13. le chalet charmé

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Hermione se réveilla bien avant que le soleil ne s'invite à Poudlard, alors que c'était le premier jour des vacances de Noël. Dans le dortoir, Lavande et Parvati s'activaient avec frénésie autour de divers vêtements éparpillés sur leur lit.

— Il parait que les français adorent les anglaises ! disait Lavande d'une voix certaine.
— Ah oui ? pouffa Parvati Patil.

Lavande hocha la tête le sourire aux lèvres.

— J'ai une tante qui s'est mariée à un français. Elle dit qu'il adore son accent !

Parvati semblait admirative de cet déclaration. Hermione ne doutait pas que celle-ci était déjà entrain de s'imaginer tomber dans les bras d'un français.

— J'ai même apris quelques mots, dit-elle avant de s'éclaircir la voix. Bonjour Monsieur.

Son amie cligna des yeux de la même manière qu'une biche. Toutes les deux s'amusaient sans fin pendant les dernières minutes de préparation. Pour sa part, Hermione s'était contentée de relire quelques pages de son dictionnaire silencieusement.

À 6h pile, les dortoirs filles et garçons de sixième et septième année de Gryffondor se vidèrent d'un trait. Tous rejoignirent la grande Salle vêtus de vêtements moldus, valise à la main. Pattenrond suivait Hermione de près presque comme si il craignait d'être abandonné. Quand Hermione se débarrassa enfin de sa valise, elle en profita pour accueillir son chat dans ses bras. Harry et Ron qui étaient derniers de la longue file s'avançaient maintenant vers leur amie sans décrocher leur enthousiasme de leur visage. Pour une heure si matinale, les conversations ne semblaient pas endormies dans le château.

— J'espère qu'on pourra visiter la ville bientôt. Un jour, Fleur a dit à Bill que les Chococuisses de grenouilles lui manquaient. Il faut qu'on goûte ça ! s'exalta Ron.
— Ce n'est pas vraiment ce qui me donne le plus envie..., répondit Hermione.

Les portes de la Grande Salle laissèrent maintenant entrer les Serdaigle. Hermione remarqua Luna, le visage rêveur s'avancer vers Ginny et son amie. Puis arrivèrent les Serpentard et les Poufsouffle. Les quatre directeurs de maison se tenaient à présent près du professeur Mcgonagall. Celle-ci balaya d'un coup d'œil la salle et le silence tomba.

— En premier partiront les filles de la maison Poufsouffle. Dans 5 minutes vous toucherez ce gant, annonça-t-elle en désignant un vieux gant imprégné de terre. Vos bagages seront envoyés juste après grâce au réseau de cheminée. Et je vous conseillerai de mettre vos manteaux, ajouta-elle.

Les 3 filles de Poufsouffle s'avancèrent près de l'objet. Au signal de Mcgonagall, elles touchèrent chacune une partie du tissu alors qu'il s'était mis à scintiller. Elles disparurent d'un crac sonore sous l'exaltation de certain. Les prochains à suivre furent les garçons de la même maison. Pour eux, un arrosoir cabossé avait été posé là où le gant avait disparu. Cinq minutes plus tard, eux aussi avait disparu.

— Les filles de Gryffondor, appela ensuite Mcgonagall.

Hermione s'avança vers une grosse chope qu'elle pensait avoir déjà vu chez Hagrid. Ginny la rejoint, suivie de Nora, Lavande et Parvati. Hermione serrait plus fort que jamais Pattenrond sous son bras de peur qu'il ne s'échappe.

— Maintenant, annonça Mcgonagall.

Toutes les filles s'empressèrent de toucher une partie de la chope. Celle-ci s'illumina tout en tremblant sur la longue table vide. Hermione eut le temps de ciller avant de se sentir aspirer vers l'intérieur d'elle même. Une fraction de seconde plus tard, lorsqu'elle ouvrit à nouveau ses yeux, le décor tout entier avait changé. Il y avait maintenant en face d'elle une grande forêt enseveli d'une neige fraîche. Un peu plus loin, le long d'un chemin qui laissait apercevoir des traces de pas, un petit chalet à l'esprit des montagnes françaises semblait être abandonné depuis longtemps. Hermione était tout de même émerveillé par la douceur du temps qui régnait.

Le voyage de Noël {dramione}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant