J'étais seule, il faisait froid. Je n'avais qu'un petit poignard sur moi pour me défendre. Le sol était humide, le ciel était sombre. Je restais immobile, les yeux fermés. J'entendais le son des gouttes de pluies qui glissaient le long des feuilles des arbres. Peu à peu je réussis, avec un peu de mal, à ouvrir les yeux. La nuit était tombée depuis peu. La forêt autour de moi était comme endormie. J'entendis une chouette non loin. Je la cherchais déséspérément du regard mais ne la vis nul part.
Étrangement, le temps s'accéléra. Le jour se leva et atteint le midi en quelques secondes seulement. Je regardais autour de moi, cherchant le moindre indice du lieu où je me trouvais. Mais il n'y avait aucun animal, aucun repert, rien. Je me mis à avancer, lentement, observant chaque recoin. Il faisait de moins en moins froid, j'avais presque chaud. Encore une fois, le temps s'accéléra. La nuit retomba. Je ne comprenais pas comment celà était possible, je me sentais un peu perdu. Je tournais sur moi même, effrayée à l'idée de voir apparaître quelque chose de dangereux. Derrière moi une branche craqua, ce qui me fis sursauter. Pour uoi fallait-il toujours qu'elle craque derrière moi ? Il n'y avait toujours rien, j'étais figée. Cette endroit avait beau me faire un peu peur, même beaucoup, je me mis tout de même à avancer. A la fois déterminée et curieuse de découvrire ce qui s'y trouvait et à la fois éffrayée de ce qui m'attendais.
Je continuais à avancer. Je savais que je rêvais, et que, en théorie, je ne pouvais pas être blessée dans un rêve. Mais je ressentais tout, comme si j'avais été transportée dans un autre monde. Je sentais mes pas, le vent, s'il y en avait, je sentais le parfum des fleurs, celui de la pluie. Je ne ratais rien, aucun détaille jusqu'au moins pertinent. J'étais aussi maître de mes faits, et par moment mes pas me forçaient à avancer. Cette fois-ci j'avancais parce que je le voulais. Bientôt, je vis de moins en moins d'arbres, et apperçus un tout petit point d'eau devant moi. La lune se trouvait juste au dessus de celui-ci, pleine. J'avançais lentement, sur mes gardes.
Une fois au bord, je me penchais, puis m'assis ne voyant rien, les pieds dans l'eau. Je regardais mon reflet dans l'eau bleu fonçée. Je ne comprenais pas bien pour qu'elle raison mon rêve m'avait emmené ici. J'entendis une nouvelle fois la chouette crier. Je levai la tête, elle n'était pas là. Soudain, alors que je regardais devant moi, quelque chose s'aggripa à ma cheville, me tirant. Je poussai un crie de stupeur, et regardai ma jambe. Il n'y avait rien, absolument rien mais pourtant je le sentais, quelque chose me tirait. J'avais beau me débatre, la moitié de mon corps était déjà dans l'eau, elle était bien plus profonde que ce qu'elle en avait l'aire. La chose continua de tirer, je m'aggripais à l'herde, les doigt enfoncés dans le sol pour ne pas plonger. L'eau m'arrivais jusqu'au cou.
Je levai la tête, la chouette se trouvais juste devant moi.
- Hanna ? Lèves toi !
J'ouvris les yeux, Spencer me demandais de me lever. Je m'assis seulement encore un peu sonnée par mon cauchemar.
- Ça va ?
- Oui, oui ça va, répondis-je la voix faible.
Allen et Saruk me regardaient du coin de l'oeil, il n'y avait personne d'autre avec nous. Avais-je une tête aussi horrible que ça ? Spencer me tendis gentiment mon épée. Je me mis debout, la pris et la rangea, la remerciant au passage. Saruk descendis, son frère le suivent. Je fis signe à mon amie de passer devant, et la suivis. Lorsque j'atteris en bas, d'un bond, j'eus mal à ma jambe. La même que celle qui avait été attrapée dans mes songes. Je la regardais, elle était sec, intacte. Mon mal passa vite sur le chemin. Nous nous dirigions dans la clairière des dragons pour partir à la frontière à l'est. Je me mis aussi à vérifier si j'avais toujours toutes mes armes. Je repensais à mon rêve, vraiment étrange. Cet endroit existait-il vraiment ? Si c'était le cas je n'y retournerais pas !
VOUS LISEZ
Différents
FantasyUne fois la frontière franchie, Nihal fixa attentivement la voiture. Un éclaire doré parcourut son regard, la voiture explosa. Ils ne perdirent pas de temps pour nous dire de retourner dans la clairière. Pour le reste, nous n'en seront rien. De tout...