Le Choix {Katsudeku}

Cicatrice(s)

pdv izu

mardi matin

J'émerge, une faible lueur passe à travers mes paupières fermées.

Je fais mine de m'étirer, mais me stoppe net quand je sens une douleur intense résonner dans tout mon corps. Mon crâne est près à exploser, mon corps entier appelle à l'aide. Je grimace de douleur.

Soudain, tout me reviens, comme un flash.

Le soirée, le jeu, ... Dabi.

La peur.

La douleur.

Ses pupilles dilatées sous l'effet de la drogue qu'il avait pris.

J'essaie d'ouvrir les yeux, mais lâche un faible gémissement quand la douleur aiguë de mon crâne s'intensifie d'un coup.

Je n'ose pas bouger, je ne veux pas que Dabi se rende compte que je suis réveillé. J'essaie de calmer les battements de mon cœur et ma respiration.

Les secondes passent, un bruit en provenance du rez-de-chaussée brisant le silence de temps en temps.

Même si je ne bouge pas, mon cerveau tourne à plein régime.

Denki est rentré ? Où est Dabi ? À côté de moi ? Dans la pièce ? Parti ? Je suis où exactement ? Et il est quelle heure ?

Quand soudain je fais tilt.

C'est aujourd'hui que le représentant du palais doit venir !!

À cette pensée, j'ai un léger sursaut et ouvre les yeux d'un coup, relevant légèrement la tête.

Un grognement endormi se fait entendre à côté de moi.

Je tourne la tête vivement, ignorant la douleur. Dabi est là, endormi, sa main frôlant ma joue, son visage à quelques centimètres du mien.

En le voyant si près, je fais un bond. Je tombe du lit, emportant la couette dans ma chute, cachant le bas de mon corps nu.

Izuku - Oh put-

*BOUM*

Je me rends compte de ma bêtise au moment où j'entends une voix retentir :

Dabi- mmh Izu..?

Je me fige, et essaie de me lever. Mon corps tremble. La couverture glisse sur le bas de mes hanches.

Je lâche un hurlement en sentant une douleur vive au niveau du bas de mon dos, au bassin, et retombe à terre, serrant les dents.

En entendant le cri de douleur, l'agrafé se redresse d'un coup, et se penche dans ma direction, paniqué.

Dabi - Qu'est ce qu'il y a ??

Il grimace, et ferme les yeux, comme pour soulager un mal de crâne assez important.

Puis, il me regarde. Son regard passe de la base de mon cou, à mon torse, à mes abdominaux, à mes hanches, en bref sur toutes les parties du corps constellées de morsures et de marques violacées. Enfin, ses yeux s'arrête sur mon flanc, sur la brûlure encore rouge vif, et y restent fixés, comme hypnotisés. Au bout de quelques longues secondes, il les remonte pour me dévisager, une lueur horrifiée dans le regard. Au fur et à mesure qu'il me détaillait, son visage se décomposait à mesure qu'il semblait comprendre ce qu'il s'était passé.

Je le fixe, complètement terrifié. Je ne peux pas bouger. Comme un animal devant les phares d'une voiture arrivant à toute vitesse.

Il semble complètement bouleversé.