CHAPITRE XLI : Les tombes

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PDV DE YUJI

En arrivant à l'hôpital avec Gojo, nous nous dirigeâmes vers le secrétariat. Une infirmière nous vit arriver vers elle et vint nous accueillir et nous demander de quoi nous avions besoin.

« Vous m'avez appelé il y a quelques minutes pour me dire qu'il me restait des affaires de mon grand-père à récupérer » lui expliquais-je. Elle regarda l'écran de son ordinateur avant de me demander si j'étais bien Itadori Yūji.

« Exact, c'est bien moi »

« Très bien jeune homme, ne bougez pas, je reviens avec la boîte qu'il nous restait ».

Pendant le temps d'attente, Gojo reçut un message. Il m'avertit que la bague en corail avec été remis à Monsieur Ijichi, et qu'il nous les transmettrait à notre retour. En attendant l'infirmière, je me mis à réfléchir de la possible localisation des trois autres bagues manquantes : l'onyx, le rubis et la topaze. Je ne savais même pas à quoi elle pouvait ressembler rigolais-je.

« Excusez-moi pour cette longue attente. Voici la fameuse boîte. Pour être franche, nous n'étions pas au courant que votre défunt grand-père nous l'avait donné, du moins, elle n'était pas dans les registres avant récemment, c'est-à-dire ce matin. On pense que l'infirmière chargée de s'occuper de votre papi a dut malencontreusement supprimé l'information. Dans tous les cas, je vous la remets. Prenez-en grand soin ! Sur ceux messieurs, je vous souhaite une bonne journée » nous expliqua la jeune femme aux cheveux noirs.

Une fois qu'elle fut partie, j'ouvris délicatement la boîte car je ne savais pas ce qu'elle contenait. À l'intérieur, se trouvait un carnet à l'apparence vieillotte et qui sentait le vieux livre, une petite boîte à bijoux, comme celle où étaient placées les bagues que nous venions de récupérer et deux mystérieuses clés. L'une était noire et l'autre rouge. Alors que j'analysai les clés de plus près, Gojo prit la petite boîte. Il l'ouvrit et se mit à sourire.

« Yūji, il ne nous reste plus que deux bagues ! »

« Pourquoi cela ? » Il sortit une bague en or surmontée d'une pierre bleu ciel. Elle était magnifique, je pense que c'était ma préférée de toutes celles que nous avions récupérées.

« Tu es sûr que s'en est une . Pourquoi mon grand-père l'aurait-il ? »

« J'en mettrais ma main à couper. En ce qui concerne la raison, le fait qu'il soit un descendant de la déesse de la mort aurait peut-être un rôle significatif. Mais, je ne pourrais pas le prouver. Néanmoins, prenons le temps de réfléchir deux secondes, si ton grand-père en avait une, peut-être que Kyosuke et sa femme Haruna aussi ».

« Autant en avoir le cœur net ! Leurs tombes se trouvent au nord de Tokyo ».

On dut attendre la nuit car on avait moins de chances que quelqu'un appelle la police pour signaler deux individus suspects en train de fouiller de fond en comble un cimetière tard dans la nuit. Les deux tombes étaient collées l'une à l'autre. Devant elles, se trouvait une pancarte explicative sur qui étaient Nomiya Kyosuke et Suzuki Haruna. On chercha des pistes d'énergie maudite autour des tombes, mais on ne trouva rien. On décida de faire une pause pour réfléchir à d'éventuelles possibilités qu'elles se trouvent dans un autre lieu, ou pire, qu'elles aient été dérobé.

« D'ailleurs Yūji, que disait le carnet ? » me questionna Gojo.

« Il y avait d'inscrit un emplacement, mais je ne reconnais pas cette adresse. Attends, je vais la rentrer dans mon GPS ». Après quelques secondes d'attente, on obtint un résultat. Le lieu se situait dans une forêt à l'opposé du cimetière où nous étions. Je mis le plan satellite en vision 3D, et l'adresse faisait référence à des ruines d'un vieux sanctuaire. Je le montrai à Gojo et il m'avoua qu'il ne connaissait pas lui non plus cet endroit. On ne perdit pas une seconde de plus et on se précipita sur place.

En arrivant, on remarqua que la lumière de la lune éclairait l'endroit difficilement. Il nous était très dur de distinguer les contours des ruines. J'allumai la lumière de mon portable et on s'approcha de l'édifice. Gojo ouvrit la porte sans trop de problèmes et de la poussière nous tomba dessus. La bâtisse était imposante. On fit tout le tour mais rien ne captiva notre attention. Alors que nous allions abandonner, Sukuna m'ordonna, car oui, il ne demandait pas il ordonnait, de me rendre au centre du sanctuaire, plus précisément dans la cour de ce dernier. Au milieu, se trouvaient deux tombes très bien entretenues comparées au reste du bâtiment.

« À qui peuvent-elles appartenir ? » demandais-je à mon professeur espérant qu'il ait la réponse. Il essuya les pierres tombales et deux noms se révélèrent.

« Nomiya Kyosuke et Suzuki Haruna ». Hein ? Cela n'avait pas sens, on arrivait tout juste de leurs tombes au cimetière nord. Pourquoi en avait-il encore deux autres ?

« Yūji, tu te souviens que tu m'as raconté l'expression qu'avait revêtue la déesse de la mort quand tu avais mentionné Kyosuke. Je pense que les tombes officielles ne contiennent pas réellement les dépouilles de ces deux artistes, mais que devant nous, se trouvent les vraies. Kyosuke était le fils adoptif de la déesse, elle tenait énormément à lui et je crois que pour sa belle-fille c'était la même chose ».

Une bouche et un œil apparurent sur le devant de ma main gauche, « les deux autres bagues sont à l'intérieur de leurs tombes, je peux les sentir ».

Voler était déjà mal, mais fouiller et déterrer un objet d'une tombe était un sacrilège. Gojo n'avait pas l'air de s'en faire car il se retroussa les mains, et commença à gratter la terre minutieusement. Il ne fit pas un grand trou pour les deux tombes avant de trouver deux petits coffres : l'un noir et l'autre rouge...comme les clés de la boîte à mon grand-père. Je les sortis de mes poches et les lui tendis. Finalement, on réussit à obtenir toutes les bagues. Qu'est-ce que l'avenir nous réservait à présent ? Je redoutais le moment de confrontation, mais il était inévitable.


Jujutsu Kaisen : Megami ScarlettOù les histoires vivent. Découvrez maintenant