Différents

Chapitre 6

C'était un jour comme les autres: ensoleillé. Je venais de me réveiller dans ma petite maison située en campagne. Spencer n'était pas là, elle devait être partie plus tôt. Tout était beau, très beau. Les rayons de soleil traversaient les fêntres pour éclairer les différentes pièces de la maison. Celles-ci semblaient immédiatement plus grandes. C'était aussi très calme, tellement calme, on ne pouvait qu'entendre quelques chants d'oiseaux apaisants. Je m'étais levée, et marchais jusque mon salon sans le vouloir, comme si mes pas me guidaient dans le bon chemin. Plus rien en m'apparetenais, mon corps agissait sans que je lui demande quoi que se soit, mais ce n'était pas grâve. C'était beau. Une fois dans le salon, tout était toujours calme, peu être même trop calme. La pièce avait un peu changée: les meubles n'étaient pas tout à fait les mêmes, il y en avait moins aussi et certains avaient changé de place. Je me sentais bien, je n'avais mal nul part. Je ne pensais à rien, je me contentais de regarder. Soudain me tête se tourna vers la porte. Celle-ci m'apparût comme un démon au milieu de nul part. Elle était haute, large et rouge. Au centre, un peu plus en haut, se trouvais un rectangle de verre protégé par un petit grillage noir. Je ne voyais rien de là où j'étais mais petit à petit le calme fût perturbé. Le chant des oiseaux avait céssé et les rayons de soleil étaient moins important qu'auparavant. Mes jambes avancèrent, l'une après l'autre jusqu'à la porte, mais je ne voulais pas je n'avais pas envie de voir ce qu'il y avait de l'autre côté ! Stop ! Avais-je envie d'hurler. Mais rien ne se passait : je ne contrôlais plus rien. Je continuais d'avancer comme un pantin que l'on maniait avec des ficelles. Brusquement des cris, lointains, me parvinrent. Certains demandaient de l'aide, d'autres criaient pour se donner du courage. D'autres encore donner des ordres : " Par ici un autre ! " Hurlait une voix grave. Une femme pleurait, un enfant appelait les siens. Je n'étais plus aussi sereine, maintenant j'avais peur. Il ne fallait pas que j'ouvre la porte, je ne pouvais pas ! Mes jambes ne m'obéissaient pas elles avançaient encore et encore. Elle était là, devant moi. Ma main tendue, je tournais doucement la poignée, celle-ci émit un petit "clic" lorsque je l'ouvris.

                                                           * * *

Mon réveille fût accueilli par des chants d'oiseaux. Ce n'était pas les mêmes que tout à l'heure, ceux-ci étaient plus doux et ne présageaient rien de mauvais. J'eus du mal à ouvrir mes yeux et pris quelques secondes à me rendre compte de où j'étais. J'étais allongée et au dessus de moi il n'y avait que de la roche. J'étais dans une grotte. Je pris du temps à m'asssoir. Dehors le soleil s'était déjà levé, la journée n'était pas mauvaise et l'orage était passé. Je ne me souvenais pas de tout. Seulement que je devais partir à l'assemblée, la veille, ou il y a quelques jours même ? Il y avait aussi eu un mauvais orage, puis plus rien. Soudain, un homme grand jeune et musclé apparut à l'entrée de la grotte. Je ne réagis pas, sauf pour m'assoir, mais j'ai immédiatement aperçus ses yeux : ils étaient bleus transparents, quasi inexistants mais magnifiques. Il avait aussi deux dents plus grandes que les autres, mon premier réflêxe fut de porter ma langue sur mes dents. Elles n'avaient pas d'irrégularités, j'étais sous forme humaine, et heureusement.

Mais cela voudrait-il dire qu'il s'est avanturé sur notre territoire ? Préparait-il quelque chose ? Ou était ce moi qui n'était pas au bon endroit ?

Il s'avança vers moi, souriant. Il s'assit sur une roche plus élevée que les autres, je ne pus m'emêcher de le fixer pendant un long moment. Il était blond et assez beau. Ses yeux, de cette couleur, mettaient son visage en valeur, très en valeur. Il me semblais l'avoir déjà vu quelque part. Il continuait à sourire tout en me regardant, mais je ne dis rien. Ce fut lui qui engagea la conversation, d'une voix mélodique: