A heavy past.

CHAPITRE 11 : Délires.

Je sortais de la salle du psy, nous avons bien parlé 2 grandes heures et il se faisait tard. Je n'avais pas envie de rentrer chez moi pour recevoir un questionnaire d'Ava. En plus de cela Aaron devait rentrer aujourd'hui de sa fac et en aucun cas je voulais voir sa tronche.

Je décidai donc de partir direction la forêt, là où je me suis perdue à mon arrivée ici et que je du supporter mon très cher cousin Hunter.

Hunter, c'est vrai, je l'avais oublié lui. Tous les soirs il venait à mon lycée en essayant de me parler et je l'envois boulet tout le temps devant tous les autres lycéen qui nous regarde à chaque fois.

Du coup je ne prenais plus le taxi car rester quelques minutes au même endroit que lui me donnait envie de vomir. Alors le matin j'y allais à pied ou prenais le bus.

Perdue dans mes pensée, je trébuchai sur un bout de bois et tombais à la renverse.  C'est en relevant ma tête que je le vis, assis au bord du petit lac que j'avais aperçu la dernière fois.

Je m'approchai de lui puis me lançai :

- Qu'est ce que tu fais ici ?

Alex se retourna et se leva, choqué de me voir.

- Je te retourne la question, dit-il.

- Euh bah... j'habite par là.

Mais qu'est ce qui me prenait ? Je répondais gentiment au connard qui m'avais bousculé ET insulté ? Peut être que je m'en voulais de lui avoir fais perdre son boulot. La psychologue me changeait t'elle tant que sa ?

Il se rassit tout en arrachant l'herbe la lançant dans l'eau.

- C'est très virile ce que tu fais, dis je.

Il lâcha un rire nerveux et je m'assis a côté de lui.

- Sérieusement, continuais-je, qu'est ce que tu fais ici ?

- Je passe le temps, tu m'a fais viré de mon seul travail alors je n'ai plus rien a faire.

- T'es sérieux là ? T'es dépendant d'un boulot ?

- Non, mais c'était mon seul de moyen de payer mes études...

- Je suis désolé...

Woow ! Qu'est ce que je viens de dire là ? Arg non ! Si seulement y'avais un bouton retour en arrière ! Bon d'accord le pauvre il a pas d'argent mais bon...

- Je peux te donner du travail si tu veux, dis je.

Mais qu'est ce qui me prend ?

Il se retourna, les yeux étincelant.

- C'est vrai ?

- Euh... oui, si tu veux je peux te faire peindre ma chambre car je ne sui vraiment pas douée pour ça, et en contre partie je te passe la paye que me donne Ava tous les jours.

Oooh non, mon côté humanitaire reprend le dessus !

- Ava ?

EH merde, la question qu'il fallait pas.

- Euh... oui, ma mère.

Dis je froidement. Je n'avais vraiment pas envie de lui raconter la vérité.

Il allait répliquer mais je lui coupa la parole.

- Bon t'es d'accord ou pas ?

IL fit un sourire ravageur et je me rendis compte à ce moment là à quel point il est beau sous sa façade de délinquant.... Mais il est aussi con et arrogant et toutes autres insultes inimaginable.

- Ouais je suis carrément d'accord !

- Super, dis-je, peu enthousiaste.

Je me levai et il fit de même. IL se plia pour ramasser ses affaires et il avait son postérieur juste devant mes yeux et il me vint une idée... vraiment sadique.  Fais pas sa Syra tu es devenue gentille je te rappelle ! Dis une voix. Siii Syra, fais leeee !!!!

Tant pis pour lui, je ne peux pas m'en empêcher.

Je lui mis un coup de pied dans les fesses ce qui le fit chavirer et tomber dans l'eau gelée.

Ouf, la « Syra marrante » est revenue.

Je pouffais de rire en voyant la face d'Alex quand il remonta à la surface. Je me pliais en quatre de rire et en pleurais à chaudes larmes.

Il faisait un tête de déterré et grognai de vengeance. Il enleva son bonnet de sa tête et le lança au bord ce qui me fis découvrir des cheveux noirs en batailles, puis fit de même avec son tee-shirt laissant deviner sa carrure vraiment.... Sexy. Chut Syra.

Alors que je continuais à rire comme un dromadaire, je ne pus m'apercevoir qu'il s'approchait de moi et d'un coup sec je me retrouva dans l'eau avec lui.

AAAH LE SALAUD !

Je ne pus quand même m'empêcher de rire et lui aussi sûrement à cause de mon état. Oh bon d'un quart d'heure à se chamailler dans l'eau on sortit et s'allongeâmes dans l'herbe qui nous paraissait brulante après avoir fait un tour dans l'eau gelée.

Des gouttes d'eau perlaient de nos corps et je ne pus m'empêcher d'admirer celui d'Alex. Mais qu'est ce qui me prend ?

- Dis moi quand t'arrête de mater.

Dit-il tout en lâchant un de ses rires narcissiques.

- Comment je peux mater un gars aussi moche ?

- Ne t'amuse pas à ça avec moi ou tu vas souffrir !

- Laisse moi rire.

Nous rigolâmes encore et encore et quand il fut tard je dis à Alex de me rejoindre demain soir à la sortie des cours pour son premier jour de travail et partis, en lui adressant un dernier sourire.