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       Nous voilà, le lendemain. Il est dans les alentours de 14h00.
       Nous sommes dans le gymnase. Les gradins sont rempli. Nous ne sommes pas prêt mentalement. On s'échauffe sans vraiment trop de but. Nous ne sommes pas dans nos éléments.
        Le stress est à son comble. Tout cogite dans ma tête en vu de ce qu'il s'est passé hier. Mon regard ne cesse d'analyser tout ce qu'il se trouve autour de moi. Il y a beaucoup d'équipe mais celle qui m'importe reste celle de cierra.

—MESDAMES ET MESSIEURS, BIENVENUE AU CHAMPIONNAT ANNUEL DE CHEERLEADING. COMME CHAQUE ANNÉE, PLUSIEURS ÉQUIPES DE DIFFÉRENTES RÉGIONS S'AFFRONTENT POUR GAGNER LE TITRE DE LA MEILLEURE ÉQUIPE.

         Le présentateur explique rapidement au public les différentes équipes et le but de ce championnat. Je n'y fait pas attention et reste concentré sur l'équipe.

[...]

           Plusieurs équipes sont déjà passées. Le stress ne cesse d'augmenter.
           Victoria t'as déjà fait pire alors respire putain!

—Vicky ça va? S'interroge Mads.
—je...J'ai besoin de prendre l'air.

       Qu'est-ce qui m'arrive? Je m'éclipse rapidement du gymnase avant de me retrouver dehors.
       Petit à petit je reprend de l'air. J'inspire et j'expire lentement. Pourquoi je réagis comme ça?                        Alors que je tente de trouver la réponse, Noah s'approche de moi.

—qu'est-ce qui t'arrives?
—c'est rien, sûrement le stress...
—t'es jamais stressée.

        Argh! Il me connaît trop bien, ça m'énerve. Je souffle un coup, il sait très bien ce qui ne va pas mais n'ose pas le dire.

—qu'est ce tu veux que je te dises? Il ressent rien pour moi, j'étais qu'un simple plan-cul, et je peux rien n'y faire.
—arrête de penser à ça, vraiment.
—ouais...bon je dois y retourner.
—tu me jures que t'arrêtes de penser à ça et que tu te donnes à fond aujourd'hui?
—oui, je te le jure.
—je suis fier de toi.

         Il embrasse mon front. Je lui sourie gentiment avant de retourner à l'intérieur.
         L'équipe de cierra est entrain de passer. Leur chorégraphie est plus que spectaculaire.
        J'arrête de les regarder et rejoins l'équipe. Ils les regardent les yeux grand ouverts.

—stop vous arrêtez de les regardez!

          Ils tournent tous la tête. Leur regard se posent sur moi. Enfin, ok...sors le meilleure discours que tu trouves pour les reencourager.

—ok les gars... je peux pas vous garantir qu'on va gagner... Je sais qu'ils sont vraiment talentueux, mais je sais aussi que nous on l'est. Mais, je veux que vous compreniez que eux là, ils n'ont qu'en tête qu'il doivent gagner. Je veux pas qu'une seule seconde vous pensiez comme eux. On est ici pour montrer nos talents mais surtout pour s'amuser. Alors destresser. Profitez du moment, quitte à perdre. Je veux voire une équipe soudée aujourd'hui ok? Je veux voir que tout ces putains d'entraînements, c'est pas contre vous coach, qui nous on fait souffrir ce dernier mois on servit à quelques chose ok?!
—ouais!
—allez venez la.

        Ils se rapprochent de moi. Nos mains se tendent et viennent se superposer. Avant de se lever sous notre cris.

—on est les Eagles!
—coach, je peux vous voir une seconde.
—oui.

          On s'éloigne de l'équipe. Elle a l'air légèrement perdu sur ce que je veux lui dire.

—on remplace mon dernier porté avec Cooper avec celui qu'on travaille depuis un mois.
—quoi?
—je sais qu'on ne l'as toujours pas réussi mais j'ai confiance en nous, on peut le faire.
—t'es sur?
—a 100%.
—très bien, va prévenir Cooper.
—merci.

            Je m'approche de Cooper et lui explique le changement. Il est surpris mais reste tout de même d'accord. Je lui explique quelques conseil pour un bon maintient.
             On annonce subitement notre tour. On se regarde tous une dernière fois avant de souffler un grand coup. La musique se lance, on entre en scène.
             Ok...c'est notre moment, faut se donner à fond.

               Pour l'instant, tout se passe pour le mieux. On profite du moment, la chorégraphie est bien effectuée. La foule est en furie.
               Les applaudissements assourdissant me donnent des frissons.
               Puis vient le dernier porté. Je regarde Cooper. J'expire lentement avant de lui donner mon accord. Il me sourit et je fais de même. Je ferme les yeux alors que je sens mon corps se lever petit à petit dans les airs. Je ne sais plus ce qui se passe, je ne me sens plus bouger. Je n'entend plus rien.
               J'ouvre subitement les yeux. Le son me revient. Mes lèvres esquissent un grand sourire. La musique c'est éteint.
               On a réussi, on a réussi notre dernier porté! Les cris, les sifflements, les applaudissements...je n'en reviens pas, après des mois d'acharnement, tout est enfin parfait.

[...]

—ET LES GRANDS GAGNANT DE CE CHAMPIONNAT MESDAMES ET MESSIEURS SONT...

      C'est le silence complet dans la pièce. Mes mains et toutes celles des membres de l'équipes viennent s'enlacer. Je tape du pied attendant impatiemment les résultats. Putain pourquoi ça prend autant de temps?!
      Mes mains serrent fort celle de Mads. Mes yeux sont fermés. Les secondes paraissent des minutes interminables. Putain de bordel de merde! On entend le bruit de l'enveloppe qui s'ouvre.

—pourquoi vous prenez autant de temps pour ouvrir une fichue enveloppe? S'informe mads.

        On ricane face à sa question. Elle a dit tout haut ce que tout le monde penser tout bas.

—ET LES GRANDS GAGNONS DE CE CHAMPIONNAT ANNUEL SONT...LES BULLDOGS ! FÉLICITATIONS À EUX.

         Les regards de mon équipe s'attriste alors que ceux de cierra sont enjoués. Ils sautent de partout.
         La salope à gagné...

—c'est pas grave...allez venez la. Expliquais-je.

            On se met en petit cercle tout en ayant les bras des un et des autres sur nos épaules. Leurs regards sont dépités.

—je suis fier de vous, vous avez été exceptionnel, vraiment, mais cette année, ils ont été plus fort...
—câlin collectif?

         On se prend tous dans nos bras. Oui, il est vrai qu'il y a de la déception aussi sein de l'équipe mais bon...c'est pas grave, puisque je sais qu'on a donnée le meilleure de nous-mêmes.
         Je fini par me détacher d'eux. Je m'approche de cierra.

—félicitation, vous l'avez mérité. Affirmais-je.

        Je tend ma main et elle l'a sert en retour. Sers là bien petasse, tu touche des mains d'or là.

—c'est dur à l'admettre, mais vous aussi vous avez été très bon, mais bon on se revoit l'an prochain, ah bah non! Vous avez perdu!

          Oh la garce! Je respire un coup et lui sourie faussement. Je me retiens de lui sauter dessus dans la seconde qui suit.

—je t'ai félicité mais tu restes toujours une petasse.

           Son visage se décompose. Cheh salope. Cette fois-ci, c'est elle qui me sourie faussement de toute ses dents.

•Hᥱᥲᥣ,Lᥱᥲrᥒ,Groᥕ,Lovᥱ• I (Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant