Chapitre 12

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PDV Annabeth

J'attendais avec impatience la fin de la journée. J'avais en-tête une bonne dizaine d'hypothèses sur ce qu'allait nous révéler Chiron. Je n'avais pas réussi à ma concentré durant l'après-midi. Je ne pouvais tous simplement pas.

Quand le soir arriva, je me rendis en compagnie de mes amis dans le bureau de la directrice. Je dois l'avouer on se perdit plusieurs fois dans ce labyrinthe de couloir et d'étage tous plus long les uns que les autres.

Après avoir demandé notre chemin pour la huitième fois, on arriva enfin devant une grande statue.

          - Heu..., fit Clarisse, on fait quoi là ?

Je n'en savais rien. Un élève nous avait dit qu'elle s'ouvrirait pour nous laisser monter. Je regardai alors la statue, cherchant une fente ou une serrure. L'idée qu'elle ne s'ouvre justement que par magie envahit mon esprit. Je sortis alors ma baguette en essayant de me rappeler de la dernière formule que nous avions appris en cours de sortilège. Alomortia ? Alortiamo ? Non ! C'était...

         - Alomora

Rien ne se passa. J'étais un peu déçue mais je décida de ne pas me concentrer sur un échec. Les autres me regardaient avec de gros yeux.

         - Heu... Annabeth, m'interpela Percy, c'était quoi ça ?

Je lui sourit.

         - Rien Percy, j'essayais quelque chose.

         - Qui n'a pas très bien marché, remarqua Leo en regardant la statue intacte.

Je lui lançait un regard noir avant de me replonger dans mes réflexions. Je réfléchissais depuis plusieurs minutes quand j'annonçai à mes amis d'une voix déterminée :

        - J'ai trouvé.

        - Trouvé quoi ? Demanda Frank.

Je levai les yeux au ciel.

        - Comment ouvrir cette porte.

        - Ok, dit Jason, et c'est quoi cette idée ?

Je souris. C'était tellement évident que je me sentais un peu idiote de ne pas y avoir penser avant. Au moins, personne ne semblait avoir penser à cette possibilité.

        - Pourquoi on appellerait pas Chiron par messages Iris pour qu'il vienne nous ouvrir, rétroquais-je.

Ils se regardèrent avec de grands yeux. Comme pour ce demander pourquoi ils n'y avait pas penser plus tôt.

         - Oui ça me paraît être la solution la plus simple et le plus rapide, commenta Reyna.

Je commençais à sortir une drachme d'une de mes poches quand du bruit de fit entendre à l'autre bout du couloir. On tourna tous la tête simultanément et on découvrit Rachel Elisabeth Dare qui marchait vers nous.
Elle avait l'air grave et déterminée. L'idée quel puisse avoir prononcer une nouvelle prophétie me terrifia.
Quand elle s'aperçut de notre présence, elle s'efforça de sourire.

         - Salut, vous allez bien ? Demanda-t-elle, semblant essayer de cacher son anxiété.

         - Oui, repondis-je, et toi, tu as l'air inquiète. Tu n'aurais pas prononcer une prophétie rassure moi.

Rachel évita mon regard, tout comme celui des autres.

         - Heu... je pense qu'on devrait en parler avec Chiron.

Je faillis exploser. L'Oracle allait clairement nous révéler une prophétie dans lequel nous allions encore devoir sauver le cul des dieux.
Je fulminait, je n'en pouvais plus de ces quête, de ces monstres, de ces dieux qui prétendaient être nos parents.
Tous ce que je voulais, à présent, s'était passé le restant de les jours avec Percy. Nous installer dans une belle maison, avoir des enfants, nous marier.
J'étais au bord des larmes. Ma cervelle d'algue me prit par la main et m'entraîna vers lui. Sans prendre compte des demi-dieux autour de nous, j'enfouis ma tête au creux de son torse. Une larme échappa à mon contrôle et Percy reserra son étreinte.
J'étais bien avec lui. Mes craintes s'évaporaient dès qu'il était près de moi. Je m'écartai à contre cœur et lui sourit.

Échange scolaire à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant