13.

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   Mes yeux s'ouvrirent doucement. J'inspirais et expirais doucement. J'étirais lentement mes bras avant de les laisser tomber sur les oreillers. 

Je me relevais et me mis en position assise afin de constater que la chambre était vide. Je jetais un coup d'œil à la vue et vis un petit bout de papier scotché sur la vitre. Je me levais doucement et allais voir ce que c'était.

Je le pris et vis que mon nom était dessus. Je dépliais le bout de papier qui comportait le logo de l'hôtel et le lisais.


Solange,

cette nuit fut incroyable, n'en doute pas.

Et je ne regretterais jamais ce qu'il s'est passé la nuit dernière. Et si ce n'était que moi, on recommencerais dès que l'on pourrait.

Seulement, je respecte ta décision.

J'espère que tu as aimé ne plus penser pendant une nuit.

À bientôt,

PS: ne t'inquiète pas des commérages, c'est réglé.

Jules



Je lus et relus ce petit bout de papier qui contenait la fine écriture de Jules.

Mes épaules se libérèrent d'un poids et je pus enfin respirer tranquillement. Voilà, c'était fini, je pouvais enfin aller de l'avant sans me préoccuper de mes arrières. Jules ne sera plus un problème, il respectera ma décision car c'est un homme de parole.

Je me levais l'esprit libéré, savourant le plaisir de réfléchir sans avoir le cul entre deux chaises.

Je me sentais nouvelle, comme si cette nuit avait aidé à ma renaissance.

J'allais dans la salle de bain et pris une douche avant de remettre les habits de la veille. Je quittais la chambre et m'enveloppais de mon long manteau.

Je descendais à l'accueil, rendais ma clé et quittais le bâtiment pour m'engouffrer dans le froid du mois de mars.

Me retrouvant sans moyen de locomotion, je pris le métro en essayant de ne pas faire attention aux passagers qui me regardaient d'une drôle de façon. Une fois que le wagon s'arrêta à mon arrêt, je sortais de cet endroit sale pour rentrer chez moi.

Une dizaine de minutes plus tard, j'arrivais dans mon appartement et enfilais une tenue propre afin de me rendre au bureau.

J'enfilais un pantalon droit rose clair ainsi qu'un chemisier en satin blanc et me dirigeais vers ma porte d'entrée

Arrivée dans mon bureau, une tasse de café suivi d'un muffin trônaient à côté d'une pile de dossier qui attendaient d'être traités. Je me mettais au travail le plus vite possible et ne fus pas distraite pas mes pensées.

Quand la soirée arriva, je fus fière de moi car la journée avait été productive.

Je quittais les lieux sous le coups des vingt-et-une heures et saluais Éveline en passant dans le hall.

J'entrais dans mon appartement une bonne heure plus tard après avoir fait quelques courses au supermarché du coin. Je me déchaussais et fus surprise en voyant que l'appartement était plongé dans le noir.

J'appelais Tobias mais n'eus aucune réponse si ce n'était que le bruit du réfrigérateur. Je regardais mon téléphone pour voir si j'avais reçu un message mais celui-ci n'annonçait rien du tout. Je me rendais donc dans la cuisine pour faire à manger et ranger les  aliments récemment achetés.

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