Chapitre 3 : Flashback rencontre entre Amalia et Negan (PDV Amalia)

184 10 2
                                    


Je marche dans cette forêt depuis 7 jours, contrairement à ce qu'on pourrait penser c'est un choix personnel. Au début de cette merde j'étais avec un petit groupe de 5 personnes mais ils sont morts lors d'une attaque de rôdeurs. Depuis je marche seule, dans les rues qui se donnent et la nuit me pardonne je marche seule. Bon j'avoue c'est pas ma meilleure référence....Bref, revenons à nos rôdeurs, la nuit commence à tomber et par chance, une cabane de chasseur se dresse devant moi. Je sors mon épée et commence à faire le tour de la bâtisse avant de me positionner devant la porte. Je donne quelques coups à celle-ci mais rien ne se passe. J'inspecte chaque recoin mais elle est vide, complétement vide. Devinez qui doit aller chasser pour manger ?... Avant toute chose, je barricade les fenêtres avec des planches en bois, on n'est jamais trop prudent. J'attrape alors mes armes et commencent à traquer une proie mais rien ne s'offre à moi à part un petit lapin.

- « Désolé panpan mais tu es mort pour la bonne cause » Je viens vraiment de parler à un lapin mort ? Je suis peut-être plus folle que ce que je pensais. Tant pis, c'est chiant d'être normale. J'attache ma proie à ma ceinture et retourne à la cabane jusqu'à entendre un énorme BOUM. Je me mets en garde et voit de la fumée s'élever dans les airs, je m'approche délicatement pour voir ce qu'il s'est passé. Mais tout ce que je vois c'est une voiture pliée en accordéon contre un arbre. Encore un con qui ne sait pas conduire, il n'y a pas de rôdeurs sur la route en plus, enfin pour le moment, j'entends les grognements de nos copains s'approcher. Je saute alors de ma branche et décide d'aider ces personnes. Pourquoi ? Aucune idée, d'habitude c'est chacun pour soi. A ma grande surprise, il n'y a qu'une seule personne dans la voiture, un homme d'environ 40 ans, une petite barbe de 3 jours, des cheveux noirs qui devaient être bien coiffés avant l'accident, il porte des bottes noires, un pantalon abimé, un T-shirt blanc tâché de sang et une magnifique veste en cuir. Putain il est pas mal. Je l'attrape sous les épaules et le balance sur les miennes, il est mignon mais il est lourd ce con. Sur le siège passager je vois une batte de baseball entourée de fils barbelés, pas bête comme idée. Je l'attrape également et me dirige vers la cabane, en espérant ne pas croiser des ennuis sur la route.

Je le pose sur l'unique lit de cette baraque et lui attache les poignets au sommier, après tout je ne le connais pas ce type, peut-être que c'est un psychopathe, un violeur, un pervers narcissique ?... Je commence à soigner ses blessures et je rencontre un frisson quand ma main se pose sur son torse, je suis actuellement en train de tâter de l'abdo et j'avoue que c'est pas mal. Je reprends le dessus sur mes hormones et continue d'essuyer le sang qui coule de sa blessure à la tête, il n'a pas besoin de point de suture c'est déjà ça en revanche il risque d'avoir une putain de migraine à son réveil. Et pas qu'à cause de l'accident, il se pourrait que sur le chemin du retour j'ai malencontreusement cogné son petit crâne contre un tronc, mais je jure que je ne l'ai pas fait exprès. Je pose ma couverture sur lui et repart dans le salon préparer panpan pour le repas. La nuit est déjà bien tombée quand du bruit se fait entendre dans la chambre. L'homme doit être réveillé, je prends mon épée et rentre dans la pièce, mon hypothèse est juste, il gigote sur le lit mais il se stoppe quand il me voit.

- « Putain de bordel de merde, je suis dans un rêve érotique ou quoi ? » Je ne peux pas m'empêcher de sourire face à son sourire à lui.

- « Désolé de te décevoir mon chou mais non tu es dans la vrai vie » J'utilise le même ton que lui pour parler ce qui le fait légèrement sourire un peu plus « Vois-tu quand je t'ai trouvé tu étais inconscient dans une voiture, enfin plutôt un accordéon maintenant et gentille comme je suis j'ai décidé de t'aider »

- « C'est trop d'honneur mademoiselle mais tu veux quoi en échange ? »

- « Un petit merci ne ferait pas de mal » L'homme sourit en se rendant compte qu'on a presque le même caractère.

Un feu de noisettes et d'émeraude [ABANDONEE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant