𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐭𝐫𝐞𝐢𝐳𝐞

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Ce chapitre aborde des sujets sensibles et difficiles, notamment l'homophobie et les violences domestiques.

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La porte d'entrée claque sur le passage d'Hajime, dont les bras sont chargés de courses en tout genre. L'autorisation de sortir pour aller acheter des choses de première nécessité lui a été offerte et le brun n'a pu que saisir l'occasion pour prendre l'air. Toujours plusieurs semaines à rester enfermé chez-soi, plusieurs semaines à étudier, lire, jouer en ligne et tourner en rond dans sa chambre rangée de façon impeccable, chaque objet étant à sa place. Ce jour-ci signale une évolution dans sa relation avec sa mère et il peut considérer que sa punition est levée. Cela se passe comme ça à chaque fois, elle qui lui demande de faire une commission et lui qui saisit l'occasion en plein vol.

Le lycéen retourne dans sa chambre une fois qu'il a tout rangé. Le réflexe de se terrer dans cette pièce imprègne profondément son être, il ne pourra pas s'en détacher facilement. Il s'agit du seul endroit de la bâtisse où Hajime est un minimum entouré d'un sentiment de sécurité. Qu'il soit sous la couette à lire ou bien contre la fenêtre à regarder une série, chaque mètre de sa chambre est propice à une activité quelconque. Il aimerait bien partager son cocon à ses amis, il ne peut néanmoins qu'imaginer le rejet d'Akane rien qu'à l'évocation d'une visite. Une grimace déforme son visage en y pensant. Une très mauvaise idée.

Un soupir s'échappe de ses lèvres. Hajime n'a plus grand-chose à faire pour ses cours, aucun programme n'est prévu. Les examens de fin d'année se profilent à l'horizon, le brun n'a cependant aucune envie de réviser. Ses soirs de semaine sont déjà consacrés à cette 'passionnante' activité, ça lui suffit amplement. Ainsi, se vautrer sur son matelas de façon peu grâcieuse – mais qui y fait attention ? – lui paraît être une meilleure chose et il attrape son portable autrefois posé sur la table de nuit. Hajime répond rapidement à ses amis quand une notification s'affiche, signalant un message de son petit-ami.

✉️ Shittykawa

Je passe devant chez-toi là, descends.

Les yeux d'Hajime s'écarquillent face à la nouvelle. Il n'a d'ailleurs pas le temps de réaliser que la sonnette retentit. Balançant son cellulaire dans un coin, l'adolescent sort rapidement de sa chambre en priant pour que sa mère n'ait pas entendu. Les escaliers franchis – il tente tout de même de ne pas faire trop de bruit pour éviter d'alerter Akane –, le brun ouvre rapidement la porte et se précipite dehors. Il ne peut s'empêcher de froncer les sourcils au fur et à mesure qu'il s'approche. Si on les surprend, il est foutu.

« Coucou Iwa-chan ! Le sourire de Tooru ne l'aide pas à calmer ses inquiétudes et il ne peut s'empêcher de regarder autour de lui.

- Je peux savoir ce que tu fais là ? Soupire le brun. T'aurais pu prévenir Shittykawa.

- T'es pas content de me voir ? Je passais dans le coin alors j'me suis arrêté. Et j'dois te rendre ton livre aussi. Son vis-à-vis fouille dans son sac à dos avant de lui tendre l'objet voulu.

- T'aurais pu le rendre en cours...

- C'était l'occasion, répond simplement le plus grand. Et j'avais envie de te voir.

- Tooru... La confession provoque une montée de rougeur chez le concerné et il ne peut s'empêcher de mordiller sa lèvre inférieure. Tu peux pas venir ici sans prévenir...

𝑭𝒂𝒄̧𝒂𝒅𝒆 | 𝑖𝑤𝑎𝑜𝑖Où les histoires vivent. Découvrez maintenant