Des vacances de Mills

VII- Dans la peau d'un enquêteur

Et voila que Robin avait plein de nouvelles personnes à aller voir et d'énigmes à résoudre. Premièrement il devait essayer de parler à Zelena Mills, puis à Mary Blanchard. Ensuite il devait essayer de trouver qui avait bien pu frapper Regina avant qu'elle ne s'en prenne à Killian et finalement il devait comprendre la mort d'Harry Mills. Tout se bousculait dans sa tête, il ne savait plus ce qu'était le plus important à faire en premier ni même si Mary et Zelena allaient accepter de lui répondre. Il devait trouver une excuse à dire pour les convaincre. Peut-être qu'il faisait un devoir sur ce camp de vacances et qu'il avait trouvé les histoires intéressantes que cachait Regina Mills. Ou alors ce serait mieux de dire qu'il la haïssait et vouait à lui nuire parce qu'elle lui avait fait du mal . Tout dépendrait des personnes qu'il interrogeait.

Voilà que le blond était dans son lit, à ne presque pas avoir fermé l'œil de la nuit. Il avait attrapé son carnet pour y réunir les histoires et témoignages qu'il avait déjà récoltés. Il devait tous noté pour ne rien oublier. Et voilà que Robin De Locksley était passé dans un autre monde, comme si son enquête devenait réelle. Perdu dans son écriture il entendit un bruit venant du couloir. Il fronça alors les sourcils et redressa le regard afin de fixer la porte fermée, qui ne laissait donc aucune vue sur le couloir. Robin posa son carnet pour se lever et il ouvrit directement la porte pour voir ce qui se passait. Il découvrit une Regina en larmes, ramassant comme elle pouvait la petite table qu'elle venait de faire tomber. En apercevant Robin elle laissa néanmoins l'objet qu'elle avait en main pour fuir mais le jeune homme la devança. Et il fit une chose qu'absolument personne n'avait faite depuis bien des années. Il la prit dans ses bras, et la berça doucement pour la calmer. Et Regina ne le repoussa étrangement pas, elle se laissa même pleurer dans ses bras. Elle avait tant besoin de câlin qu'elle n'allait pas repousser le seul qui se présentait à elle. Les seuls bras qui voulaient bien l'accueillir et qui se retrouvaient d'ailleurs être ceux d'un parfait inconnu.

- Viens je vais te faire une tisane okay ? Demanda Robin d'une voix aussi douce que calme tout en commençant à l'entraîner dans sa chambre.

Et Regina se laissa faire tel un pantin inanimé. Une marionnette malléable avec laquelle on pouvait jouer à sa guise. Tout cela nourrissait que plus de questionnement. Il avait comprit depuis un moment que Regina n'était pas aussi glaciale qu'elle le laissait paraître, mais il ne pensait pas qu'elle laisserait autant déborder ses émotions. Il ne désirait que l'aider à aller mieux. Alors il la laissa s'asseoir sur son lit en cachant discrètement son carnet en même temps juste avant d'aller lui faire une tisane dans un endroit reculer de la chambre. Chaque campeur y avait le droit, c'était un petit endroit où il y avait un peu de nourriture et de quoi boire, juste au cas ou. C'était un système obligatoire d'avoir pour limiter les accidents, ou juste permettre un meilleur confort. Il passa quelques minutes avec la tisane avant de l'apporter à la brunette sur son lit qui le remercia d'un léger sourire au travers des perles d'eau roulant sur ses pommettes. Robin ne put s'y résoudre et lui caressa tendrement le dos en la berçant.

- Tu veux me raconter ce qu'il s'est passé ? Demanda-t-il doucement pour ne pas la braquer.

- C'est juste des problèmes de famille, d'amis et de pleins de choses. Trop pour tout te raconter, soupira Regina en posant sa tête contre son épaule. Pourquoi tu fais ça pour moi ? Je veux dire, m'accueillir dans ta chambre, me faire une boisson et me parler ?

- Parce que je laisse rarement une personne dans le besoin. Et là j'ai l'impression que tu as besoin de quelqu'un pour t'écouter. Alors sache que je suis là si tu as besoin. Enfin si tu veux.

Et Regina se redressa en fronçant les sourcils. Elle le fixa un moment dans les yeux mais n'y vit que la sincérité qui en découla. Alors elle ne pu retenir le léger sourire qui apparu sur ses lèvres. D'un geste la jeune Mills effaça ses larmes et prit ensuite une première gorgée du liquide chaud dans sa tasse.