chapitre 9

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Pdv Valentin

M- Tu me compare à un doudou quand même, mais, c'est pas le film qui t'as fait peur plutôt ?

V- Si .

M- Bon allez viens.

Je m'installe donc auprès de Maxime dans la couverture.

Au fils des minutes qui passent, rien ne se passe, nous n'arrivons pas à dormir autant l'un que l'autre.
Maxime lui n'arrive pas à dormir comme d'habitude à cause de ses insomnies, du coup il swipe les tweets sur son téléphone, tandis que moi je regarde le plafond, en espérant que je commence à m'endormir.

Les minutes passent encore et encore, toujours rien, le fait de fixer le plafond ne m'aide en rien, j'observe donc à ma gauche et distingue un silhouette, flottant dans le vide, apparaissant sous une forme humanoïde, mais sans jambes, un coin de la chambre.

Pris par la peur, ma respiration commence à s'accélérer, tandis que mon coeur bat de plus en plus, j'en ai même l'impression qu'il va lâcher au bout d'un certain temps, mon état s'aggrave de plus en plus, j'ai maintenant l'impression de ne plus pourvoir respirer, ma poitrine me sert, j'ai l'impression de suffoquer.
Maxime pris conscience de la situation au moment où il s'est retourné pour me demander ce qu'il y avait.

M- Val, ça ne... Val !

Ne pouvant pas répondre en revue de ma situation, Maxime essaie donc de me faire comprendre que je sois me calmer. Il finit par poser sa main sur mon torse, et tente de me calmer.

M- Val, reste calme, tu fais une crise d'angoisse, je ne peux rien pour toi, c'est à toi de te contrôler, tu est prêt.  Essaye de souffler et de reprendre une grande inspiration, reste calme, tu en est capable, allez.

J'essaie donc de reprendre mon souffle, inspire une première, expire ensuite, et je répète cette boucle une dizaine de fois.
Ainsi, ma respiration commence à prendre son rythme habituel à nouveau, et idem pour mon coeur, ses battements deviennent de plus en plus stable et calme, régulier.

M- C'est bon Val, ça va mieux ?

V- Ou.... Oui.

M- Dit moi, pourquoi tu t'es mis à faire une crise d'angoisse ?

V- C'est... C'est à cause de... de ça au fond de la pièce, cette chose.

M- Mais, c'est un peignoir sur une portière de placard Val, arrête de paniquer pour ça, le film fait trop effet sur toi.

V- Dé... Désolée, je suis trop sensible sur ces sujets.

M- T'inquiète pas, je suis la de toute manière, et qu'est-ce qui peut nous arriver de toute manière, nous sommes que deux dans la maison.

Ayant toujours peur malgré la réflexion de Max, je met mes bras autour de sa taille, et pose ma tête sur son torse.

V- Je suis désolé Max, mais j'ai moins peur, je me sens plus à l'aise auprès de toi.

M- Si ça peut t'aider à te calmer, vas-y, tu ne me gêne en aucun cas.
Bon allez, bonne nuit Valou.

V- Bonne nuit Maxou.

La nuit passe, et le lendemain, je me retrouve avec la même position dans laquelle j'étais hier soir.
Mes bras entourent la taille de Maxou et ma tête posé sur son Torse.
Mais comparé à hier, Maxime a également entouré ma taille avec son bras droit seulement.
Je me sens vraiment bien sur lui.
Entendant sa poitrine monter et descendre au rythme de sa respiration, et son battement de coeur  que l'on peut ressentir à travers celle-ci. Je profite donc de ce moment pour m'apaiser, et l'entendre vivre auprès de moi tant que j'en ai encore l'occasion d'être très proche de lui physiquement.

Quand soudainement, je le vois qui commence à ouvrir ses yeux, n'arrivant pas à les ouvrir totalement à cause de la légère lumière de soleil traversant les volets, lui brûlant ainsi les rétines.

M- Ca vas Val, bien dormi ?

V- Nickel et toi.

M- Nickel de même, et ben tu sais quoi ?

V- Quoi ?

M- J'aime bien quand tu dors sur moi.

V- Moi aussi j'aime bien quand je dors sur toi, tu veux que je sois plus souvent comme ça ?

M- Si je suis confortable pour toi, ben je suis preneur.

V- Ok, ben attends toi à ce que je sois tout le temps comme ça alors.

M- Ok.

À suivre

Vodkmixem : Serait t'il d'accord pour ça ? [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant