La soirée avait été pour moi très longue. J'étais restée en compagnie de Spencer et Edmond jusqu'à la patrouille du soir à la frontière. Je n'avais rien dis à Edmond, ou même à Spencer à propos de mes rêves. Mais je le savais maintenant le fameux magicien que je cherchais été mon ami, Edmond. Comment pourrais-je donc lui dire cela ? Et comment pouvais-je aussi parler de tout cela à Spencer ? De plus il y avait aussi ses parents, et les miens. Les questions n'arrêtaient pas de ce multiplier depuis quelques temps, mais d'un autre côté beaucoup de réponses venaient aussi. Ce qui me soulageais.
Nous venions tout juste de partir à la frontière. Laïo menait la troupe, quand à moi je me trouvais au fond accompagnée de ma meilleure amie. Nous courions à travers la forêt.
Un fois arrivés, nous nous étions dispersés comme à notre habitude pour pouvoir mieux surveiller le chantier. La distance à couvrir n'était pas bien grande, je pouvais donc aperçevoir tout les guerriers de là où j'étais. Spencer était avec moi. Laïo lui se trouvait assez loin, et tant mieux. Quand aux autres ils étaient par deux ou seuls tout autour de nous.
Je regardais la frontière. Nous étions, dans la forêt, les seuls à pouvoir aperçevoir la barrière magique de la frontière. Elle était translucide avec quelques reflet roses.
- Tu ne trouves pas qu'elle s'est affaiblie ? demandais-je à ma voisine tout en regardant la barrière.
Celle-ci l'orbserva longuement avant de répondre.
- Peut être, ça n'a pas l'air de déranger en tout cas.
Nous étions restées sans parler quelques temps. Je me mis donc à regarder le trou devant moi. Aucun humain n'était présent puis ce que la nuit était tombée. Normalement, l'unité qui veillait la première partie de la nuit devait aller l'observer de plus près. Notre meneur nous avait expliqué que l'on attendrait un peu, toujours pour plus de sécurité. L'obsurité était présente, et le chantier n'était pas tout à fait à côté de la frontière ce qui rendait notre perception de celui-ci un peu confue. De plus nous devions nous placer plutôt loin de la frontière en elle même. Après encore quelques minutes d'attente silencieuses, Laïo leva la main pour nous faire signe d'avancer.
Chaque individu s'avança alors, toujours discrètement et lentement. Nous nous étions rejoints après la frontière, synchronisés tels des ombres. Laïo avança lentement à la tête du petit groupe. Aucune senteur étrangère n'était présente. Par contre, la puanteur était toujours autant répendue par les humains si ce n'est plus. Leurs machines immondes polluaient l'air, et leurs actes quelconques déformaient le beau paysage qui avait été présent ici. Ils agissaient comme des montres, ils n'arrivaient pas à voir la beauté que la nature leur offre et en profiter sans la détuire. C'est bien pour sa que la nature nous protège et nous parle à tous dans notre petit monde. Enfin, presque.
- Je me demande comment ils sentent lorsqu'ils se lavent, se questionna à voix haute Allen. J'ai entendu dire qu'ils se mettent un liquide sur eux pour sentir bon sa s'appelle...
- Le parfum, Allen, le parfum, répondit Spencer. Et franchement, ils sont tous toujours en train de dire que ça sent la fleur.
- Et ça sent la fleur ce truc ? Renchérit Itan.
- Pas tellement, ça pique le nez des fois.
- Ça va, on s'en fiche, grogna Laïo ne voulant plus nous entendre.
Nous nous trouvions près du trou. Laïo s'arrêta, nous le suivions dans ses gestes. Il regarda autour de lui. La nuit était calme. Devant nous, quelque chose avait comme changé, ou était-ce simplement plus terrifiant de près ? Je m'avançai alors, ne voyant aucun danger. Le creu était bien plus profond que ce que je pensais, comme si les humains voulaient eux aussi savoir ce qu'il y avait sous la terre. Après tout peut être était-ce vrai ? Mes amis s'approchèrent eux aussi un part un. Certains ce méfiant plus que d'autres. C'était la première fois que notre unité s'approchait de ce chantier.
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FantasyUne fois la frontière franchie, Nihal fixa attentivement la voiture. Un éclaire doré parcourut son regard, la voiture explosa. Ils ne perdirent pas de temps pour nous dire de retourner dans la clairière. Pour le reste, nous n'en seront rien. De tout...