PDV Coralie {Que s'est-il passé?}
La complicité qu'on avait, elle et moi, elle me manque. Tout était parfait, jusqu'en 3ème, notre dernière année de collège, il y a maintenant 3 ans. Tout à commencé, ou plutôt, tout s'est finit là.
En 3ème, nous étions les meilleures amies du monde, nous étions inséparable. À ce moment, j'étais timide, très réservée. Je ne me confiais qu'à elle, seulement à elle. Elle sait tout de moi, elle est la seule à savoir tout. Personne ne me connaît aussi bien qu'elle, même encore aujourd'hui. Malgré qu'elle savait tout de moi, je ne dévoilais jamais mes sentiments, jamais je ne lui disais ce que je ressentais vraiment.
Au collège, nous n'étions pas populaire, nous étions de simples filles que personne ne regardaient. Nous avions aussi une petite bande avec deux, trois personnes mais rien de plus. Pour moi, il n'y avait qu'Isaline, je n'avais besoin que d'elle. J'étais déjà amoureuse d'elle, mais je refusais mais sentiments. Jusqu'au jour où...
Tout allait bien, jusqu'au jour où j'avais décidé d'avouer mes sentiments.
3 ans plutôt :
Jamais je ne parle de ce que je ressens. Aujourd'hui je vais le faire, pour elle, pour moi. Je dois arrêter de me mentir. Je l'aime. Ce n'est pas que de l'amitié et je dois être honnête avec elle. En arrivant au collège, je me dirigeai alors vers ma meilleure amie et la prit dans mes bras, comme chaque matins. Je lui expliquai ensuite que je devais lui parler, seule à seule. Malheureusement, la sonnerie de début des cours retentit et nous nous dirigions alors vers notre salle. Après nos deux premières heures de cours, nous nous dirigions vers l'extérieure pour prendre notre pause. Avec Isaline, nous nous écartons des autres pour que je puisse lui dire ce que j'avais sur le cœur.
« Bon, c'est assez stressant, alors euh, comment commencer ? Ah oui. Ça fait un moment que je me pose des questions, et que je me rends compte que je m'attache à toi de plus en plus, mais c'est différent d'une attache amicale. En fait, je suis amoureuse de toi. Isaline se mit à rire.
- Attends, toi amoureuse ? Genre toi, la fille sans cœur, tu es amoureuse ? Et de moi en plus ?
- Ouais, enfin, oublie ce que je viens de dire. Lui répondis-je déçue.
- Attends, mais tu me fais une blague en faite ? Genre toi amoureuse ? De moi ? J'y crois pas. Elle rigole de plus en plus fort ce qui interpelle quelques personnes autour qui maintenant nous regardaient. Non, mais t'es pas sérieuse ? Genre arrête. Non. Amoureuse de moi. Je suis une fille t'es au courant ? Mais genre, c'est moi. T'as du tomber sur la tête pour dire une connerie pareil. Elle rigole encore, de plus en plus de gens se tournaient vers nous. Non, mais vous avez entendu ? Elle s'adresse à tout le monde autour. Elle est en kiffe sur moi ! C'est une blague ? Tout le monde me regarde de haut en bas, en faisant un regard de dégoût. Certains rigolent, d'autres m'insultent.
- Tu sais quoi, vas te faire foutre Isa ! Je commence à partir, les larmes aux yeux.
- Mais attends Cora ! Restes ! Tu sais, je...
- Ne m'appelle plus comme ça. Ne m'adresse plus la parole, oublie moi. »
Notre amitié venait de se briser. Je partis me cacher dans les toilettes, sous le regard de tout le monde. Les larmes coulaient toutes seules. J'étais assise dans les toilettes, les cours avaient repris. Elle venait de m'humilier devant plus de la moitié du collège. J'entendis la sonnerie résonner, il était midi, la pause du repas. Je ne bouge pas, je n'ai pas faim.
« Elle est là dedans, vas y ouvre ! » un groupe de personne se tenait de l'autre côté de la porte. Ils frappaient la porte et me demandaient de sortir. Je pris mon courage à deux mains, j'essuyais mes larmes et j'ouvris la porte. C'était une bande de 5 gars et 3 filles. Je les avais déjà croisé dans le collège mais on ne se parlait pas pour autant.
« Bah voilà, la petite gouine est sortie de sa cachette ! Ils rigolaient. Alors comme ça on aime les filles ? On t'a jamais appris que les filles doivent aimer les garçons ? Qu'est ce qu'ils t'ont appris tes parents ? Qu'est ce qu'ils ont raté chez toi ? J'essayais de partir, mais tous me bousculaient et me poussaient contre le mur.
- Peut-être que ça ne vient que d'elle. Tes parents doivent avoir tellement honte de toi !
- Ou peut-être qu'ils sont aussi dégueulasses qu'elle.
- Elle est pas normale, elle mérite pas d'être dans notre établissement !
- Tu rigoles ? Elle ne mérite même pas de vivre ! »
J'étais à présent bloquée contre le mur. Je ne pouvais pas reculer, et ils m'avaient encerclé. J'étais foutue. Je ne pouvais pas m'enfuir. Le chef de la bande se colla à moi. Il me tenait le visage d'une main et l'autre était sur mes hanches. Je pleurais. Il m'embrassa et essaya de rentrer sa langue à l'intérieur de ma bouche, mais je ne cédai pas. Il me mit alors un coups dans les côtes. Puis deux, je tombai au sol. Il me frappait, et les autres l'encourageaient. Puis ils partirent tous, me laissant seule, par terre. Je ne pouvais plus bouger, j'avais mal partout. Je me renfermai dans les toilettes et j'y restai toute l'après midi, avant de rentrer chez moi.
Voilà comment j'ai vécue ma dernière année de collège. Sous les coups et les insultes de mes camarades. Je ne parlais plus à Isaline. Elle avait essayé de revenir, et de s'excuser mais je ne lui pardonnais pas et ne lui laissai pas le temps de me parler.
Après 3 ans, je lui en veux encore, même si tout n'est pas de sa faute. Au lycée, je ne me faisais plus harceler, j'avais voulu commencer à zéro et je ne me laissais plus faire. J'avais appris à me défendre et personne n'avait essayer de me faire du mal.
Suite à mon harcèlement et à la perte de ma plus grande amie, j'ai fais une dépression. Maintenant, je vais mieux, mais je ne vais pas bien. Je suis encore plus distante et froide que ce que j'étais avant. Je ne me confie plus, à personne. J'ai des amis, mes meilleurs amis Justine et Milo, même si je les aime, ce n'est pas eux que je veux. Isaline, je l'aime encore, plus qu'avant même, mais elle m'a brisé. Et je lui ai certainement fais du mal aussi, depuis que nous sommes ennemie.
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Vengeance 1
Teen Fiction"Elle m'agace, elle m'insupporte, je la déteste, elle a le dont de faire naître en moi une rage, parfois incontrôlable. Je la déteste, mais je l'aime. Je suis éperdument amoureuse d'elle, et cela depuis beaucoup trop longtemps, mais ça ne changera r...