La chasse est ouverte!

920 62 3
                                    


- HARRY POTTER JE VAIS TE TUER ! cria un charmant blondinet d'une douzaine d'années alors que le dit-Harry Potter si méchamment menacé de mort entrait dans leur pièce 'secrète', Rhiannon juché sur son épaule.
- Qu'est-ce que j'ai encore fait ?
- Tu n'as pas légèrement oublié de me dire quelque chose ? Que tu étais un FOURCHELANGUE par exemple ?
- Euh.. oups ?
- J'y crois pas ! J'essaye de t'engueuler, là, et la seule chose que tu trouves à me dire, c'est 'oups'. T'es désespérant.
- Je sais.
Le blond s'affala sur un des fauteuils – verts –.
- Toute l'école ne parle plus que de ta performance en duel. Etant donné que tu as tenu tête à Rogue et que tu parles Fourchelangue, tout le monde est persuadé que tu es Son Héritier.
- Peut être. Comme ça, je peux faire mon enquête pour déterminer si quelqu'un parmi les élèves est son héritier.
- Apparemment, quelqu'un est mort la dernière fois que la Chambre a été ouverte.. C'était il y a cinquante ans.


Harry haussa les épaules.
- Cela m'étonnerait que l'Héritier soit le même. En d'autres circonstances j 'aurais soupçonné Lockhart.. Mais là... Je refuse de croire que ce blond égocentrique ait la moindre ascendance avec Serpentard.
- Idem.. Mais souviens toi de Quirell.
Harry secoua la tête.
- Il y avait des signes chez Quirell.. Mais j'étais tellement obnubilé par Rogue que je n'ai pas cherché un autre coupable.
- .. Lockhart comme ayant un cerveau, est en effet perturbant.
- TRES perturbant.


Harry retournait dans la Salle Commune des Gryffondor. Les bruits qui l'accompagnaient partout l'amusait énormément.
- Tu crois que c'est Potter ?
- Réfléchis, Hannah. Il parle Fourchelangue et tout le monde sait qu'il n'y a que les adeptes de la Magie Noire qui le savent.
- Mais il a vaincu Tu- Sais-Qui.
- Personne ne sait comment..
Harry sourit. Ils n'étaient pas si loin de la vérité. Sauf que ce n'était pas lui qui ouvrait la chambre. Et c'était bien dommage.
- Salut vous deux.
Il regarda avec un sourire les têtes des deux Pouffsoufles verdir de terreur. Ils bégayèrent un bonjour.
- Salut.. Potter.
- Vous n'auriez pas vu Justin ?
Les deux Poufflsoufle écarquillèrent les yeux.
- P-Pourquoi ?
Harry leur jeta un regard désabusé.
- Pour le tuer ? Mais non crétins ! Pour m'excuser de lui avoir flanqué la frousse. Mais c'était le seul moyen d'empêcher le serpent de lui sauter dessus.
- On a vu ce qu'il s'était passé ! Tu as lancé le serpent vers lui !
- Vous savez ce que j'ai dit ? Tiens donc, vous parlez Fourchelangue ?
Les deux Pouffsouffles se mordirent les lèvres. Avant de s'enfuir à toutes jambes. Harry secoua la tête, blasé par autant de stupidité.


Le jeune garçon accéléra le pas. Il avait fini les cours et il en était bien content. Il marchait dans un des longs couloirs de Poudlard. Il en avait parcourut la moitié. D'ici une dizaine de minutes, il serait dans son dortoir à bâcler ses devoirs pour récolter une des meilleures notes de la classe.
Au détour du dit-couloir, un spectacle des plus étranges l'attendait.
Nick Quasi Sans Tête... Flottait à une quinzaine de centimètres du sol. Loin du gris perlé habituel des fantômes de Poudlard, il ressemblait maintenant à une épaisse fumée noire, immobile et horizontale. Sa tête était à moitié décollée. Et ses yeux étaient agrandis par la stupeur la plus totale. Derrière lui, tout aussi surpris se trouvait Justin Finch Fletchey.
Regardant aux alentours, totalement secoué, Harry ne vit personne d'autre dans le couloir. Seules de longues rangées d'araignées qui s'enfuyaient à toute vitesse 'peuplaient' le couloir.
Harry resta là à les contempler, semblant réfléchir.


- Qu'est-ce que tu mijotes petit pote Potter ? demanda la voix caquetante de Peeves.
- Tais toi débile. Et cours prévenir les profs, répliqua Harry en lui montrant le fantôme des Gryffondor.
Peeves ouvrit des yeux ronds avant de se mettre à hurler.
- ATTAQUE ! ATTAQUE ! PERSONNE N'EST A L'ABRI PAS MÊME LES FANTÔMEEEEEEEUH ! SAUVE QUI PEUT ! LES FEMMES ET LES ESPRITS D'ABORD ! ATTAAAAAAAQUE !
Harry haussa les épaules. Quel crétin. Mais quel crétin.

In sanguine verita (Les liens du sang)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant