Ennemi juré

Chapitre 9 - Musique

PDV Kuroro
Je dormais, fatigué après toutes les émotions d'aujourd'hui, quand je reçus un coup dans les bijoux de famille.
Je me réveillais immédiatement et me pliai en deux en geignant.

- Mais c'est quoi ton problème, le tournesol !, grognais je.

Je m'apprêtais à l'engueuler mais je remarquais qu'il était toujours en train de dormir et qu'il semblait visiblement en plein cauchemar. J'haussais les épaules le laissant souffrir, toujours furieux qu'il m'ait réveillé si violemment.

Mais au moment où je me relevais du lit pour me rincer le visage, Kurapika m'agippa le poignet et me fixait de ces yeux, ces yeux qui m'avaient séduit dès que je les avaient aperçus. Ils étaient d'un rouge si éclatant, si électrifiant... Des étincelles rouge-or et ambre-pourpre, ainsi que des flammèches orange vif, tournoyaient, explosaient et se déchaînaient dans ses iris écarlates.

Je repérais aussi la terreur et la douleur qui les animaient.
Je ne saurais dire si je ressentis de l'excitation à leur vue ou de la surprise.
Je ne saurais même dire comment c'est passé ce qui s'ensuivit.

Tout ce que je peux raconter, c'est que j'ai finis par le serrer à lui briser les côtes entre mes bras - eh bien oui ! Le réveil qu'il m'a offert n'a pas été oublié !- et a murmurer des petites paroles douces comme : " tu veux bien me laisser t'arracher les iris si je te réveille ?" (NDA : Sûr mon gars il acceptera 👌)

A un moment, ses convulsions cessèrent et il se détendit ; moi, ce n'est que lorsque les premiers rayons de l'aube scintillerent qui je m'endormis, trop hanté par l'envie de m'emparer des sublimes iris écarlates.

***

Un second réveil cataclysmique. La femme de chambre qui devait nous apporter notre plateau de nourriture avait fait tomber mon petit déjeuner par terre en nous voyant dans le même lit. J'ai hésité pendant quelques temps entre les larmes et la tuer mais finalement je me suis enterré sous la couette.

Malheureusement je n'y suis pas resté longtemps car le Kuruta s'est jeté sur moi et à commencer à m'étrangler avec ses toutes petites mains ridicules. Il semblait avoir mal pris ma remarque parce qu'il m'a fait vivre un calvaire le reste de la journée.

Ainsi, après que j'eus avalé un délicieux petit déjeuner à l'anglaise, le Kuruta m'a coursé jusqu'à la bibliothèque principale où il acheta plus de quinze livres. La plupart était des documentaires mais je l'ai vu glisser deux livres de fantaisie, et un petit paquet de livres d'action romance dans la pile - qui aurait cru qu'il lisait ce genre de chose ?!

Seulement, après qu'on soit sortis de la bibliothèque, c'est qui qu'à porté les livres ?! Bah c'est moi ! J'étais en train de me foutre de lui car il galerait beaucoup avec ses sacs et il me les a glissé dans les mains ! J'aurais pu laisser les sacs par terre mais a ce moment là j'avais aperçu un salon de coiffure en face et j'ai eu une meilleure idée.

Je lui ai fait croire que Shalnark se trouvait dans le salon de coiffure et il s'y est précipité, l'idiot. Après il ne me restait plus qu'à bloquer toutes les issues et à lui coller un livre sous le nez et il a plus bougé d'un pouce même quand j'ai fait glisser une lame sur son bras. Du coup j'ai pus lui faire teindre les pointes en bordeau. La tête qu'il a fait, lorsqu'il s'en est rendue compte était juste épique !

Ensuite, il s'est rendu compte que notre avion décollait dans les vingt minutes qui suivait et on a du courir pour ne pas arriver en retard. Mais, alors qu'on était dans l'avion depuis une demi heure, ce Baka s'est rendu compte qu'on avait pris le mauvais vol - sérieusement, il a fait comment pour avoir réussi à passer le test des Hunters s'il est aussi tête en l'air ?

Et maintenant nous voilà dans une petite maison que j'ai acheté - techniquement j'ai tué le propriétaire mais Kurapika n'a aucunement besoin d'être au courant.

- Nous allons rester ici deux jours.
- En quel honneur ?, je demandais en haussant un sourcil
- Je suis claqué et j'ai repéré un endroit pas mal dans le coin. Je prends la première chambre que je trouve. Salut, bonne soirée.

Il s'étira et monta rapidement les escaliers menant à l'étage ; après plusieurs secondes j'entendis une porte claquer.

Je soufflais. J'enlevais mon manteau, l'accrochais au mur et entrai dans la salle de musique qui voisinait le salon ; je retroussai mes manches jusqu'au coude et contemplais l'immense salle qui était recouverte d'une fine couche de poussière.

J'entrepris d'ouvrir les lourds rideaux de velours. Une nuée de montons de poussière voltigea un moment avant de se poser ailleurs. Ensuite j'ouvris les fenêtres, laissant passer la lumière du soleil couchant à flots. Je répétais le manège avec les six autres fenêtres.

Je me tournais vers l'instrument qui tronait au milieu de la pièce. Il s'agit d'un superbe fortepiano noir qui luisait doucement a la lueur du soleil. Je le contemplais puis laissai échapper un long soupir.

Je me dirigeais vers le piano en mettant de fins gants en cuir noir. J'epoussetais le siège et m'y assis ; je fermais les yeux et laissais courir mes doigts sur les touches. Doucement les notes se mirent à redonner de plus en plus fort dans la pièce. Je me laissais porter par la musique et ne pus m'empêcher de commencer a chanter.

Un sourire se dessina sur mes lèvres. Ce que ça faisait du bien de se laisser aller. Je finis le morceau, le cœur battant la chamade mais une impression de frustration me gagnant. J'avais besoin de plus. Quelque chose de plus explosif.

Je cherchais dans mon répertoire mental quand j'apperçus le Kuruta qui me fixait silencieusement en se tenant au cadran de la porte. Il avait mit un T-shirt qui lui arrivait jusqu'aux cuisses. Je plaquais un sourire moqueur sur mes lèvres et le regardais, inquisiteur.

- C'est joli, murmura t il.

Je le regardais, surpris mais il termina :

- Mais ta voix de crécerelle est horrible. J'ai crus perdre mes tympants.
- C'est pas vrai du tout !
- Il n'y a que la vérité qui blesse, sourit angeliquement Kurapika avant de repartir dans son chambre.

*L'individu Kuroro Lucifer est décedé suite à une indignation qui lui explosa le cerveau*

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Dsl de la loooooonge absence 😅. Il y eu quelques soucis avec mon téléphone - eft il s'est cassé. Et comme j'écris tout sur mon portable... J'ai pas pu accéder aux brouillons. Je sais! C'est stupide! Dcp mtn je vais écrire sur papier avant de le réécrire sur tél.
Voili voilou 😊
Happy Halloween👻👻🎃🎃