Chapitre 8

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PDV PERCY

Une semaine était passée depuis notre arrivés à Poudlard. Je n'aimait pas trop les regards curieux des sorciers mais je devais avouer que l'école était magnifique. Annabeth n'avait fait que prendre des notes de l'architecture. Mais surtout il y avait un lac. Et ça c'était tous bonnement formidable. Chaque jour j'allais me baigner.
J'avais rancontrer des animaux marins très sympathiques.

Aujourd'hui c'était vendredi, le week-end, enfin. Même si l'école n'était pas aussi barbante que celle des mortels, ça restait une école et chaque enfant qui se respecte préfére le week-end à la semaine. Enfin sauf Annabeth peut-être.

Ce jour on terminait avec métamorphoses. C'était le cours préféré de Frank bizarrement. À la fin du cours je sorti avec mes amis de la salle et je me suis dirigé vers les bungalow dehors. On avait quelques minutes avant le dîner. Je déposai mes affaires sur une chaise près de mon lit et repartis vers la grande salle. Je tenais la main de ma petite amie quand je fus pris de vertige.

- Ça va ? me demanda mon puit de sagesse.

- Oui, oui, mentis-je, ne t'inquiète pas.

Il était parfaitement inutile qu'elle s'inquiète pour ça.
On continua donc notre route jusqu'au château.

Une fois à l'intérieur on s'installa à la table bleue et argenté. J'aimais bien cette table. Même si je ne voyais pas pourquoi ils avaient mis du argenté en plus et pourquoi la salle n'était pas décorée que de bleu.

Avec mes amis, on restait la plupart du temps ensemble. Pendant qu'on mangeait j'avais de plus en plus mal à la tête.

- Ça va Percy, dit Leo, t'es très pâle. Tu ressemble de plus en plus à Nico.

Le concerné lui lança un regard noir. Je me forçai à sourire.

- T'inquiète mec, répondis-je, tout va bien.

Will fronça les sourcils. Je voyais bien que aucun ne s'était laissé berner. Ils me regardaient avec des regards inquiets. Annabeth posa une main sur mon front.

- Percy, tu es brûlant, s'exclama-t-elle.

Le docteur non officiel de la colonie s'approcha de moi et mit à son tour une main sur mon front.

- Tu dois pas avoir loin de 40 de fièvres. Tu vas aller te reposer.

- Mais je vais bien, protestais-je avant de m'évanouir.

La dernière chose que j'entendis fut Annabeth crier mon nom. Puis je sombrai dans un rêve.

J'étais debout au milieu d'une grande salle. Il faisait sombre. Je ne distinguais qu'un trône devant moi. On aurait dit qu'il était fait de noirceurs et de ténèbres. Une jeune femme était assise dessus. Elle était belle si on faisait abstraction de son regard froid. Sa longue robe se fondait dans les ombres. Ses cheveux châtains descendaient sur ces épaules et ses yeux marron me fixaient.
- Bonjour demi-dieu, dit-elle.
Je frissonnai, sa voix n'était qu'un murmure. Mais il était si froid qu'il me glaça le sang. Elle sourit mais son regard restait dure et froid.
- Tu dois te demander qui je suis, reprit-elle, c'est normal, personne ne sait qui je suis. Mais cela va bientôt changer.
Oh non ! Pas encore une déesse psychopathe qui voulait détruire le monde. Elle rit sans conviction.
- Non je ne suis pas comme Gaïa petit, dit-elle comme si elle lisait dans mes pensées. Je suis une déesse certe mais je veux tous simplement faire redescendre les dieux de l'Olympe sur terre. Je ne veux pas prendre leurs places.
Elle me regarda droit dans les yeux et pour la première fois je vis autre chose dans son regard. De la paine et de la souffrance.
- Je refuse qu'il y ait une autre guerre, dis-je, j'en ai marre de n'être qu'un pion entre vos mains.
Elle sourit d'un air désolée.
- Je sais ce que vous avez enduré, me dit-elle pour toute réponse. Toi et la fille d'Athèna.
Elle me regarda de la tête au pied.
- Alors, c'est donc toi, le grand Percy Jackson ? Bien, cela promet d'être passionnant.
Une lueur de folie s'alluma dans son regard. Elle rit à gorge déployée. Un rire sinistre, froid, qui sortait du plus profond du Tartare.

Puis je me réveillai en sueur sur un lit. J'étais dans une pièce avec plein de lits espacés d'un mètre chaqu'un. Je me trouvais sur l'un deux. Ma tête me faisait mal mais j'en fis abstraction. Je vis Annabeth sur une chaise à côté de mon lit.

Après avoir regardé scrupuleusement la pièce je devinai que j'étais à l'infirmerie. Ma petite amie se réveilla. Quand elle me vue réveillé elle le sauta au coup.

- PERCY, hurla-t-elle, tu m'as fait si peur. Ne me fais plus jamais ça.

Une larme avait coulé sur sa joue. Combien de temps avais-je dormi pour qu'elle se mette dans cette état ? Je la pris dans mes bras et elle vint s'allonger à côté de moi sur le lit. On s'endormit dans les bras l'un de l'autre.

Le lendemain matin je me réveillai grâce au soleil qui m'eblouissait. Après un petit-déjeuner à l'infirmerie, les autres passèrent me voir. Ils étaient soulagés de voir que j'allais mieux. J'appris que j'étais resté trois jours inconscient. Puis je leur raconta mon rêve et leur sourire disparurent. Annabeth me serrait la main très fort, ne voulant pas la lâcher et moi non plus.

- Pffff, fit Nico, ils ne peuvent pas nous laisser tranquille pour une fois ?

- Apparemment non, répondis-je.

On pensait tous à la même chose. Pas question de repartir pour une nouvelle guerre. Mais on savait tous que si une prophétie était prononcé on ne pourrait plus rien. Ils ne nous restaient plus qu'à prier. D'un commun accord on décida de ne pas en parler à Chiron. Ni à nos camarades, ils avaient vécu trop de chose pour qu'on leur annonce la possibilité d'une nouvelle guerre. Bientôt ils me laissèrent pour aller en cours. Seule Annabeth était restée.

- Alors, cervelle d'algue, ça va mieux. Et ne t'avise pas de me mentir cette fois.

Je lui souris.

- J'ai encore un peu mal mais ça va, répondis-je.

On resta silencieux quelques minutes. J'avais la tête sur le ventre de ma petite amie et mes bras étaient entouré sur ses hanches. Elle tripotait mes cheveux d'un air pensif.

- Tu penses à mon rêve, ais-je dit.

Elle hocha la tête.

- C'est un peu frustrant, tu ne vois pas de quelle déesse cela pourrait s'agir ?

Je secoua la tête. Je n'en avais tous bonnement pas la moindre idée.

Quand madame Pomfresh arriva pour me donner quelque chose pour on mal de tête il était déjà 15h. Elle se mordit la lèvre en nous voyant tous les deux enlacés mais ne fit aucun commentaire. Puis Annabeth fini par partir et en fin de soirée Chiron vint me voir.

- Bonsoir Percy, dit-il. Comment vas-tu ?

- Beaucoup mieu, merci.

Son sourire s'effaça.

- Percy, tu n'aurais pas fait un rêve ?

- Non, répondis-je, pourquoi.

Il sembla à la fois soulagé et soucieux.
- Pour rien, pour rien. Ne t'en préoccupe pas. Bonne nuit.

Et il sortit. J'espère que rien de grave ne va se produire.

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Coucou, ça va ? Voilà le point de vue de notre héros préféré (enfin du mien). Qui est cette mystérieuse déesse. Que feront nos héros face à elle. Est-ce que les sorciers seront leur allié ou leur ennemi. Que de question dont personne n'a les réponses (enfin sauf moi). À la prochaine. Bisous ❤❤

Échange scolaire à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant