CHAPITRE XIII : Un dîner presque parfait P.1

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J'étais retournée aux enfers aujourd'hui, j'avais besoin de réfléchir à mes futurs plans d'action. D'ailleurs, ça faisait longtemps que je n'avais pas tué quelqu'un. Bon, en même temps j'avais tout le temps devant moi, je n'étais pas prête à mourir de sitôt. Il n'y avait théoriquement que Gojo Satoru qui avait connaissance de mon existence, et peut-être des exorcistes hauts placés, mais ils me considéraient comme une légende. Dommage que je fusse bien réelle. La première chose que je devais faire état de réussir à séparer Sukuna de Yūji, mais pour cela, il fallait retrouver tous les doigts de Sukuna. Une fois fait, la guerre fléaux contre exorciste débutera et ce sera un massacre. J'en tremblais déjà d'excitation ; de voir les corps se vider de leur âme, le sang couler le long de mon katana, les humains hurler et supplier qu'on les épargne. Pourquoi ça ne pouvait pas être demain ?! Alors que je rigolai comme une hystérique sous le regard curieux de Mahito, mon portable sonna et la vidéosurveillance de mon entrée s'afficha. Yūji et sa bande arrivaient.

« Qui y a-t-il maîtresse ? » me demanda Mahito.

« Yūji a ramené Gojo et sa clique sans me prévenir ! Il faut que je parte maintenant. On reprendra l'entraînement demain ! ». Je me mis à courir à toute vitesse vers l'entrée de mon portail, et je fus téléportée dans mon sous-sol. J'avais au préalable, revêtue mon apparence humaine car si mon filleul devait me voir comme ça... Enfin, il ne me reconnaîtrait pas mais Gojo pourrait. Au moment que je mis les pieds au rez-de-chaussée, la porte d'entrée s'ouvrit. C'était moins une !

« Yūji, qu'est-ce que tu fais là ? » J'aurai vraiment dû faire une carrière d'actrice !

« Désolé de passer à l'improviste, mais il n'arrêtait pas de m'embêter pour savoir où je vivais, enfin surtout Nobara » m'avoua-t-il en rigolant d'un air mal à l'aise. Nobara ? Ça devait être la nouvelle que je n'avais pas vue lors des essayages.

« Tu es chez toi donc tu fais ce que tu veux ! Mais entrer donc, ne pas rester dehors ». Yūji parti faire visiter la maison pendant que je préparai à manger, car il était presque 20 heures. Je pensai en avoir trop fait, car on ne pouvait plus voir la table... Ils en emmèneront ! Tout le monde arriva dans la salle à manger et je les fis s'asseoir. 

« Votre maison est super grande et moderne ! Mon rêve ! » me fit Nobara avec des cœurs dans les yeux. Je rigolai à sa réaction, elle avait eu la même réaction que Yūji quand nous avons emménagé ici. Il avait couru partout, à tel point qu'il s'était foulé la cheville.

« Le travail de styliste paye bien, surtout quand la moitié de tes clients est des personnes fortunées qui veulent des tissus de qualité et rare ».

« Vous avez toujours vécu ici ? » me demanda Megumi.

« Non, quand Yūji m'a été confié, je vivais dans un appartement dans le centre de Tokyo, puis, quand il est entrée au collège, j'ai fait construire cette maison. Yūji a sa chambre, sa salle de bain et son dressing sur la mezzanine. Quant à moi, ma chambre et tout ce dont j'ai besoin est à cet étage. Si un jour vous voulez venir dormir ici, il y a assez de chambre pour vous tous ! »

« Moi je dormirai avec Megami ! Elle me fera de gros câlins ! » cria Gojo créant un blanc dans la conversation.

« Désolé mais vous n'êtes pas tout à fait mon style Gojo sensei ». Je mentais un peu. Oui Gojo était très charmant, mais si ça avait été un coup d'un soir je n'aurais pas dit non, mais il s'avère qu'il soit un exorciste et le plus puissant, donc non.

« La maison n'est gigantesque que pour deux personnes. Vous n'avez pas de conjoints ni d'enfants ? » demanda curieux Nobara. « Vous êtes une très jolie femme, je suis persuadée que tous les garçons se battaient pour vous avoir dans vos études ». Elle m'avait touché en plein cœur. L'amour était quelque chose que j'évitai à tout prix, surtout quand j'ai commencé à m'attacher à Sukuna, alors qu'il était et restera ma marionnette. J'avais perdu la notion d'amour quand ma famille a commencé à me frapper. Normalement, le premier amour que tu reçois si puis dire, c'est l'amour familial. Le mien était tombé au fin fond de la mer.

Jujutsu Kaisen : Megami ScarlettOù les histoires vivent. Découvrez maintenant