Dans un royaume divisé en districts, l'empereur organise un tirage au sort pour trouver un conjoint ou une conjointe à son fils afin de diriger le pays dans les plus brefs délais. 10 garçons et 10 filles de 17 à 20 ans seront sélectionnés dans tout...
Je décide de le regarder avec indifférence et de ne pas répondre. C'est plus sûr, il n'est peut être pas complètement sûr de ce qu'il avance, il attend que je fasse un truc qui me trahirais.
Devant mon mutisme, il se met à rire.
Le briquet - Ça ne sert à rien de mentir, si l'envie m'en prennait, je pourrait te suivre jusqu'à chez toi n'importe quand sans que tu t'en rende compte... Voire même cramer ta maison.
Il a dit ça en souriant. Comme pour confirmer ses dires, ses yeux prennent un éclat bleu flamboyant. Au moins je suis fixé : c'est un vrai psychopathe. -_-
Je déglutis péniblement, mes yeux s'écarquillent de peur.
Le briquet - Mmh, c'est mieux~ Bon, dis moi... Qu'est-ce qu'un 7 fais ici ?
Izuku - C'est un bar autorisé aux 7 non ?
J'ai pris un air de défi, je le regrette aussitôt. Il me lance un regard de mise en garde. Je détourne le regard.
Flippant.
Izuku - Je bosse ici.
Le briquet ne semble pas satisfait de ma réponse.
Le briquet - J'ai vu ça. Je te vois tous les soirs.
Il a dit ça avec un ton assez doux, enfin par rapport à son ton d'avant. Il m'invite à continuer du regard.
Izuku - Je gagne plus ici que dans tous les boulots de mon district et je me vois mal jouer à la nounou chez des riches, avec leurs enfants pourri-gâtés.
J'ai dis ça avec une moue dédaigneuse. Je méprise les riches. Ce sont eux qui épuisent ma mère, eux qui, s'ils étaient moins égoïstes, auraient pu sauver de nombreuses vies, eux qui prennent un malin plaisir à faire de nos habits de tous les jours des accessoires de mode, de luxe. Ils me dégoutent, tous autant qu'ils sont.
Le briquet - Je vois.
Il me fixe de haut en bas, s'attardant sur mes lèvres. Ses yeux perçants remontent, puis me fixent droit dans les yeux. Mes joues me brûlent, un frisson me parcourt. Puis il se lèche les lèvres, tout en continuant à me fixer de son regard azur.
Au secours !! Il veut me bouffer ou quoi ???
Le briquet - Tu as un prénom, mon lapin ?
Mon lapin ? Sérieux ? Et pourquoi pas ma poule pendant qu'on y est ?
Izuku - Qu'est ce que ça peut te faire ??
C'était dit méchamment, mais au moins il sait que j'ai un minimum de répondant. Sérieusement, qu'est ce qu'il cherche ? Et il pourrait pas me parler sans me plaquer contre un mur, m'empêchant de faire le moindre geste, genre je sais pas m'offrir un verre s'il veut causer, comme tout le monde ?? J'étais trop effrayé et dans l'incompréhension pour penser à autre chose, mais il commence à m'énerver là. Ça doit se voir à ma tête d'ailleurs, car un sourire en coin apparait sur son visage, une lueur d'amusement dans le regard.
Le briquet - Décidément, je t'aime bien...
"Décidément" ?
Le briquet - On devrait bien trouver quelque chose pour que je ne te dénonce pas à ton patron.
Il est sérieux ? Il ne va pas me dénoncer ? Ça me rassure un peu mais je me méfie. Il est en train de me bloquer contre un mur là quand même... Je fronce les sourcils.
Izuku - Quoi donc ?
Fuck. C'est quoi cette tête de psychopathe qu'il me fait là ?
La lueur de satisfaction dans son regard et le retour de son sourire en coin ne me rassurent pas des masses. Il va me demander quoi ?
Izuku - Dis m...
Je n'ai pas le temps de finir qu'il lâche mon poignet droit, afin de libérer sa main pour prendre mon menton fermement entre ses longs doigts fins. Il tourne ma tête vers la droite d'un coup, et la maintien en place. J'écarquille les yeux de stupeur.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
(bon pas exactement comme ça mais j'aimais bien)
Je le sens lécher mon cou dans toute sa hauteur, puis il se mettre à aspirer ma peau avec force. Il me fait mal, mais ce n'est pour autant pas désagréable. Ça devient même super agréable... Je ferme les yeux, je n'ai pas la force de me débattre. Mon cœur bat à cent à l'heure dans ma poitrine, je tremble. L'adrénaline procurée par le stress disparait pile au mauvais moment. J'avais déjà une soirée assez éprouvante comme ça, mais pas à ce point là quand même. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Si mes jambes lâchent maintenant, je suis à peu près sûr de ne pas pouvoir me relever ensuite...
Je lâche un petit gémissement. De satisfaction ou de douleur ? Je ne sais pas et je n'ai pas envie de savoir la réponse. Je rougis violemment et plaque ma main libre sur ma bouche, les yeux écarquillés et les joues rouges de gêne.
J'entends l'inconnu ricaner dans mon cou. Il a enfin arrêter de martyriser ma peau, et s'amuse maintenant à me mordiller l'oreille, tout en essuyant la salive sur ma peau avec son pouce. Je me rends compte qu'il a lâché mon autre poignet, mais je suis trop fébrile pour le repousser. Il doit l'avoir compris, sinon il ne m'aurait pas libéré les poignets.
Il est essoufflé, et je me rends compte que moi aussi. Il me lâche le menton, et passe sa main dans ses cheveux. Je sens mes jambes fléchir, puis le regarde avec crainte. Avec un peu de chance il me laissera par terre, et je pourrais reprendre mon souffle. Il a une présence extrêmement oppressante.
Je sens des bras puissants me prendre par taille afin de me maintenir debout. Il a dû prendre mon regard pour une imploration de me rattraper. Ou alors il a parfaitement compris et il fait exprès de me terroriser encore plus. (entre nous, je penche plus pour la deuxième option)
Le briquet - Je te fais tant d'effet que ça ?~
Il me sourit presque gentiment, mais je lui lance un regard noir. Je n'ai même plus la force d'aligner trois mots, donc j'essaie de passer le message à travers mon regard. Et il a l'air d'avoir compris, vu comment il me le rend.
Je déglutis avec peine, j'ai besoin d'eau.
Une seconde... En parlant d'eau, ma gourde n'était pas bien rebouchée tout à l'heure, alors que j'y fait toujours attention...
Oh l'enfoiré ! Il n'a pas osé, si...?
Il me lance un regard amusé.
Le briquet - Tu as deviné ! Ne t'en fais pas, tu sera sur pieds dans... *regarde l'heure sur son téléphone* 10 minutes maintenant. En attendant...
Il s'approche à quelques millimètres de mon visage. Je sens son souffle chaud sur mes joues.
Le briquet - Sors avec moi...~
__________________________
oui oui je suis horrible de vous laissez avec ça mais ne vous en faites pas, il y aura une explication dans le chapitre suivant. Je sais que ça parait un peu gros comme scénario mais je vais vous expliquer.
voila c'est tout pour ce chapitre, j'espère que ça vous a plu.
