Chapitre 16

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"Je bois seulement du champagne à deux occasions. Quand je suis amoureuse et quand je ne le suis pas."

- Coco Chanel

Il était presque vingt heures quand Sasuke entendit son père l'appeler pour venir manger

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Il était presque vingt heures quand Sasuke entendit son père l'appeler pour venir manger. Il posa son livre sur sa table de chevet et descendit les escaliers d'une marche nonchalante. Il était fatigué, relire ses cours toute la journée lui avait demandé beaucoup d'effort. Surtout que c'était samedi, il avait fait beau toute la journée, il aurait aimé partir à la mer comme ces amis, cependant Sasuke ne pouvait pas en espérer autant.

Une fois assis face à son paternel, il sentit un malaise général quand il releva ses yeux vers sa famille. Itachi esquissait un léger sourire, et sa mère fixait son assiette un peu gênée.

- Sasuke, tu es déjà en pyjama ? Susurra-t-elle pour lui faire comprendre que c'était pas une tenue convenable.

Celui-ci avait totalement oublié, il avait passé la journée ainsi, mais vu que ses parents rentraient tard, il n'avait pas pensé à se rechanger pour eux. Quelle erreur de débutant pensa-t-il.

- Je suis désolé, je n'avais pas remarqué. Répliqua-t-il la tête basse alors qu'il essayait de couper sa viande.

Celle-ci lui résistait parce que son couteau n'était pas adapté. Il lui aurait fallu une vraie lame, il avait l'impression de découper du beurre... Il vit de l'autre côté de la table, Maria qui triait du courrier dans l'arrière pièce en silence. A cette heure-là, elle s'occupait généralement des courriers du père de Sasuke, histoire de jeter les publicités avant qu'il s'énerve contre elle. Il préféra ne pas la déranger pour faire changer son couteau, ainsi il quitta la table de lui-même mais son père fronça des sourcils l'obligeant à se rasseoir aussitôt.

Ils avaient toujours mangé sans échanger un mot, cependant là, le noiraud arrivait à sentir que l'ambiance n'était pas juste silencieuse. Elle était nauséabonde.

- Tu ne quittes pas la table comme ça. Répliqua-t-il froidement en se servant du vin.

Sasuke prenait sur lui pour ne rien dire, rester docile, mais par moment, cette épreuve le poussait littéralement à bout. Il savait pas conséquent qu'il avait un seuil de patience très élevé. Enfin, avec son paternel, parce qu'avec les autres, c'était plutôt l'inverse. Sasuke ne laissait plus rien passer.

- Chérie, as-tu pu prendre tes congés ? Demanda sa mère en se tournant vers son époux d'un sourire cristallin.

- Oui, nous allons pouvoir y déposer Sasuke quelque jours, le temps qu'Itachi parte en Espagne pour voir ses amis. Répondit-il d'une voix grave.

Quand le noiraud comprit de quoi il s'agissait, il se sentit soudainement livide. Il n'avait aucune envie de se retrouver seul au Vatican alors que son frère se prélasserait tranquillement à Madrid en compagnie de ses amis. Pourquoi était-il toujours celui qui subissait ? Il avait constamment l'impression d'être la tête de turc. Dès qu'une chose les dérangeaient, ils se défoulaient sur lui.

Les dix commandements | NarusasuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant