CHAPITRE 7 : mensonge

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Malgré mon espérance d’accident fatale ou de maladie subite, le taxi arriva quant même…

Hunter sortit et nous fit entrer. Une fois a l’intérieur il nous demanda notre destination.

- Devils Street,  répondit Aaron.

Alors qu’il démarrait il fallut qu’Hunter ouvre sa grande gueule pour tout basculer.

- Devils Street, dit Hunter, quelqu’un est malade ici ?

- Malade ? Dis-je affolée.

- Non pas du tout, on va faire les courses, affirma Aaron.

- Vous êtes sûr monsieur ? Je suis pourtant persuadé qu’il n’y a pas de magasins là bas.

- Aaron où est ce que tu m’emmène ?

- Fais moi confiance. Me répondit-il.

- Te faire confiance ? Il en est hors de question ! Hunter repose moi tout de suite !

Contre toute attente il s’arrêta. Alors que je m’apprêtais à sortir de la voiture Aaron m’attrapa le poignet. Je me retournai furibonde, les dents serrés.

- Qu’est ce que tu veux au juste ? Criais-je.

- Je veux que ton bien ! S’il te plait monte dans la voiture !

Je ne savais plus quoi faire. A quoi bon prendre la fuite ? J’irai où ensuite ? Dans mon ancienne ville ? et pour quoi faire ? Retrouver ma mère ? J’ai une chance sur 10 000 habitants de la trouver.  Je me décidai donc à monter dans la voiture.

- Merci Syra. Chuchota t-il.

- La ferme.

Il m’écouta.

Au bout de quelques minutes plongés dans un silence, le taxi s’arrêta.

Je me retournai vers Aaron et lui posa la question qui me brûlait les lèvres :

- Pourquoi  m’emmène tu au docteur ?

- Ce n’est pas qu’un simple docteur Syra, il va t’ausculter.

- Pourquoi ?

- Je sais que tu as été SDF il n’y a pas si longtemps de ça.

J’ouvris grands les yeux.

- C’est pas possible j’ai jeté le dossier.

- Oui, je sais, mais la femme qui ta conduit jusqu’ici, Mme Johnson je crois, Savait pertinemment que tu allais te débarrasser du dossier alors une fois t’avoir déposé elle nous as donné le double.

- Alors pourquoi m’en avoir donné un exemplaire ? 

- Je ne sais pas, sûrement pour te tester.

Sûrement, pensai-je. Je déteste cette femme.

- Il en est hors de question Aaron. Il est hors de question que j’aille voir ce docteur.

- Je suis désolé mais maintenant tu es obligée.

- Oh que non que je ne suis pas obligée.

Maintenant j’étais sûr de moi. Mieux vaut partir très loin d’ici redevenir SDF et rechercher ma mère pendant des années que me mettre a poil devant une personnes que je ne connais pas et qui vas me toucher de par tout pour voir si je n’ai pas été violé ou autre et m’envoyer voir un  satané psy.

Alors je me mis à courir et contre toute attente, je percutai Hunter.

- Bouge de là Hunter.

- Oh non.

- Tu me dois au moins ça. Répondis-je.

- Non, je ne te dois rien du tout. Tu m’a insulté de menteur alors que tu sais très bien que je ne mens jamais, tu m’a dis que tout était de ma faute si tu as été SDF, mais tu sais très bien que j’ai un père complètement taré.

- Lequel de nous deux a dut survivre à la rue ici ?

Il baissa la tête, mais pendant toute cette discutions, Aaron eu le temps de me rattraper, et il me prit les poignets.

- Alors lequel de nous deux est fautif ici Hunter ? Vas y je t’en pris DIS LE MOI !

Il gardait la tête baissée, alors que moi je le foudroyais des yeux. Aaron lui restait choqué devant cette scène où il ne comprenait rien du tout. 

- Je suis désolé… Souffla Hunter.

- Ouais tu peux l’être.

Je m’arrache de l’emprise d’Aaron et me dirigeai vers la porte du docteur car je ne pouvais plus rien faire.

Chapitre très court mais il va falloir s’y faire désolée.

A heavy past.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant