- Tu es certaine que c’est ici ? Me demanda Simrann.
- Oui c’est ici ! Je ne suis pas folle !
Nous nous trouvions tous dans la clairière que m’avait indiqué mon sommeil. Nous étions venues en empruntant le ciel, avec les dragons. Les loups eut qui n'en n'ont pas nous avaient suivi du sol. Avant notre départ, Ork nous avait confié qu’il nous suivrait jusqu’ici. Il se trouvait juste devant moi. Quand à moi justement, j’étais au centre de la clairière. La plus part des guerriers, mis à part Ork Laïo et moi, se trouvait encore sur leur monture. Ils savaient à présent que je pouvais leur montrer le chemin à suivre.
- Essaie de te souvenir des événements Hanna, me conseilla Ork.
Furieuse, je me levai d’un bond.
- J’étais là, à la même place. L’eau est venue seule.
- D’où ? répéta t-il une ultime fois.
- Je ne sais pas, je n’ai pas pu le voir exactement. D’abord du ciel puis ensuite, de la Terre.
- Alors peut être faut-il l’amener d’abord, puis ensuite le lac se formera seul.
- Je ne sais pas, avouais-je.
« Ne t’énerves pas, ça n’arrangera rien » me dit Tolan.
« C’est facile à dire, tout le monde attend que je trouve LA solution »
« Et si tu l’avais déjà ? La solution ? » Questionna t-il.
Je cherchais dans ma mémoire quelque chose qui aurait pus m’aider. Puis mon pendentif me revint en mémoire. Il ressemblait à une larme n’est-ce pas ? Peut être devais-je me servir de cet objet ? Mais comment en être sûr ? La créature m’avait confié que cet objet était important.
« Essaies autre chose avant cela, répéta Tolan. Ce serait du gâchis »
Je soupirais.
Tolan s’approcha de moi. Son visage était à côté du mien. Je sentais son souffle s’abattre sur moi. Il était tellement grand, que sa tête paraissait faire deux fois ma taille. Il se rapprocha du sol, flairant son odeur.
« C’est, répugnant, on dirait l’odeur d’un poisson mélangé à celui des hommes » se plaignait t-il.
« Vraiment ? De poisson ? »
« Oui, ou de quelque chose qui vit dans l’eau en tout cas »
« Tu penses qu’il faut creuser ? »
« Je ne sais pas » admit-il fixant le sol.
Il ne mit pas longtemps à vouloir en avoir le cœur net. Il tendit sa puissante patte et retourna un peu la Terre. Elle se faisait humide. Cette fois, il creusa franchement, créant un trou dans le sol. Il était toujours aussi humide, et pourtant il n’avait pas plu depuis trois jours.
- Vous y êtes presque, encouragea Ork.
- Et si… tenta Laïo. Je me retournai tout comme Ork et Tolan
- Si l’on versait de l’eau, ça pourrait marcher. Tu as dit que l’eau venait du ciel, au début.
- Oui, mais par petites gouttelettes, comme si de l’eau glissait d’un feuillage ou que quelqu’un pleurait… Décris-je un peu mieux.
- Que quelqu’un pleurait ? répéta Ork.
- Tu crois qu’il faut que quelqu’un pleur et verse des larmes ? répéta Laïo.
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FantasyUne fois la frontière franchie, Nihal fixa attentivement la voiture. Un éclaire doré parcourut son regard, la voiture explosa. Ils ne perdirent pas de temps pour nous dire de retourner dans la clairière. Pour le reste, nous n'en seront rien. De tout...