Chapitre 3- Thé et Café

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Ils s'étaient éloignés de la rue mal famé, et avaient rejoint les rues illuminés dans le quartier de la Tour Céleste. Cette dernière s'élevait à quelques pas d'eux, grande et infinis. Kurapika sembla saluer quelqu'un d'un hochement de tête mais, avec le flot de monde, Kuroro ne pût voir qui. Cependant, Chrollo remarqua que Kurapika prenait les devants, le conduisant les dieux savent où.

- Je sais quelque chose de pas très avantageux à ton égard.
- Comme le fait de tuer les gens ?, pouffa l'Araignée.

Les poings de Kurapika se serrèrent et ses lentilles virèrent au marron clairs avant de revenir à leur couleur original.

- Non. Quelque chose de plus spéciale.

Il tendit la main devant lui et Kuroro s'aperçut avec horreur que le Kuruta tenait dans sa main SON LIVRE. Il claqua ses propres doigts, mais rien n'apparut sur sa paume. Le livre que tenait Kurapika était l'original.
"Ce n'est pas normal que le Kuruta puisse le tenir dans ses mains. Il est impossible qu'il remplisse les bonnes conditions pour cela.", pensa Kuroro.
Il sourit et demanda :

- Quand est ce que tu me l'as pris ?
- Quand j'ai sauté sur le toit.

Il fit disparaître le manuel et regarda Kuroro droit dans les yeux. Il s'arrêta et se planta devant lui.

- Lorsque je te traquais, j'ai rencontré pas mal de personne. Mais aucune ne m'ont si bien enseigné que ta famille.

Chrollo pâlit. Il ne s'attendait pas à cela. Et si l'Oeil Écarlate avait rencontré Aylia, il en savait plus que nécessaire sur lui.

- Ma famille est morte, Kuruta.
- Je parle de ta famille adoptive, Lucifer. Il est déstabilisant de voir à quel point l'insaisissable Kuroro Lucifer est... Facile à attraper si l'on va à la Cité Maudite.
- Elle n'est pas dites Maudite pour rien, je ne sais pas comment tu as fait pour en sortir.
- Oh, pas un soucis, fit il avec un haussement d'épaules. Aylia-San m'a aidé. Elle est très chaleureuse.

Il eut un silence nettement plus long que les précédents. Les chasseurs s'observaient avec méfiance, aucun ne voulant être la proie de l'autre.

- Quel est ton marché alors ?, s'inquit le Chef de la Brigade des Fantômes.
- Tu soignes Killua, je me tais. Tu ne le soigne pas, je raconte tes secrets à la Brigade.
- Ils ne vont pas te croire.
- Oh si, tu vas voir que j'ai des arguments très pointilleux.
- Et Mon Livre ?
- Oh. Simple pression en plus. Il a l'air très intéressant, peut être que j'y jeterais un coup d'oeil.

Le blond reprit son chemin.

- Tu es si sur de ton plan, Kurapika ?
- Malheureusement, je ne suis jamais sur de rien lorsque ça touche à toi, à part le fait que je veux de tuer. Je te laisse deux heures de réflexion.

Ils se dirigèrent vers un café. Kuroro regarda Kurapika.

- Tu m'as emmené ICI ?
- Un thé ne fais pas de mal. Et je ne t'ai jamais demandé de me suivre.

Kuroro secoua la tête en pouffant.

- Bien, comme tu veux.

Ils entrèrent dans le petit restaurant et s'assirent à une table. Kurapika commanda un thé vert à la menthe tandis que Kuroro pris un café noir.
Le premier était tendu, veillant à ne pas céder à la haine que lui inspirait celui qui était en face de lui.
Le deuxième, lui, était parfaitement à l'aise. Il s'amusait de la méfiance du jeune envers lui.

- Comment as tu récupéré ton Nen ?, demanda Kurapika en soufflant sur le thé que l'on venait de lui apporter.
- Un exorciste est...
- Je sais que c'était un exorciste!, s'indignia Kurapika. Je te demande comment il a fait pour te débarrasser de mon Nen.
- Tu ne crois tout de même que je vais te le dire?, se moqua Chrollo.

Le Kuruta se plongea dans ses pensées. Tellement que lorsqu'il porta le thé à ses lèvres, il oublia la température malheureusement très élevé de la boisson. Il s'éttoufa et toussa.
- Ah ! Foutu chaleur.

Il fusilla le verre du regard. Kuroro réprima un sourire moqueur et but une gorgée de son café.

- La chaleur...

Le blond se leva brusquement, les yeux brillants.

Ennemi juréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant