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Personne n'est a la maison. Je suis seule, devant la télé, portant un gros pull et recouverte d'un grand plaid une glace à la main repassant à cette journée difficile. Ils ont osé revenir comme si de rien était.
Seul le bruit du film se fait entendre dans la maison. Rien de mieux qu'un film triste après une journée triste, voilà mon raisonnement. Alors que mon regard était plus concentrée sur mon téléphone, on toque à ma porte. Je laisse quelques secondes passes pensant que cette personne avait quitter les lieux, mais non, elle persiste. Je finis par me lever avec de rejoindre l'entrée. J'ouvre ma porte.

-au revoir.

Je décide de fermer la porte mais il en décide autrement en positionnant son pied pour la garder ouverte.

-dégage de chez moi ou j'appelle la police. Annonçais-je.
-je peux juste avoir des explications.
-j'ai rien à te dire, alors dégage.

De ces deux mains, il ouvre la porte qui était encore bloquée et entre dans ma maison avant de fermer la porte.

-tu sais que c'est une violation de domicile, tu peux être puni par là lois.

Il ne prend même pas le temps de m'écouter et s'avance dans la salle à manger avant de tirer de chaises de la table et de s'assoir sur l'une d'elle.

-assis toi.
-pourquoi je ferai ça? Demandais-je.
-je te lâcherai pas tant que tu ne prendras pas place sur cette putain de chaise.

Je souffle d'agacement, ce garçon est plus qu'arrogant. Je m'avance et m'assoie sur une chaise face à lui. La table maintient une distance entre nous et heureusement. Seul le son de la télé comble le silence entre nous, nos regard se croisent et ne bougent pas. On se défie sans le vouloir, et c'est alors qu'il tire là chaise où je me trouvais vers lui. Nous ne sommes plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

-sérieusement qu'est ce que tu me veux moormeir?
-tu m'appelles par mon nom de famille maintenant?
-tu préfères tête de cul? Tête de puceau? Ou bien tête de bite?

Il lève les yeux à la remarque.

-pourquoi tu m'as bloquer?
-j'ai mes raisons.
-arrête un peu tu veux.
- je dois faire les choses qu'il y a de mieux pour moi.
-me bloquer en fait parti?
-oui.
-je me suis remis avec Mads.
-qu'est ce que je dois faire de ton information?
-t'es jalouse?
-non.
-tu mens.
-je t'ai vu en plein acte avec Mads cet après-midi, crois moi, j'ai vraiment rien ressentit, d'ailleurs j'espère pour vous que vous vous êtes protéger.
-je me disais bien que j'avais entendu quelqu'un.
-j'étais pas seul, j'étais avec Vinnie.

    Il se lève sans vraiment trop faire attention à ma remarque. Il s'approche d'un des placards avant de récupérer un verre qu'il rempli de ce qui semble être de whisky.

-me parle pas de ce fils de pute.
-t'as vraiment un problème, sérieusement et tu devrais pas boire, tu conduis.

  Il contourne la table. Sa présence est après-an derrière moi. Son souffle chaud dans mon cou, ma respiration se bloque.

-et si je ne rentrais pas chez moi ce soir.
-ne t'attend à rien avec moi.

   Il se stoppe, puis vient se rassoir en posant le verre sur la table.

-j'en ai marre de te courir après. Affirme-t-il.
-j'étais pas au courant que tu me courais après.
-t'es plus intéressée par ton nombril que les gens qui t'entourent. Dit-il en buvant la moitié de son verre.

   Je le regarde de façon méprisante. Comment peut-il dire cela? C'est lui qui est plus intéressé pas son nombril que par les personne qu'il l'entourent. Énervée, je récupère de main ferme son verre avant de boire cul sec le restant d'alcool.

-t'es plus intéressé par ton propre plaisir que par les sentiments des gens. Annonçais-je.
-alors petit constat, c'est plus interessant de ce faire du plaisir que de se faire briser.

***

On n'y est allé un peu fort sur l'alcool. Pour je ne sais quelle raison on s'est retrouvé dans le baignoire de ma salle de bain, on est tous les deux trempé. Nos rires ne cessent d'étouffer la salle de bain. Peu à peu l'alcool redescend mais l'effet y est encore.

-tu trouves pas ça debile ce qu'on fait? Demandais-je.
-de quoi, coucher ensemble ou être ici?
-les deux, c'est bizarre.
-moi j'aime bien ces moments.
-noah peut nous clairement nous tuerrrrrrrr.
-je le sais depuis longtemps moi et Mads aussi d'ailleurs.

   Je m'approche de lui et met en pagaille ces cheveux.

-arrête de te prendre pour un génie petit génie.

    Après avoir fini moi acte, je reviens m'adosser à la baignoire.

-c'est clair que je suis une génie. Affima-t-il.
-un génie de la lampe.
-je suis un génie en tout moi.
-oui bon prend pas la confiance.
-c'est juste la vérité.
-ah ouais, la vérité?

   De plus belle, je m'avance vers lui. Son regard annonce du questionnement. Et c'est alors que je tante par tout les moyens d'allumer le jets d'eau. Ces bras se positionnent sur les miens pour m'empêcher d'effectuer cette action. Des rires incessants sortent de nos bouches. Mon corps se penchent sur le sien. Nos visages ne sont plus qu'à quelques centimètre l'un de l'autre. Fatiguée, je finis par arrêter de gesticuler. Petit à petit nos rires s'atténuent avant d'installer un grand silence entre nous qui étions encore dans la même positions. Nos visages ne cessent de se rapprocher. Alors que nos essoufflements s'emmêlent, nos regards divaguent ne sachant nous retenir. Nos lèvres se plaquent l'une contre l'autre. Nos yeux se ferment. Nos langues se découvrent. Sa mains s'apprête subitement à enlever mon tee-shirts. Sa chaleur corporelle contre la mienne, ses mains contre ma peau, ses lèvres contre mes lèvres, rien n'arrive à nous stopper sur le moment...sauf ma conscience, je m'éloigne soudainement de lui.

-on peut pas. déclarais-je.
-ouais, euh..désolé.
-t'as pas à t'excuser, c'est moi qui t'est embrassée.
-c'est rien, c'est sur le coup de l'alcool, hein c'était sur le coup de l'alcool?
-ouais...c'était sur le coup de l'alcool.

Je retourne à ma place initial. L'ambiance est pesante et gênante. On ne se regarde même plus. Après tout j'y suis habitué, c'est toujours comme ça :  il se passe quelque chose, quelque instant après ça devient gênant.

-je vais être honnête avec toi, j'en ai marre des tensions entre nous... tu veux pas juste qu'on oublie tout et qu'on recommence à 0..?annonça-t-il.
-tu penses que ça va améliorer les choses entre nous?
-je sais pas mais rien est impossible.
-si tu veux tenter le tout pour le tout, alors ouais...on recommence tout à zéro si tu veux, mais plus de discussions bizarre, plus de drague et surtout plus de...tu vois ce que je veux dire.

Après un instant de réflexion, il finit par lever les yeux et me regarder.

-enchanté, Payton moormeir.
-victoria Beck. Répondais-je en souriant.

Dans quoi je m'embarque...

•Hᥱᥲᥣ,Lᥱᥲrᥒ,Groᥕ,Lovᥱ• I (Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant