𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖈𝖎𝖓𝖖.

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𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖈𝖎𝖓𝖖.

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Assise au sol, Ashley lisait un livre qu'elle avait trouvé dans sa chambre tandis que les garçons, autours d'elle, choisissaient chacun une arme, venant d'une caisse que Theo leur avait donné.

Alors que Jerome sortait un sabre, enveloppé dans son étui, Greenwood en attrapa le manche, se l'appropriant.

-Rends-moi ça. Ordonna le rouquin, lâchant l'étui en tendant la main vers le cannibale.

Peut intéressée, la brune leur lança un regard, avant de se replonger dans sa lecture.

Elle avait essayé de sortir de la pièce pour aller dans sa chambre, mais Jerome l'en avait empêchée.
Depuis, il lui lançait quelques coups d'œil, la surveillant.

-Je l'ai vu en premier. Nargua Robert, peu impressionné par l'adolescent.
-Non, c'est faux. Affirma ce dernier. Je t'ai demandé de me le rendre.

-Viens le chercher, sale petit morveux.

Le cannibale appuya la lame du sabre contre la gorge du rouquin, dont les lèvres s'étirèrent en un sourire moqueur.

Ashley, quant à elle, fronça les sourcils, se redressant légèrement.

-Ta gestuelle de Samouraï est excellente, Greenwood-San. Se moqua le rouquin, collant ses mains entre elles. Mais, elle ne vaut rien, comparée à la mienne.

Le Valeska ramassa une tronçonneuse, l'allumant instantanément.
-Prépare-toi à mourir! S'écria-t-il avant de foncer sur le Greenwood.

Les lames s'entrechoquèrent, provoquant des étincelles, alors que Theo entrait dans la pièce.

-Arrêtez, ça suffit. Ordonna l'homme, toujours habillé de ses fidèles costumes.

-Je leur ai dit d'arrêter, moi aussi. Affirma Dobkins.

Ashley leva les yeux au ciel.

-Les enfants, on est une équipe, on ne se bat pas entre nous. Déclara le Galavan, posant une main sur l'épaule de Jerome, et l'autre sur celle de Greenwood, tandis que les deux garçons se fusillaient du regard.

-Oui, on est une équipe, les p'tits enfants. Reprit Arnold, alors que Robert enchainait.

-Et j'en suis le capitaine.

Jerome tendit son bras, laissant tomber la tronçonneuse.
-Capitaine de mes fesses.

-J'ai assassiné une douzaine de femmes, j'ai terrorisé toute la ville. Annonça le cannibale. T'as fait quoi, toi, t'as tué ta vieille maman?
-Il faut bien commencer quelque part.

Se rappelant que Jerome avait été enfermé pour matricide, l'idée qu'il avait des points en communs traversa l'esprit d'Ashley, avant que ne secoue légèrement la tête.

-Moi, je suis un visionnaire. Affirma le rouquin. Un ambitieux, un p'tit génie. Toi, t'es qu'un pauvre cannibale, complètement târré. Combien de personnes tu vas encore manger avant de comprendre que tu sers à rien.

Comprenant que ses menaces ne servaient à rien, Robert tourna les yeux vers la jeune Johnson, reprenant la parole.

-J'pourrais encore en manger une de plus.

Blanchissant à vue d'œil, la brune baissa les yeux.

La mâchoire du rouquin tiqua, alors que Greenwood tournait les yeux vers lui, fière de son coup.

-Il semblerait que nous allons devoir régler ce conflit, une fois pour toutes. Déclara le Galavan, qui les écoutait depuis son arrivée.

Il sorti une arme à feu, enlevant toutes les balles, avant d'en remettre une dans le barillet.

-Vous connaissez tous les deux ce jeu, n'est-ce pas?
-Oh, j'en suis fou. Affirma le Valeska.

Faisant tourner le barillet, Theo le referma, avant de tendre le fusil entre les deux criminels.

-Qui veut la place de chef? Demanda-t-il.
-Les femmes d'abord. Déclara Jerome, lançant un regard explicite au cannibale, qui prit l'arme.

Enlevant la sécurité, il colla l'arme à sa tempe, appuyant sur la détente.

Souriant, il tendit le fusil à Jerome, qui s'empressa de le prendre.

-Hey, Greenwood, c'est quoi le secret d'une bonne comédie? Demanda le rouquin, plaçant l'arme sur sa propre tempe, avant d'appuyer sur la détente. Le timing.

Alors qu'Ashley soufflait, persuadée que ce petit combat était terminé, le garçon replaça l'arme sur sa joue, enlevant la sécurité.

-Et la définition du courage?

La brune eut un sursaut quand il tira de nouveau, mais rien de ne passa.

-L'élégance, même sous pression.

Il plaça alors cette fois l'arme sous son menton, alors que la Johnson se relevait rapidement.

-Et, c'est qui le patron?
-Jerome! S'exclama la jeune fille, hors d'elle.

Dans sa bulle, le garçon ne l'entendit même pas l'appeler.
Il avait les yeux rivés sur Greenwood, dont le sourire s'effaçait peu à peu.

Sans savoir pourquoi, il voulait lui faire payer, pour avoir menacé sa protégée.

Alors, il tira, faisant sursauter cette dernière.
-C'est moi le patron.

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Oui oui Jerome, c'est toi le patron.
Maintenant arrête tes conneries.

Merci pour tous vos retours sur cette histoire, ça me fait très plaisiiiir!

N'hésitez pas à commenter et voter, ça fait toujours plaisir.

Gros bisous!♡︎
( ˘ ³˘)

𝑳𝒖𝒄𝒊𝒆.

𝑃𝑎𝑟𝑟𝑖𝑐𝑖𝑑𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant