CHAPITRE XX : Une boîte mystérieuse

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Après avoir passé ma soirée à réfléchir à ce que Sukuna avait pu demander à Yūji, je décidai de partir faire un petit tour, histoire de me dégourdir les jambes. Je marchai une bonne trentaine de minutes, la lumière de la lune, accompagnant chacun de mes mouvements. Les rues furent désertes, sauf quelques jeunes traînant dans les parcs et les employés de restaurants en train de finir de nettoyer. Sur le chemin du retour, je sentis une présence derrière moi et cela faisait plusieurs minutes. Je pris donc plusieurs chemins différents, essayant de semer quiconque me suivait mais ça ne fonctionna pas. Commençant à en avoir plus que mare, je me retournai vers eux et au même moment, on me dérobai mon sac à main. Un groupe de jeunes m'encercla : ils devaient être au moins huit, cinq garçons et trois filles.

« Qu'est-ce qu'une si jolie femme fait si tard dans la rue ? Tu ne sais pas que ce n'est pas prudent de se balader seule trésor ? » fit l'un des gars en me plaquant contre un mur. Il me donna des hauts de cœur tellement l'odeur de cigarette et d'alcool l'embaumaient.

Du coin de l'œil, je vis les filles commencer à fouiller dans mon sac, jetant tout ce qui n'avait pas de valeur au sol. Elles attrapèrent mon portefeuille, l'ouvrirent et prirent mon liquide. Je m'en fichais pas mal, en plus de mille ans d'existence, j'avais amassé une bonne fortune pour vivre encore mille ans de plus.

« Mais c'est que madame est riche dit donc ! 338.287 yens (2600 euros) rien que pour nous, on a trouvé le gros lot les gars ! Oh attendez, il y a autre chose qui doit avoir encore plus de valeur ». Un des gars aux cheveux blonds sortit de mon sac une petite boîte à bijoux rouge... Je tentai de m'avancer pour les empêcher de me prendre son contenu, mais je sentis une lame sous mon cou. Quelle bande d'enfoirés, ils allaient me dérober la bague que m'avait offerte Kyosuke et que je chérissais plus que ma propre vie ! Elle était beaucoup trop précieuse pour finir entre les mains d'une bande de voyous qui n'avait pas fait les bons choix, et qui adorait s'en prendre aux gens le soir.

« Je vous préviens, si vous touchez cette bague vous allez le regretter ! » les prévenais-je mais au lieu de me prendre au sérieux, ils rigolèrent...Ils n'allaient pas rigoler très longtemps, six pieds sous terre.

« Oh et qu'est-ce que tu vas faire, appeler ton papa chéri ? ». Sans était trop, j'allais les achever. Ce n'était pas comme si quelqu'un allait les manquer.

Pendant que l'homme le couteau sous ma gorge ne me prêtait pas trop d'attention, je l'attrapai et le fis tomber au sol, et à en comprendre sa réaction, il ne s'attendait pas à ce que j'aie autant de force. Ses amis sortirent à leur tour des armes, sauf les filles qui commençaient à avoir peur que la situation ne soit plus à leur avantage. À partir du moment où ils m'avaient plaqué au mur, ils avaient perdu la seule chance de continuer à vivre.

« Vos parents ne vous ont-ils jamais appris à ne pas voler et à s'en prendre aux autres ? Vous ne réalisez pas l'erreur que vous avez faite de venir me déranger dans ma balade, voler mon argent passe encore, mais toucher une chose qui m'est chère sans en connaître son histoire a eu le don de m'énerver » Je me transformai en fléau et je les entendis crier de terreur. Oui, crier, crier de toutes vos forces !

« Technique maudite : manipulation d'arme, Katana ». Le couteau se transforma en mon katana fétiche, qui après un millénaire était toujours aussi sublime.

« Et si on jouait au loup les enfants ». Que le massacre commence !

Jujutsu Kaisen : Megami ScarlettOù les histoires vivent. Découvrez maintenant