Un feu de noisettes et d'émeraude [ABANDONEE]

Chapitre 43 : Toi !

Allongée, dans une position assez inconfortable, Amalia est toujours inconsciente, pourtant elle doit se réveiller. Le bruit et l'odeur si alléchant de son sang commencent à attirer les rodeurs.

La nuit est déjà tombée quand ses paupières se font moins lourdes et qu'elle commence, doucement, à pouvoir ouvrir les yeux. Les membres endoloris et une tête pleine de confusion, Amalia essuie le sang qui coule long de sa joue avant d'essayer de se relever. Mais c'est un échec. Elle prend donc le temps de respirer et cette fois-ci, elle y va étape par étape, commençant par se redresser sur ses coudes, puis à plier ses jambes et enfin se mettre sur ses pieds. Elle doit s'appuyer contre le tronc de l'arbre qui l'a assommé pour éviter de retomber avec la sensation de tournis qui la prend de plus en plus fort.

Une fois qu'elle sent qu'elle peut bouger sans prendre le risque de s'évanouir à nouveau, elle pose la main sur l'emplacement où est censé se trouver son talkie. Censé. Tout ce qu'Amalia touche c'est le tissu de son pantalon. Malgré la faible luminosité de la lune, elle tourne sur elle-même mais elle ne parvient pas à retrouver le boitier noir pour prévenir Negan. Amalia jure entre ses dents, elle vérifie alors qu'elle a bien toutes ses armes. Heureusement pour elle, son épée, sa dague et son 9 mm sont toujours sur elle.

Délicatement, elle finit de descendre la pente pour atterrir sur un petit chemin tapissé de feuilles qu'elle ne connaissait pas, elle ne reconnaissait rien autour d'elle, Amalia était perdue au milieu de la forêt sans moyen de communication.

Mais elle n'est pas impressionnée, elle a déjà été seule, d'accord c'était il y a longtemps mais les reflexes de survie c'est comme le vélo, cela ne s'oublie pas. Elle positionne alors sa capuche sur sa tête et s'avance dans la forêt en espérant trouver un endroit où passer la nuit.

Au bout de quelques minutes des rodeurs s'approchent, la jeune rousse sort son épée et commence à faire le ménage mais tout en restant silencieuse pour ne pas attirer l'attention. Les 5 rodeurs au sol elle reprend sa route et tombe quelques instants après sur une cabane : vieille, délabrée, aucune lumière n'émet de la petite fenêtre, parfait pour passer la nuit.

Doucement, elle fait le tour de la petite bâtisse, aucuns bruits ne provient de celle-ci. Parfait. Elle s'approche de la porte et est surprise en voyant celle-ci verrouillée avec une chaîne et un cadenas. Bizarre pensa-t-elle, pourquoi quelqu'un aurait bloquer l'accès à cette cabane ?

Encore plus méfiante qu'avant, Amalia crochète la serrure, merci Arat, et fait tomber la chaîne mais sans ouvrir la porte. Elle range son épée et sort son arme à feu, elle retire la sécurité et charge son arme prête à tirer s'il y a le moindre souci.

TOC TOC TOC.

Aucun bruit. Il se passe quelque chose dans ce lieu, elle le sent, mais quoi ?

La main sur la poignée, elle ouvre délicatement la porte qui grince horriblement. Evidemment il n'y a pas de lumière, alors Amalia ne discerne rien, c'est donc à tâtons qu'elle s'aventure de ce lieu sordide. Elle vérifie tout d'abord que personne n'est caché derrière la porte.

Personne.

Elle se colle ensuite au mur pour ne pas se retrouver au milieu de la pièce. Même si elle n'en ai pas sûre, Amalia a l'impression d'entendre une autre respiration que la sienne. Délicatement elle pose sa main sur la table qu'elle parvient à discerner dans le noir et heureusement pour elle, elle sent sous ses doigts des bougies et un briquet.

C'est la boule au ventre, qu'elle allume la petite bougie. Elle détaille alors les lieux, il n'y a qu'une seule petite pièce, en mauvaise état, comportant une table, un petit canapé et une armoire. Mais pas d'être vivant. Pourtant Amalia a le sentiment de ne pas être seule. Elle allume d'autres bougies pour avoir un peu plus de lumière et remarque une ombre se dessiner sur le mur. Grâce à l'installation stratégique des bougies, Amalia a réussi à trouver où était caché l'individu. C'est délicatement qu'elle s'approche du canapé, arme en main, mais en voyant la personne qui se cache derrière Amalia ne peut s'empêcher de porter sa main à sa bouche

Elle ne rêve pas, non elle ne rêve pas. Des milliers, des millions, des milliards de sentiments explosent en elle à cet instant. Comment est-ce possible ? Pourquoi ? Des larmes coulent sur ses joues, elle range son arme et se rapproche délicatement de la personne qui est dans le même état qu'elle

- « Jeanne ? »

- « Amalia ? » La jeune rousse hoche la tête encore prise par ses émotions mais la petite blonde vient se jeter à son cou en pleurant « Amalia ! »

- « Je suis là maintenant ma chérie, je suis là, c'est fini » Amalia lui embrasse le crâne tout en la serrant fort contre elle.

Elle est vivante, Jeanne est vivante !

- « Que c'est mignon, je pourrais presque lâcher ma petite larme ! » Cette voix, non...comment est-ce possible. Toujours de dos à la personne, Amalia repose Jeanne au sol et reprend son arme en main en se tournant pour se retrouver face à elle

- « Je te croyais morte Lina »

- « Negan ne tue pas les femmes ne l'oublie pas, il m'a seulement banni. Mais comme tu peux le constater j'ai survécu »

- « En effet c'est ce que je vois »

- « Tu sais, on a mis du temps à trouver un plan pour te faire souffrir mais j'avoue que j'en suis assez fière »

- « On ? Qui ça on ? »

- « Tu verras en temps voulu ne t'en fais pas pour ça » Durant leur échange Amalia ne pouvait pas tirer, Lina avait également une arme en main, pointée directement sur la jeune rousse

- « Alors tu t'en es pris à une enfant ? C'est vraiment très courageux de ta part »

- « Elle n'a pas été maltraité, elle s'est ennuyée ça je te l'accorde mais pas frappé »

- « Elle n'a pas été maltraite ? Non mais tu te fous de moi ?! Vous l'avez enlevé et séquestré ! »

- « Bla bla bla, j'ai pas toute la journée. » Lina s'avance son arme toujours pointé sur la tête d'Amalia qui en fait de même pour elle.

Les deux femmes se tournent autour, arme levée

- « Je ne cherche pas à te tuer tout de suite la rousse, seulement à te faire souffrir » Puis elle décale son arme et pose son doigt sur la gâchette mais pas en direction du corps d'Amalia, non, en direction de la petite blonde apeurée qui s'est recachée derrière le canapé mais en gardant sa tête sortie.

C'est comme si l'action s'était passé au ralenti, en se rendant compte du plan de Lina, Amalia s'est décalée devant la petite blonde

Pan

- « Amalia ! »

Pan

-----------------------------------------------------------
Heu.... Bonjour....
Tout d'abord je tiens à m'excuser pour cet ÉNORME retard mais j'ai de plus en plus de mal à écrire cette histoire.
Je sais comment elle va finir, j'ai le plan en tête mais il me manque la motivation.
Je vous promets d'essayer de continuer de l'écrire pour au moins vous donnez une fin digne de ce nom et ne pas vous laissez avec ça comme fin mais cela risque d'être moins régulier qu'avant.
Voilaaaa, bisous à vous, prenez soin de vous et bon courage pour votre confinement :)