Chapitre 7

227 17 6
                                    

Je m'étais levée, et marchais jusque mon salon sans le vouloir, comme si mes pas me guidaient dans le bon chemin. Plus rien en m'appartenais, mon corps agissait sans que je lui demande quoi que se soit, mais ce n'était pas grâve. C'était beau. Une fois dans le salon, tout était toujours calme, peu être même trop calme. La pièce avait un peu changé: les meubles n'étaient pas tout à fait les mêmes, il y en avait moins aussi et certains avaient changé de place. Je me sentais bien, je n'avais mal nul part. Je ne pensais à rien, je me contentais de regarder. Soudain me tête se tourna vers la porte. Celle-ci m'apparût comme un démon au milieu de nul part. Elle était haute, large et rouge. Au centre, un peu plus en haut, se trouvait un rectangle de verre protégé par un petit grillage noir. Je ne voyais rien de là où j'étais mais petit à petit le calme fût perturbé. Le chant des oiseaux avait céssé et les rayons de soleil étaient moins important qu'avant. Mes jambes avancèrent, l'une après l'autre jusque la porte, mais je ne voulais pas je n'avais pas envie de voir de l'autre côté ! Stop ! Avais-je envie d'hurler. Mais rien ne se passait : je ne contrôlais plus rien. Je continuais d'avancer comme un pantin que l'on maniait avec des ficelles. Brusquement des cris, lointains, me parvinrent. Certains demandaient de l'aide, d'autres criaient pour se donner du courage. D'autres encore donnaient des ordres : " Par ici un autre ! " Hurlait une voix grave. Une femme pleurait, un enfant appelait les siens. Je n'étais plus aussi sereine, maintenant j'avais peur. Il ne fallait pas que j'ouvre la porte, je ne pouvais pas ! Mes jambes ne m'obéissaient pas elles avançaient encore et encore. Elle était là, devant moi. Ma main tendue, je tournis doucement la poignée, celle-ci émit un petit "clic" lorsque je l'ouvris.

Les cris avaient disparus. Je me retrouvais à présent dans une forêt, sombre par la nuit mais bienveillante. Tout était redevenut calme, très calme. Je regardais autour de moi, il n'y avait personne, rien. Pas un animal. La lune était pleine au dessus de moi. Cette fois je contrôlais mes pas. J'avancais doucement sans trop savoir où j'allais. C'était tellement calme, paisible. Je me sentais légère mais une inquiétude s'empara vivement de moi. Quelqu'un me suivait je le sentais. Il était là derière. Il fallait que je cours, vite. Mes jambes s'étaient arrêtées d'avancer. Ma tête se tourna lentement derrière moi. Il était là, tout proche. Un craquement de brache combla le vide et fit sursauter mon coeur. Ma tête se tourna brusquement du côté de l'alerte, juste devant moi. Il était là. Juste là. Son visage était devant le mien.

                                                            * * *

Je me réveillai en sursaut. Les yeux grands ouverts, les sens en éveilles. J'avais réveillé Tolan celui-ci se leva, doucement mais il réussit pour tant à me faire sursauter. Je ne me contrôlais plus.

" Mauvais rêve ? "

J'hauchais la tête. J'ouvris la bouche pour le lui raconter mais aucuns mots ne sortaient. C'était tout à fait impossible. Plus rien n'allait.

" Certains songes sont fait pour être racontés, d'autres sont mieux dans le royaume des rêves. Tu comprends ? "

Pour une fois je compris de quoi il parlait. Encore un fois j'hauchais la tête, ne pouvant rien ajouter.

" Lèves toi, j'ai envie d'aller manger " Dit-il, joyeux.

J'attendis qu'il me passe devant pour me lever et le suivre. Il se dirigea, comme d'habitude dans une petite clairière un peu plus éloignée. Edmond et Spencer étaient tout les deux présents. Il y avait aussi beaucoup d'autre dragons, deux grands, l'un vert l'autre argenté, une femelle un peu plus petite de couleur blanche, et un petit dragon, qui possédait des écailles rouge éclatantes.

DifférentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant