Quand Sarada fut de retour dans la pièce de vie, l'ancienne Hyuga était seule. Elle en conclut qu'ils étaient partis quand elle était absente, et se sentit déçue. Elle ne devrait pas en être étonnée, elle aurait du s'en douter. Mais elle espérait qu'il lui dise au moins au revoir.
Elle remarqua alors la mine embêtée, ayant l'air de désapprouver quelque chose, de l'adulte. Mais quand la veuve la remarqua, un sourire éblouissant éclaira les lèvres de la princesse au Byakugan. Sarada n'avait jamais vu quelqu'un autant sourire avec bienveillance, et inconditionnellement. Elle remarquait que Naruto souriait souvent, mais parfois il avait un sourire qui sous-estimait son adversaire... surtout quand c'était un combat contre son fils. En fait, Naruto et Himawari ont été les personnes les plus souriantes qu'elle n'ait connues, mais ils n'arrivaient pas à la cheville de cette femme. Une aura de noblesse l'entourait quand elle souriait, ce qui était étrange.
Et elle se rendit compte finalement d'une chose. Elle avait tant été obsédée dans son admiration envers l'ancien Hokage qu'elle n'avait pas prêté tant que ça d'attention aux proches de ce dernier.. Oui elle remarquait les enfants Uzumaki. Elle ressentait une mince jalousie à leur encontre d'être de la même famille que son idole. Mais elle n'avait jamais tant prêté attention à cette mère toujours calme, semblant faible. Et la première fois qu'elle avait prêté attention à cette femme, c'était il y a peu, le jour de l'enterrement de Naruto Uzumaki.
Tout le monde pleurait ce jour-là. Tout le monde sauf l'épouse du défunt, et son père. Et elle savait son père fort et discret, même si elle était persuadée qu'il avait honte de l'avoir pour fille, et qu'il aurait certainement préféré un fils. Et, avec les rares interactions qu'elle a eue avec l'ancienne Hyuga, elle ne pouvait douter à aucun instant qu'elle aimait autant ses enfants que son époux.
Et elle découvrit à ce moment-là une femme forte, sans même se douter que ce n'était qu'un aperçu.
*
Sarada venait de terminer de déguster le pancake que lui avait concocté Hinata, pendant que cette dernière avait terminé de faire la vaisselle. Hinata s'était changée en une tenue encore plus confortable, et quelque peu moulante à certains endroits, pour finalement aller se promener avec la jeune fille.
L'Uchiha ne pouvait constater qu'une chose. En plus de l'aura de noblesse qu'elle lui avait découvert plus tôt, elle était dotée d'une beauté incroyable. La mère de son coéquipier - et rival - s'était attaché les cheveux en une queue de cheval haute, portait un legging s'arrêtant à mi-mollet noir, et un haut à manches longues noir, dont le col et la fin des manches terminaient en résille. Elle avait une pochette Ninja accrochée à la taille, et le bandeau de Konoha autour de son cou. Sans oublier des sandales à talon pour compléter la tenue. Elle avait d'ailleurs opté une tenue vierge du moindre emblème, certainement car elle était encore en deuil, ou car ils n'avaient pas opté d'un nouvel emblème, mélange de leur deux familles. En fait, tout chez cette adulte qu'elle commençait à découvrir l'intriguait.
Sa tenue l'avait surprise, car elle ne l'avait jamais vue habillée ainsi. Elle avait l'air confortable dans sa tenue, et était sobre d'accessoires en tout genre, hormis sa pochette. Mais un sourire bienveillant la rendait accessible.
La jeune fille pourtant d'habitude hautaine, se sentait perdue. Elle se demandait ce qu'elle avait derrière la tête.
Après un moment de marche, elles arrivèrent au bord d'une rivière, possédant une chute d'eau, non loin du village. L'endroit était entouré par la forêt, et était à la fois à l'intérieur qu'à l'extérieur du village, se trouvant à l'une des frontières de Konoha. Après observation, on pouvait remarquer des marques de combat contre les troncs, probablement signe d'un entraînement. La jeune Uchiha observa cette femme marcher vers l'un des arbres, posant une main dessus, pour se tourner en sa direction après un moment, un sourire nostalgique aux creux des lèvres.
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Second chance
FanfictionUne flamme éteinte, Des âmes en peine, Des larmes qui coulent, Des cœurs en deuil, Un homme déstabilisé. Rien ne pouvait parfaitement décrire cette situation. Rien. Sauf une phrase : « Tu n'es plus là. » ___...