Chapitre 5

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"Vous me demandez ce qu'est le nirvana. Je répondrais : une certaine qualité d'esprit."

- Etienne de la Boetie

Naruto entendit quelque tintements retentirent à sa fenêtre alors qu'il se réveillait à peine

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Naruto entendit quelque tintements retentirent à sa fenêtre alors qu'il se réveillait à peine. Cela faisait deux jours qu'il était arrivé à Florence et sa ville allait déjà le rendre chèvre. Déjà il y avait cette foutue église qui faisait un bruit monstre, il avait l'impression qu'à tout heures de la journée elle était en activité. Ensuite, Jiraiya, le fameux "ami" de son père était plus qu'insupportable. Dès qu'il restait plus d'une heure dans sa chambre, il venait toquer comme si le blond était mort puis lui trouvait une tasse énervante à effectuer. Hier, il avait dû tondre la pelouse, et aujourd'hui il ne voulait pas savoir ce qui lui réservait.

Enfin, c'était à ce moment là, quand il s'amusait à passer cet engin infernal (alors qu'en passant, la jardin se portrait très bien) qu'il avait entendu les voisins, enfin plus des voisines discuter. Naruto était quelqu'un de curieux naturellement, enfin cela ne put que se décupler quand il avait découvert qu'il était le sujet même de leur discussion. Le fameux "voisin" anglais. Au début ça l'avait fait un peu rire d'entendre cette jeune fille rapportait les derniers ragots de leur voisinages à son sujet, et puis vint cette voix aussi glacial que possible. Étrangement Naruto avait ressenti le besoin de voir à quoi pouvait ressembler ces personnes qui débattaient, alors qu'en temps normal il n'en n'aurait eu que faire. Depuis aussi longtemps qu'il s'en souvenait les gens avaient toujours dit toutes sortes de choses à son sujet, que ça soit positif ou négatif, et il n'en n'avait jamais vraiment tenu rigueur.

C'est alors qu'il avait, en escaladant légèrement le mur qui le séparait de ses voisins, aperçu cet étrange jeune homme planté devant une fleur. S'il n'était pas si inculte, il aurait pensé aussitôt au Petit Prince qui était amoureux de sa rose. Pourtant, le jeune homme à qui il avait affaire de semblait pas franchement épris de compassion pour le végétal, d'ailleurs il l'observait plus comme un problème embêtant dont il fallait vite trouver une solution.

Naruto n'avait pas arrêté de repenser à ce regard noir et désagréable. Son voisin était un genre de gosse de riche (lui aussi en était un et alors ?) qui prenait les gens de haut et ne semblait pas vraiment résolu à avoir des amis. C'est qu'il avait lui-même dit.

Alors qu'il descendit tranquillement les escaliers de cette immense villa, il tomba nez à nez avec la fameuse Tsunade. Il avait réussi à éviter cette femme ces derniers jours pour la simple et bonne raison qu'elle était toujours vachement occupée. En même temps avec un feignard comme Jiraiya, celle-ci devait certainement en baver.

- Ah tiens, Naruto, s'exclama-t-elle alors qu'elle attendait en bas des marches le regard vif. J'ai besoin que tu ailles me chercher du pain, des oeufs et des légumes pour ce midi au marché.

Les dix commandements | NarusasuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant