche-pendant l'auscultation- je n'ai pas dis un mot. La femme blonde et ridée par la fatigue a commencé à me mettre une lumière dans les yeux, ce qui ne fit pas bouger mes pupilles. Mon regard était fixe et droit. Elle a ensuite tapé sur mes jambes pour voir mes réflexes. Je n'ai pas bougé d'un trait. Je sais contrôler ces choses là. Après, en voulant faire je ne sais quoi avec mes bras, elle remarqua mes cicatrices. Elle ne dit rien, ce qui me fit la remercier intérieurement car je n'avais pas besoin de critiques ou leçon sur ce que je faisais. Malgré tout, elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils et a tout raconter à mes super parents adoptifs qui m'ont pris rendez vous une heure tous les soirs au psychologue pendant 3 mois. Qu'est ce que j'allais m'amuser ! Pire qu'une cure de désintoxication.

Ce matin c'était mon premier jour de cour : il faut pas croire, je me suis pas faite d'amis super sympa à qui j'ai confié tous mes secrets les plus lourds dès la première seconde et je n'ai pas craqué sur le beau gosse riche capitaine de football de ma classe, et je ne me suis pas mise à dos les filles les plus populaires du lycée qui sont folles amoureuses de garçons qui me désire moi. Non, il ne s'est rien passé de tous cela car ce sont des histoires pour ados utopique.

En réalité ma journée était très longue et très ennuyeuse, je n'ai littéralement rien compris aux cours ( ce qui est tout a fait logique après tant d'absence dans le monde normal ), et toute la journée j'ai aussi signé la paperasse et répondu aux stupides questionnaires papiers des profs du style : Noms et prénoms de t'es parents ? Où j'ai évidement dus répondre« Ava et Bennett Wilson » alors que j'aurais évidement dus mettre les noms et prénoms de mes VRAIS parents. J'ai aussi dus répondre à la question frère ou sœurs ? qui a fait trembler mon stylo pendant que j'écrivais : 1 frère et 0 sœur alors que normalement j'aurais dus faire exactement le contraire ou bien mettre 0 de par tout.

Par la suite je suis allé à mon passionnant rendez vous chez le psychologue qui se trouvait être une femme avec un chignon d'une coincée et des lunettes que même l'homme de Neandertal n'oserait pas porter. Elle ma posé toutes sortes de questions auxquelles je n'ai pas répondu car je n'en avait pas envie. Pendant toute cette heure j'ai préféré regarder la petite horloge en face de moi, avec mes genoux en tailleur les coudes posé dessus et mes mains ouvertes accueillant ma tête lourde. A la seconde où le temps s'est écoulé, j'ai attrapé mon sac et filé vers la voiture d'Aaron n'adressant toujours pas un mot a ce dernier.

Et en ce moment même, je m'ennuyais à mourir, ce qui n'étais pas un sentiments différent de la journée. J'étais allongée sur mon lit en jetant une balle sur le plafond pour ensuite la rattraper.

Il était 10h et je n'avais pas vraiment sommeil. Alors une idée merveilleuse me traversa l'esprit. Me demandant comment j'ai fais pour ne pas y penser avant, je descendais les escaliers en trombe.

Et il fallut que je tombe sur Ava qui n'était toujours pas remise de la nouvelle que lui a annoncé le médecin. Je ne pus ouvrir la bouge qu'elle me coupa :

- Non ! Avant que tu me parle j'aimerai savoir pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu te détruis ? Je comprend que tu as passé une fase difficile de la vie et dont tu te serais bien passé, mais de là à quitter ce monde Syra, c'est stupide ! Nous sommes là nous ! Nous pouvons t'aider ! Où alors fais toi des amis de confiance ou bien trouve toi un petit copain ! reprend goût à la vie ! S'il te plait...

Super, un discours. Et pathétique en plus de cela.

- Je peux sortir ? dis-je.

- Ss..sortir ? M..mais t..tu as cour demain non ? Bafouillât-elle, face à ma réponse.

- Et bien tu vois, je me fais des amis et me trouve un petit copain. Une fête est prévue ce soir.

- Oh...eh bien d'accord euh... amuse toi bien.

- Merci.

J'attrapai une veste et sortit avec aucune intention de partir à une fête.

******

J'ai quitté Philadelphie pour aller a Denver.

En réalité, je n'avais aucune idée de quoi faire dans ma ville natale mais me voila maintenant devant ce grand portail blanc dont j'ai tant haïs et qui est toujours le cas.

Je pris une pierre à mes pieds et la lança dans la caméra qui se retourna sous le choc.

De toute façon, personne ne regarde les vidéos de surveillance, cela demande plus de personnel à payer, et ce n'est pas un orphelinat pour les riches ici.

J'escaladai le portail sans aucune difficulté et entrai dans le jardin vide.

Disons qui était plus de minuit et demie, et personnes n'a plus le droit de sortir à cette heure ci.

J'écrirai un peu plus la prochaine fois désolé. Commentez !

A heavy past.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant