•Hᥱᥲᥣ,Lᥱᥲrᥒ,Groᥕ,Lovᥱ• I (Réécriture)

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(Point de vue de Mads Lewis.)

-moi aussi je dois y aller. Ajoutais-je tout en récupérant ces affaires.
-pourquoi? Me demande Vicky.

C'est ma meilleure amie, certe, mais cette fois-ci je ne peux rien lui dire, tous les gars, et surtout Payton sont à côté. Il est préférable pour moi que je lui mente, oui c'est mal, je sais.

-euh...je dois aller voir mes grands-parents, salut. Dit-elle en claquant la porte.

    Arrivée dehors je m'empresse de retrouver Vinnie qui était déjà parti depuis bien plus de 5 minutes.

-Vinnie attend!
-Mads? Qu'est ce que tu fais ici?
-je comptais rentrer chez moi, mais ça te dis de me raccompagner, je crois que j'habite près de chez toi.
-oui, pas de soucie.

On reprend le trajet.

-alors avec payton?
-Payton?
-oui, Payton, ton copain.
-Bah ça va, rien de vraiment spécial quoi.
-non, je vois bien qu'il y a un truc qui va pas.
-c'est moi où t'as un don pour reconnaître les gens qui ont des problèmes?

On vient tous les deux rigoler à ma remarque mais cette petite rigolade prend rapidement fin quand mon visage redevient soudainement plus sérieux et plus...nostalgique.

-franchement est-ce qu'on a l'air d'un couple qui s'aime? Demandai-je.
-quoi, tu l'aimes pas?
-si, mais plus comme avant, à vrai dire je sais pas. C'est compliqué entre nous, on se dispute tout le temps, j'arrive plus à lui faire confiance.
-pourquoi ça?
-il m'a trompé, enfin y'a eu beaucoup de rumeur.
-mais tu penses que c'est vrai?

Je ne préfère pas répondre à cette question, sûrement parce que ça en est trop difficile pour moi. A mon silence, il comprend ma réponse et ne préfère rien dire.

-ce qui me dérange le plus, c'est de pas savoir avec qui...
-Payton t'aime comme un fou, crois moi.
-est-ce qu'il vous parles constamment de moi quand il est avec vous?
-non...
-pourtant les mecs amoureux font ça. Plus on grandit, plus je pense qu'on est ensemble pour tenir notre réputation, c'est juste ça, ça va pas plus loin.
-et tu veux pas le quitter?
-dire non serait mentir, je sais juste pas comment faire.
-tu trouveras un moyen.

**

-voila, J'habite ici.
-jolie maison. Affirme-t-il.

Un silence vient s'installer entre nous, sûrement du à cette longue discussion entre tenu auparavant.

-tout ce que je viens de te dire-
-j'en parlerai à personne, t'en fait pas, Bon, je vais y aller. Ajoute-t-il.
-euh attend...ça te dirai un de ses quatre qu'on sorte, à la fête foraine ou au cinéma un truc dans le genre.
-euh ouais carrément, mais t'es libre quand?
-samedi.
-ok bah 16h devant chez toi?
-ouais nickel, bon bisous.

Je m'avance vers lui et tendrement je viens lui embrasser la joue. Il en ai troublé et ça en devient carrément trop mignon.

-bisous.

Je lui souris une dernière fois de toutes mes dents avant de rentrer chez moi.

***

(Retour point de vue de victoria beck)

La sonnerie a retentit depuis bien plus de 20 minutes, le lycée s'est vidé à une allure folle. Quand on explique que les jeunes renient le lycée, cela est véridique. Je pourrais rentrer chez moi, mais je ne veux pas. Je me dois de travailler un maximum pour les élections de capitaines. Le lycée possède une grande salle de sport avec un gymnase. Quitte à m'entraîner autant le faire ici. C'est gratuit et autorisé, et puis personne n'est ici, sauf de temps à autre les footballeurs. Les écouteurs dans les oreilles avec la musique à fond, je cours sur le tapis de course de façon rapide. Rapidement mes pieds s'accordent avec la musique passante dans mes oreilles. Mais soudainement le tapis de course ralentit avant de s'arrêter, mes écouteurs sont alors enlevés par des mains qui ne sont pas les miennes. Je lève légèrement la tête et croise son regard, un regard doux et charmant, celui de payton. Mes lèvres portent un léger sourire que je peux m'empêcher de dissimuler. Il est vrai que c'est derniers temps, mon comportement avec lui s'est apaisé, on a retrouvé un bonne amitié.

-qu'est ce que tu fais ici? Demandai-je.
-je dois entretenir mon magnifique corps d'athlète.
-ah bon, t'en possède un toi?
-wow très gentille de ta part.

Je me réjouie de ma remarque face à sa réaction, je descend du tapis avant de récupérer une serviette que je tamponne sur mon front suant.

-tient de l'eau, faut que tu t'hydrates après cette course que tu viens de faire.

Il me tend sa bouteille je récupère volontiers avant de boire quelques gorgée.

-merci.
-sinon toi tu fais quoi ici?
- « je dois entretenir mon magnifique corps d'athlète ». Dis-je en imitant ça voix.
-ahah.
-Non, Plus sérieusement, je me prépare pour les élections de capitaine. Répondis-je en m'asseyant.
-tu veux te présenter? Demande-t-il en s'asseyant à son tour.
-je sais pas, j'en ai envie.
-mais?
-mais y'a Mads.
-comment ça?
-cette année, la coach veut qu'une seul capitaine avec le championnat qui approche.
-merde, vous pouvez pas l'être toutes les deux.
-ouais et ça me soule, pour une fois que je veux vraiment quelque chose, je me tâte à le laisser pour Mads et ça me soule. Elle a toujours tout pour elle. Tout ce que j'obtiens je le lui laisse. Je suis pas jalouse, je l'envie. Regarde elle t'a toi, t'es super sexy, beau, tout ce que tu veux mais elle veut quand même plus... elle veut tenter quelque chose avec Vinnie, j'en ai marre de toujours être derrière elle, genre je suis le second choix.
-attend quoi?
-quoi?
-t'as dis quoi?
-euh...j'en ai marre d'être derrière elle.
-non avant.

Je reste muette. C'est alors que comme par habitude je préfère fuir, je commence à ranger mes affaires dans mon sacs, mais il m'en empêche. Il récupère mon sac et l'éloigne le plus possible de moi. Mon corps s'immobilise ne sachant quoi faire. Il voit l'incapacité que j'éprouve actuellement. Il s'accroupit face à moi, et pose ses mains sur mes genoux essayant de capter mon attention. Mes yeux ne veulent même plus regarder les siens par peur de voir de la pitié. Ils préfèrent donc divaguer dans toute la pièce.

-victoria regarde moi.

Mes yeux continuent d'éviter le sien. Il persiste et positionne ses mains sur mes joues avant de tourner mon visage face à sien. Mon regard plonge dans le sien et ce que je redoutais le plus est présent dans son regard, de la pitié.

-victoria.
-je suis vraiment, vraiment désolé...
-arrête d'être désolé merde.
-désolé, pardon, putain, je voulais pas dire ça, fin tu m'as compris... j'avais jurer un Mads de ne pas te le dire, elle va me détester...
-c'est bon, elle saura pas que tu me la dis.
-t'es énervé contre elle?
-viens on n'en parle pas, pas aujourd'hui, s'il te plaît.

   Je me contante d'hocher la tête. Il se lève et me tend sa main.

-on a des corps d'athlètes à entretenir non?

   Je lache un léger rire face à sa question et récupère sa main avant de me lever.

-alors comme ça je suis sexy?
-argh idiot.

   Je viens lui taper la tête, il se met à rire. Ensemble, on reprend notre séance de sport dans la rigolade malgré cette scène plutôt gênante.