Chapitre 17

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PDV RACHEL :

La première chose qui me vint quand je repris connaissance, c'est une douleur insoutenable dans ma boite crânienne.
Je me rendis ensuite compte que j'étais étalée à même le sol sans rien pour me tenir chaud.

J'ouvris lentement les yeux pour voir un plafond gris rayé par des ombres. Après un effort surhumain j'arrivai à me redresser et je me remarquai alors que je me trouvais dans une cellule de prison.

Pourquoi étais-je dans une cellule ? J'essayai de me rappeler comment j'étais arrivé ici. Rien à faire. Et ce fût à ce moment là que je me rendis compte de quelque chose d'affreux.

Je m'étais posé une question à laquelle tout le monde peut répondre et que personne ne se pose. Et pourtant j'étais dans l'incapacité de donner la réponse.
Je m'étais demandé : Quel est mon nom.

J'avais perdu la mémoire ?
La peur commença à s'emparer de moi. Qui étais-je ? A quoi ressemblais-je ? Qui étaient mes parents, ma famille ? Avais-je des amis ? Savaient-ils où j'étais ? Comment s'appelaient-ils ? Où est-ce que je vivais ? Avais-je de bonne note ? Quel âge avais-je ?

Je n'en savais rien.
Pourtant la seule chose dont j'étais sûre, c'était qu'il fallait que je sorte d'ici. Mon instinct me criait que je danger. Je n'avais rien à faire ici.

J'entendis une porte s'ouvrir dans le couloir. Des bruits de pas.

                 - Mes respects votre grâce, fit une voix grave.

Les pas se firent de plus en plus fort, signe que la personne se rapprochait. Je tremblais de tout mon-être. Je priais pour que ce soit une erreur, que la personne qui s'approchait s'étonne de me voir ici. J'espérais qu'elle me laisserait partir.
Oui et après ? Je ne savais pas où aller. Je ne savais même pas où j'étais !

Une ombre apparut sur le mûr du couloir. Elle était épaisse et difforme. Elle avançait lentement. J'étais de plus en plus terrifiée.

Enfin elle apparut dans mon champ de vision. C'était, une jeune femme qui aurait pu être très belle si elle n'était pas aussi pâle. Elle était entourée d'une sorte de fumée noire qui semblait happer la faible lumière au alentour. Elle avait de long cheveux châtains qui lui retombaient sur ses épaules et des yeux marron qui semblait ne pas me voir.

Elle sembla se réveiller puis elle secoua la tête et se concentra sur moi. Son sourire me glassa le sang, il n'avait rien de chaleureux. Je compris que ce n'était pas une erreur et qu'elle ne me laisserait sûrement pas partir.

                   - Rachel, ma chérie, tu es réveillé !

Je sursautai en entendant ce nom. Rachel. C'était mon prénom ? Je regardais la dame devant moi. Je brûlais d'envie de lui poser plein de question mais je préférerais ne pas lui montrer ma perte de mémoire en tout cas pas dans l'immédiat. Je restais donc muette en attendant.

                   - Tu dois sûrement te demander où est-ce que nous nous trouvons ? Reprit-elle.

Je hochai lentement la tête. Elle sourit de plus belle.

                   - Nous sommes dans le cachot de ma prison.

Je fronçai les sourcils.

                    - C'est un peu étrange certe, mais ne t'inquiète pas, tu n'as pas vraiment besoin de le savoir.

J'entendis un rire au fond du couloir. Mon coeur battait de plus en plus fort. Je ne voulais pas être là.
La jeune femme aux airs de sorcière s'approcha des barreaux. Elle planta ses yeux dans les miens. Je reculai un peu.

                    - Tu es tellement faible, dit-elle. Enfin tu n'es qu'une mortelle après tout.

Je ne sais pourquoi mais ce qu'elle me disa me mit vraiment en colère. Je lui lançai regard noir qui la fit rire. Elle avait un rire glaçant qui me terrifiait. Toutes les pires choses au monde étaient mélangées dans son rire.

                    - Reste bien tranquille petit appât, dit-elle en partant, je suis sûre qu'on se reverra bientôt.

Elle retourna sur ses talons et remonta le couloir jusqu'à la porte.

                    - Et ne tente rien, me dit-elle avant de sortir définitivement, de toute manière, tes amis sont sûrement déjà en route pour "essayer" de te sauver. Ahahahahah !

La porte claqua.
Je me ralongea sur le dos. J'avais envie de pleurer. Je ne me rappelais même pas des "amis" qui devaient venir me sauver.

Drago viendra me sauver.

Je me relevais précipitamment. Un nom m'était venu naturellement en pensant à ça. Drago, Drago. Quel nom ! Très original.

L'excitation me gagna. Je me souvenais de quelques chose au moin. Je me demandais bien à quoi il ressemblait. Étions-nous plus que des amis ?

Je m'endormis dans un coin en rêvant de lui et en essayant de mettre un visage sur ce nom.

Je fus réveillée à coups de bâton sur les barreaux. Je relevai en sursaut pour apercevoir un des gardiens me tendre un morceau de pain. Il me le balança au visage et j'eus à peine le temps de le récupérer avant qu'il ne touche le sol.

                     - La maîtresse a dit : nourrir mioche, grogna-t-il, alors je nourrir mioche.

Cette sorte de goblin, ou je ne sais qu'elle espèce farfelue, me regarda dédaigneusement. J'en fis de même. Il était plutôt petit, 1m30 tout au plus. Il avait un ventre avec des dimensions incroyable par rapport à sa taille. Il portait une tenue de garde trop fine pour lui, ce qui accentuait sa rondeur.  Il avait au pied des chaussures trop grande pour lui et sur sa tête, se tenait un chapeau qui pouvait tomber à chaque instant mais qui par miracle restait à sa place.

Il reparti s'asseoir devant la porte du couloir pendant que je mangeais mon pain avec appétit. Je ne m'en étais pas rendu compte avant mais je mourrais de faim. Malgré son goût immonde je dévorais mon pain avec voracité.

Une fois fini, je m'assis dans un coin. Il n'y a rien pour m'occuper dans cette endroit. Pas un lit, pas une chaise, pas de livre. Rien ! Je soupirai.

Soudain une idée germa au fond de mon esprit. C'est bon je savais comment sortir d'ici.

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Bonjour, comment ça va.
Mais ne serions nous pas le lendemain de la sortie du dernier chapitre ?? Mes dieux mais c'est incroyable. Suis-je malade ?
En tout cas j'espère que ce chapitre vous a plu. De l'action s'annonce dans les prochains chapitres. À plus
Bisous ❤❤

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