Deuxième chance ( en cours )

Chapitre 12- La où tout a commencé - Partie 1

Je tiens à préciser que ce chapitre sera particulièrement éprouvant alors âmes sensibles veuillez vous abstenir ou vous préparez pour le grand saut! Nous avons mis un point d'honneur à mettre le paquet! Vous penserez que Sakura a assez souffert, qu'elle ne pourra endurer pire souffrance, ni tomber plus bas et bien nous vous détromperons, nous vous prouverons le contraire et ce jusqu'au tout dernier paragraphe du chapitre. De cette manière, nous espérons que vous compreniez bien comment et pourquoi Sakura est devenue, ce qu'elle est aujourd'hui.

Que le rideau tombe! La scène est à vous!

Bonne lecture.

NB : nous vous conseillons ardemment d'écouter en parallèle de votre lecture :  My Love Will Never Die - Claire Wyndham

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FLASH BACK

Je me revois toutes ces années durant, à passer mes soirées, seule, dans cet immense hôpital. Passant de service en service afin de vérifier l 'état de mes patients.

Pendant que je m'enquérais de la santé de mes blessés, mes amis quant à eux, s'amusaient dans un bar sans jamais ne songer à moi. C'était la vie que j'avais choisie, je ne m'étais jamais remise en question jusqu'à maintenant. Pourquoi l'aurais-je fait ?! J'étais heureuse autrefois.

Aucune vie sociale, excepté mes patients: les malades ainsi que les blessés. Cela me correspondait tout à fait; je me jetais corps et âme dans mon travail. Ma reconnaissance: les vies sauvées, voilà ce dont j'avais besoin. J'investissais tout l'argent gagné, à la sueur de mon front, principalement dans la restauration du quartier Uchiwa. J'espérais ainsi apporter du bonheur dans le cœur meurtri de Sasuke. Je voulais lui faire plaisir en restaurant la splendeur d'antan au quartier l'ayant vu naître. Je n'achetais rien pour moi, à quoi bon, je vivais à l'hôpital : mangeais à l'hôpital, dormais à l'hôpital, portais une blouse à longueur de journée. Ma vie était l'hôpital! Je n'avais ni le temps de sortir, ni le temps de faire les boutiques et encore moins celui de prendre soin de moi. Chaque minute de libre, lorsque j'avais la chance d'en avoir, je l'occupais à effectuer des recherches. Cela me suffisait car j'y trouvais mon compte jusqu'au jour où je dû me remettre en question.

Alors que je rentrasse me reposer après 48h non stop à l'hôpital , je passai devant Ichiraku. J'entendis mes amis rirent ensemble, s'échanger des blagues, raconter leurs journées....tandis que moi j'étais seule au milieu du chemin, sur les dalles froides, dans la nuit noire, des cernes bien visibles sous les yeux semblables à des coquards, un nid d'oiseaux dans mes cheveux, les vêtements froissés...que ne donnerais-je pas pour être comme eux, aussi insouciante ....Alors que je m'avançais pour les saluer mon bipeur sonna...une urgence encore. *soupire* Je les verrais plus tard, tant pis, ce n'est que partie remise. Puis le temps passa, puis des jours, des semaines, des mois....le temps s'écoula si vite, si vous saviez...  "Le temps passe,et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface" Jules Romains

En effet, plus espacée se firent les visites de Naruto à l'hôpital. Cependant, il semblait étonnement bien se souvenir du chemin menant vers mon bureau lorsqu'il s'agissait de l'état de santé de son fils, Boruto.

Jour du nouvel an : La où tout a commencé ! Moment de révélations successives; je me rendis compte, enfin, que nous n'étions plus du même monde. Fait à partir du même bois ! La rupture fut brutale, immédiate, implacable, la vérité destructrice et dévastatrice. Jamais je ne m'en remis totalement, jusqu'à ce que je le rencontre, LUI.

Une somptueuse réception avait été organisé par Tsunade, rassemblant les ninjas ainsi que bon nombre de dirigeants alliés.

Je finissais à peine une opération éreintante quand Tsunade m'extirpa de la salle d'opération, m'ordonnant de me détendre un peu.