Chapitre 3

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"Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans."

- Socrate

Alors c'est à ça que ça ressemblait ? Florence paru aux yeux de Naruto plus petite encore que sa chambre

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Alors c'est à ça que ça ressemblait ? Florence paru aux yeux de Naruto plus petite encore que sa chambre. Comment pouvait-il passer d'une vie totalement exubérante et luxueuse, à Brighton à cette petite montagne où il n'y avait que des villas immenses et des fils à papa. Oui, dire ça, alors que lui-même vivait au crochet de la richesse de ses parents était hypocrite pourtant il sentait déjà un fossé entre lui et les habitants de cette ville noble. Naruto était figé dans la voiture, et à part contempler sa future demeure, il ne parvenait pas à faire grand chose d'autre. Son chauffeur, qui lui était toujours autant inconnu, ne disait rien et le fixait dans le rétroviseur intérieur de la limousine. Peut-être attendait-il quelque chose ? Quel abruti...

- Hum... Se racla-t-il la gorge comme pour le réveiller. Peut-être pourriez vous m'ouvrir la porte nan ?

L'homme le détailla sans subtilité, et finit par sortir pour faire le tour et arriver jusqu'au blond. Sans attendre une seconde de plus il ouvrit la porte de celui-ci. Nonchalamment, il sortit ses longues jambes du véhicule et porta un regard dédaigneux vers l'autre toujours pantelant. Qu'est-ce qu'ils étaient énervants les hommes de main de son père, de vrais moutons silencieux et sans vie. Aucun n'auraient osé l'envoyer paître, et ça il en profitait nettement. 

- Restez pas là à rien faire, sortez mes valises. S'exclama le blond en lui crachant presque au visage.

Il s'exécuta et ouvrit le coffre sous ses ordres. Naruto le regarda faire toujours, et alors qu'il s'avançait jusqu'au seuil de la porte, l'autre posa les bagages à ses pieds docilement. Il eut un silence plutôt gênant et quand enfin Naruto se dit qu'il serait bien d'y mettre fin, l'homme fit demi-tour.

- Au revoir, monsieur.

Sans rajouter quoique ce soit, le blond l'observa entrer à nouveau dans la limousine et poussa un soupire de soulagement sans même s'en apercevoir.

"Et bah c'est pas trop tôt" pensa-t-il. Il avait réussi l'exploit de le mettre mal à l'aise et pour y arriver, il fallait être sacrement fort. Alors qu'il ouvrit la porte sans s'annoncer au préalable, il tomba nez à nez avec un vieil homme, dont les yeux étaient soigneusement maquillés de rouge. Malgré les années qui semblèrent avoir ridées sa peau, il avait un certain charisme. Il portrait un kimono ocre et gris poudré qui recouvrait l'ensemble de sa silhouette, alors que sa chevelure épaisse tombait en cascade dans son dos. Honnêtement, on aurait dit un vieux sage qui serait resté des années dans les montagnes. Même Naruto eut d'abord du mal à critiquer quoique ce soit de son physique, si ce n'est ce sourire stupide qui étirait ses lèvres.

Les dix commandements | NarusasuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant