Jujutsu Kaisen : Megami Scarlett

CHAPITRE XLVII : Promettre qu'on restera est le plus beau des mensonges

PDV OMNISCIENT

« Kyosuke... » Qu'est-ce qu'il faisait là ? Pourquoi ? Il était mort il y a plus de mille ans ! Je n'arrivais pas à me faire à l'idée que Megumi l'avait invoqué, c'était impossible ! Non, je devais devenir encore plus folle que je ne l'étais déjà. Pourquoi ici et maintenant ?! Pourquoi pas avant ?! Voilà les pensées qui remplissaient le cerveau de notre déesse.

« Maman, tu n'as pas changé à ce que je vois » me souriait-il à pleine. Rien que de le voir sourire, de voir ses petites pommettes, lui donna les larmes aux yeux. Elle n'arrivait toujours pas à y Coire. Était-ce un coup des sorciers pour essayer de l'amadouer ?

« Tu n'es pas Kyosuke, tu n'es pas mon fils ! ». Elle vit bien que ses paroles l'atteignirent, mais elle s'en moquait. Ce n'était pas lui, c'étaient simplement des mensonges et une illusion.

« HAHAHAHA ! Les sorciers, vous êtes pathétiques ! Avoir recours à ce genre d'action pour pouvoir m'attaquer par-derrière, quelle bande d'enfoirés vous faites. C'est à se demander qui, entre les fléaux et les humains sont mauvais ». Yūji la regardait désemparé, comme si l'on l'avait trahi. Depuis tout petit, il s'était habitué à elle et ça lui arrivait de l'appeler maman. Ça lui faisait chaud au cœur, car ça lui remémorait l'époque où Kyosuke était encore en vie.

Yūji essaya de la rejoindre, mais Kyosuke bloqua son passage, « ne t'approche pas Yūji »

« M-mais, je ne peux pas rester sans rien faire ! Megami est tout pour moi, c'est comme ma mère ! » fit-il la gorge serrée et tentant de s'extirper des bras de mon fils. Il n'y arriva pas, Kyosuke étant bien trop fort comparé à lui.

« Je sais Yūji et je le comprends parfaitement, le problème, c'est qu'elle ne croit pas que c'est moi et que les sorciers ont utilisé une sorte d'illusion »

Kyosuke prit un instant pour réfléchir, que pouvait-il faire contre un fléau du genre de Megami. C'était une déesse et lui un banal esprit ayant revêtu une apparence humaine. Il savait que le combat était inévitable, mais s'il pouvait l'empêcher, ça serait mieux. Soudain, il y eut une idée, mais elle était risquée.

« Yūji, dit à tous les exorcistes de reculer, j'ai un plan mais pour cela, j'ai besoin que tout le monde s'écarte ».

« Que comptes-tu faire ? » demanda Yūji intrigué et déterminé à vouloir sauver celle qui représentait le monde à ses yeux.

« Si Megami pense que je suis une illusion, alors je vais lui prouver que je n'en suis pas une. Il faut qu'elle se rende compte qu'elle peut me toucher et que c'est véritablement moi, même si je ne suis plus réellement humain. Je vais ériger un rideau, personne ne pourra s'interposer ». Yūji protesta, affirmant que ce plan était suicidaire. Cependant, ça ne fit ni chaud ni froid à l'esprit, il était déjà mort en soi Voyant que Yūji n'avait pas prévu de bouger, il courut vers sa mère et créa un rideau. Derrière lui, il entendit Yūji le supplier de le laisser l'aider et les voix de Megumi et Nobara s'ajoutèrent, mais il décida de ne pas y prêter attention.

« Encore une autre preuve que tu n'es pas Kyosuke. Mon Kyo ne ferait jamais ça, il était pour la coopération et le travail d'équipe » insinua le fléau, à deux doigts de laisser sa puissance l'emporter.

« C'est véritablement moi mère, tu le sais très bien que je ne mens pas et je vais te le prouver. Si je me rappelle bien, c'est toi qui m'as entrainé au combat, alors prépares-toi ! »

Ces mots dits, Kyosuke commença à jeter ses attaques sur sa mère. Coups de poing et coups de pied s'échangèrent entre les deux. Megami les esquiva tous, ils étaient bien trop lents pour elle. De plus, elle ne se laissa pas faire par ce soi-disant imposteur, il allait payer pour avoir revêtu l'apparence de son cher et tendre fils décédé. Kyosuke eut beaucoup de mal à esquiver les coups de sa mère, ils étaient rapides, précis et nets. Rapidement, il se retrouva au sol. En feintant, il plaça un coup de pied bien placé au niveau de l'abdomen de Megami, forçant celle-ci à reculer de quelques centimètres. Ce coup ne lui plut pas et elle eut seulement en tête, de remettre l'homme à sa place. Cependant, quelque chose en elle, la forçait à ne pas y aller à fond et ça la dérangea.