Ne m'abandonne plus (Baku/Deku)

Chapitre 5

PDV Narrateur:

Il était à présent 19h et c'était l'heure du repas pour tous les jeunes de seconde A, ils descendirent tous dans la salle à manger commune à l'exception de celui au cheveux vert, il était beaucoup trop gêné pour croisé à nouveau le regard de Shoto et c'était endormi directement après avoir pris une douche.

Son amie brune aux joues potelées se demandait bien où il pouvait être et allait se diriger vers sa chambre mais elle se dit interpelée par le bicolore.
-Shoto: il ne viendra pas, il dort.
En effet, celui ci se sentais coupable d'avoir agit ainsi avec son ami, il se retenait de faire ça depuis un moment et ce soir, en le voyant concentré sur sa feuille il le trouvait bien trop craquant pour laisser passer sa chance. Avant de descendre il voulait aller s'excuser mais en toquant il n'avait pas reçu de réponse et étant donné que la porte n'était pas fermée à clef il se donna la permission d'entrer.

Il s'avança dans la pièce sombre et eu une vision des plus plaisantes. Le petit Izuku assoupi dans son lit, a ce moment là il se dit « qu'est ce qu'il est mignon » mais il savait bien que ce sentiment grandissant dans sa poitrine n'était sûrement pas réciproque alors son cœur se serra et il reparti en fermant la porte.

Le blond remarqua aussi que son camarade n'était pas là, il se demanda d'abord pourquoi puis il s'est mit une claque mentale en se disant qu'il s'en fichait. Il s'énervait lui même de penser à ce garçon. Ce garçon faible qui avait toujours eu peur de lui. Depuis qu'il avait reçu l'alter du grand héros all Might il avait changé, il a d'abord commencé par avoir le courage d'affronter son bourreau puis voilà maintenant qu'il s'en éloignait le plus possible. Même si Katsuki avait beau dire que la seule présence de ce camarde suffisait à l'énerver ou encore qu'il le détestait mais en réalité il était habitué à sa présence et ressentais juste de la jalousie par rapport à tous les progrès que celui ci avait pu faire, il se sentais désormais faible à côté de lui et c'est cette soit disant faiblesse qui l'encourageait à agir ainsi avec lui car il devait devenir le numéro un, il n'avait pas le droit d'être faible surtout face à Deku.

Le repas se passa dans le calme puis les uns après les autres tous les élèves finirent par rejoindre leurs chambres.

Plus tard dans la nuit, le blond était prit d'une insomnie, impossible de fermer l'œil plus d'une seconde sinon il revoyait le petit vert. Pourquoi il avait des images en tête? Il se le demandait bien et voulait à tout pris que cela cesse. Prit de colère il se leva et décida d'aller faire un tour dehors pour se calmer. Il enfila un sweat ainsi qu'un jogging et dévala les escaliers sans se soucier du bruit qu'il pouvait bien faire.

En arrivant à l'extérieur, il vit une ombre, assise sur les marches dans la pénombre, il s'avança doucement jusqu'à se rendre compte qu'il s'agissait du jeune Deku. Au même moment, celui ci tourna la tête vers le blond mais ne le regarda qu'un bref instant avant de fixer à nouveau le sol. Il s'en voulait de ce qui c'était passer avec Shoto plutôt dans la soirée. Il savait très bien qu ils devraient avoir une discussion mais ne savait absolument pas comment aborder le sujet.

Le blond s'avança vers lui, il voulait juste lui passer devant avec un air indifférent et s'en aller pour prendre l'air ailleurs mais un sanglot retint son attention, il se retourna et vis son camarade de classe pleurer à chaude larmes en se tenant le visage. Il s'approcha brusquement de lui et l'attrapa par le col comme il avait l'habitude de le faire durant leurs années de collège.
-Bakugo: pourquoi tu chiale encore?
Il n'a pas reçu de réponse, dans ces situations, Deku lui répondais toujours intimidé par lui mais pas cette fois, il ne quitta pas un instant le sol du regard.
-Bakugo: oi tu va répondre le nerd?
Le plus petit des deux n'avait pas le choix, il savait qu'il devait se plier à la volonté du blond si il voulait être tranquille. Il releva difficilement la tête, avec les lèvres tremblantes ainsi que le regard fuyant, implorant que l'autre le lâche.