Chapitre 9

1.8K 68 4
                                    

/!\ Scène à caractères sexuels /!\

PDV Isaline {J'ai gagné.}

Je n'ai pas dormis de la nuit. Je n'ai fais que de penser à elle. Qu'est ce qu'on a fait ? Elle m'a embrassée, je l'ai cherchée et j'ai adoré ça. Je ne sais pas comment je vais devoir être aujourd'hui avec elle.

En rentrant au lycée, je vois Coralie avec Milo, son meilleur ami, et mon ancien ami. Elle pleure. Pourquoi pleure-t-elle ? Je vois les deux amis s'enlacer. Je suis heureuse qu'il soit là pour elle, Milo est quelqu'un de bien et je sais qu'il prend soin d'elle. Je me dirigeai ensuite vers ma première heure de cours, je m'installai tranquillement et les autres élèves arrivèrent doucement. Coralie se mit au rand de derrière, à ma gauche. Nous avons échangé un regard et je lui avais souris. Pendant toute l'heure nous n'avons pas arrêté de se regarder. Elle est si belle. À la fin de l'heure, elle passa à côté de moi, me bouscula légèrement. 

« Tu pourrais faire attention. Lui dis-je ne laissant paraître aucune émotion. 

- Pardon poupée, j'avais oublié que tu étais une pauvre fille fragile » Elle avait un sourire en coin. Elle était redevenue la même Coralie qu'avant. Elle était insolente et elle le savait très bien. Puis elle me fit un clin d'œil, regardant ma poche puis elle me sourit. Un vrai sourire, celui que j'aimais tant. Elle partit en ricanant. Je mis ma main dans ma poche et sentis un papier. Une fois seule je lis ce qu'elle avait écrit. « Faut qu'on parle, ce soir en études. Je t'attends à notre prochain cours, mets toi à côté de moi, et pour toute la journée, en cours uniquement. »

Je l'avais relu plusieurs fois avant de bien comprendre. Elle voulait que je reste avec elle en cours mais en dehors on devait faire comme d'habitude, c'est à dire s'ignorer et se détester. J'avais pris mon temps pour lire et penser. Maintenant j'étais en retard. Je toquai à la porte et entrai en m'excusant au professeur. Coralie m'attend. Elle me regarde intensément.

 « J'ai bien cru que tu ne viendrais jamais. J'ignore sa remarque et m'installe à ses côté sous le regard choqué de notre professeur de math. 

- C'est le prof qui va être content, lui qui voulait que tu m'aides. Elle sourit. 

- Et toi, tu es contente ? Sa question me perturbe, je me sens rougir. À présent, c'est moi qui souriais. Évidemment que j'étais heureuse. Je prends ça pour un oui. Je la regardais avec un air d'incompréhension. Tu viens de te mordre la lèvre, encore un point pour moi. Et arrête de me regarder comme ça tu vas finir par baver, et je vais encore gagner. Je détourne le regard. Elle me rend dingue, je ne m'aperçois même plus de mes réactions. Elle a relancé le jeu. Bordel qu'est ce que j'aime ça. Je la regarde alors droit dans les yeux pour la déstabiliser. 

- Je ne baverais pas pour toi, et je te laisserai pas ce plaisir. Hier j'ai été gentille, je t'ai laissé gagner. 

- Mais oui. C'est ce qu'on verra. Dit-elle confiante. Elle pose sa main sur ma cuisse. Je sursaute et un frisson me parcoure le corps. Deux à zéro, c'est trop facile. »

Elle est la seule personne qui me fait un tel effet. J'adore ce jeu, j'adore la chercher, et j'adore ce qu'elle me fait.

/!\

Nous nous sommes cherchées toute la journée. On se caressait la cuisse, on se prenait la main, on se regardait, on se parlait. Je me suis amusée à caresser son intimité pendant de longues minutes ce qui la titillait beaucoup. C'est ce qui me fait prendre l'avantage, huit à douze. Elle n'a pas osé me toucher, à mon plus grand bonheur pour ma fierté de gagner, et à mon plus grand malheur car je n'attends que ça : qu'elle me touche. 

Je dois aller en étude avec elle dans quelques minutes. Nous serons que toutes les deux et je sais qu'elle n'aura aucune limite. Elle va certainement vouloir se venger, mais je ne dois pas me laisser faire, je dois gagner. J'entre dans la salle et ne la vois pas. Je m'installe et sors mes affaires de travail.

« Range ça. Elle vient de rentrer dans la salle et ferme la porte. Range tes affaires, on ne va pas travailler, il faut qu'on parle. Je souffle de soulagement, elle veut juste parler. 

 - Oui, c'est vrai, j'avais oublié. Elle s'approche de moi. Elle affiche un grand sourire. 

- Mais j'ai quelque chose à faire avant. Elle s'avance de plus en plus et m'embrassa. 

- J'ai gagné ! Je souris, mais je la vois sourire aussi, sûre d'elle. 

- Pour l'instant. Ses mains se baladent sur mon corps. Elle me porte par les cuisses pour me déposer sur la table, tout en m'embrassant. Elle passe ses mains sous mon tee-shirt, elle me caresse. Je frissonne à chaque contact et elle s'en rend compte mais ne s'arrête pas. Je lui maintient la tête pour l'embrasser. Je passe mes mains dans ses cheveux. Je te rattrape vite, onze à douze. 

- Tu es sûr de toi ? Je balade mes mains sur son corps, sous son tee-shirt et je monte doucement vers sa poitrine. Je m'arrête à quelques centimètres et la regarde. Je lui souris, elle me sourit. Une main se trouve dans son dos, l'autre passe sous son soutient gorge. Je malaxe son sein. Elle gémit. On avait dit cinq points ? Onze à dix-sept. 

- Tu veux jouer à ça ? Je la défie du regard. Tu l'auras voulu. Elle se décale doucement, déboutonne mon pantalon, me pousse pour que je sois à moitié allongée sur la table. Elle me regarde et glisse sa main à l'intérieur de ma culotte. Je me cambre à son contact, elle est fière d'elle. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit direct. Elle se mord la lèvre et sa main arrive sur mon clitoris. Elle le titille un moment puis elle rentre un doigt en moi. Elle fait des vas et viens et en glisse un deuxième. Je gémis, elle accélère. Au bout de quelques mouvements, je me cambre une dernière fois et atteins l'orgasme. Je jouis. Elle m'embrasse et vient à mon oreille. Combien de points pour ça ? Elle me le dit sensuellement. 

- Tu n'avais pas le droit, donc aucun. 

- Je n'avais pas le droit ? Tu m'as touchée toute l'après midi, et tu as touché ma poitrine. De plus tu ne m'as pas arrêtée. Tu m'as laissée faire. Je ne compterai aucun point si tu me dis que ça ne t'as pas plu. La garce, elle sait très bien que je ne peux pas dire ça. Dans le cas contraire je compterai vingt points. Elle m'a eu. Mais je connais la réponse, ton corps me l'a déjà donné. 

- Je... Tu n'as pas encore gagné. Elle m'embrasse et je lui fais avoir un orgasme. Trente et un à trente sept, je gagne. Je l'embrasse. Elle se décale et commence à partir. 

/!\

- Prends tes affaires et suis moi. Je ne bouge pas et essaye d'analyser la situation. Bouge toi, on n'a pas toute la nuit, sauf si... Enfin, dépêche toi, on va chez moi. 

- Toute la nuit... Elle rit. Pourquoi on va chez toi ? Je lui demande en la suivant. 

- On sera plus tranquille. On doit finir ce qu'on a commencé et on doit parler. Parler, merde j'ai encore oublié ça. On va dire que tu as gagné pour aujourd'hui.» Je lui souris, fière de moi. 

Vengeance 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant