Jujutsu Kaisen : Megami Scarlett

CHAPITRE XXVI : Le mystérieux fléau P.4

░ ERE HEIAN

« Y a-t-il autre chose que tu puisses me dire au point où on en est ? »

« Sache que cette ancienne humaine, a eu un gamin. Rares sont les personnes au courant de cela, c'est un petit cadeau que je te fais là, j'espère que tu ne l'oublieras pas Satoru ».

« Ne fais pas trop le malin avec moi Sukuna. Le jour où, je trouve un moyen de te retirer du corps de Yūji sans que cela ne soit risquer pour sa vie, je le ferai et je t'exorciserai pour de bon. Enfin bref, retournons au sujet principal. Dis-moi, comme se fait-il que tu saches cette information ? » demanda Gojo intrigué par cette révélation.

« J'ai mes sources. Néanmoins, avant d'aborder le sujet du gosse, parlons de comment s'est comportée la petite devenue un fléau pendant plusieurs années. Quand je disais que ses parents étaient tyranniques, c'est quelque chose qu'elle hérita d'eux. Elle sema la terreur sur son passage et tous ceux qui essayèrent de l'arrêter, de la tuer ou de l'exorciser, ont tous terminé six pieds sous terre. Ils ne sont plus ici pour raconter leur effroyable histoire de leur rencontre avec elle. Le nombre de familles qu'elle a anéanties, le nombre de têtes qu'elle a coupées, le nombre de futurs qu'elle a brisés de ses mains se comptent en milliers, peut-être même en centaine de milliers. Tu ne peux pas imaginer le nombre de clan qui a été détruit, car ils ont essayé de l'empêcher de se balader tranquillement ! Par me balader tranquillement, j'entends aller d'essimer des villages entiers »

« Tu parles comme si tu l'avais rencontré » interpella Gojo. Depuis le début, il suspectait que Sukuna avait rencontré cette jeune fille car, comment pouvait-il savoir autant de chose, surtout aussi précises ? Cela donnait l'impression qu'il avait été présent du début jusqu'à la fin de son histoire, enfin si elle c'était bel et bien conclu.

« Beaucoup de fléau l'a rencontré, certains cherchaient de l'aide contre les exorcistes, d'autres voulaient la défier pour lui usurper sa puissance. Évidemment dans ces derniers, aucun n'en sortit vivant »

« Et dans quel cas te retrouves-tu ? » demanda Gojo, trépignant d'impatience en attendant la réponse.

« Un peu des deux dirais-je. Néanmoins, ce n'est pas moi qui ai été à sa rencontre, c'est elle qui est venue à moi et on peut dire qu'elle m'a sauvé d'une mort certaine. Par la suite, elle m'a pris sous son aile, puis des exorcistes ont réussi à me sceller et fin de l'histoire » avoua Sukuna d'un ton presque nostalgique. Gojo trouvait cela étrange, il se méfiait qu'il y eut bien plus entre le roi des fléaux et la petite sœur. Mais quoi ? Puis, il réalisa quelque chose. Si elle l'avait pris sous son aile, cela signifiait que ce fléau était beaucoup plus fort que Sukuna, et qu'il devait sa puissance en partie grâce à elle.

« Mais, cela ne me dit pas s'il elle est encore en vie ou non ? » commença à s'impatienter Gojo en tapant du pied. Depuis le début, Sukuna orientait la conversation comme il le souhaitait, et esquivait certaines questions. Et cela commençait à taper sur les nerfs de l'exorciste.

« Si elle est en vie vous le serez tôt ou tard. Si elle est morte, vous devriez le savoir sachant qu'elle a vécu avec comme unique but de détruire les clans d'exorcistes, notamment le clan Gojo. Maintenant, parlons du gosse ».

Pendant un moment, Sukuna raconta comment elle avait rencontré Nomiya Kyosuke, alors qu'il était en train de se faire frapper par le chef de son village, dans la forêt où se situait le sanctuaire de la petite sœur.

« Cet enfant n'était pas réellement le sien, elle l'avait adopté. Ironique non ? Un fléau semant le chaos sur son passage, détruisant les villages et tuant les habitants, adopte un enfant ! Si mes souvenirs sont bons, il se dénommait Kyosuke, Nomiya Kyosuke. Il vivait dans un petit village non loin du sanctuaire du fléau, car au fur et à mesure que le temps passa, elle gagna en réputation et décida d'installer des sanctuaires où les villageois devaient lui faire des offrandes. Par-là, j'entends des sacrifices. Comme je viens de le raconter, elle l'a sauvé des mains du chef du village et pour se venger, elle anéantit tout le village. Kyosuke la considérait comme une bonne personne, comme son sauveur. Il savait qu'elle était un fléau, qu'elle pouvait aussi le tuer à tout moment. Néanmoins, il a choisi de lui donner une chance de vivre une vie plutôt normale, comme une humaine. Éventuellement, Kyosuke se maria et même son épouse entra sans s'en rendre compte dans le monde des fléaux et des exorcistes. Elle avait fait promettre une seule chose au fléau : qu'elle ne s'en prenne jamais à ses enfants. Et elle tenue sa promesse, car elle leur fit une proposition si alléchante, qu'une personne qui la refusait aurait été considéré comme fou. Elle leur offrit, à Kyosuke et sa femme Haruna une marque de protection, la marque de l'amaryllis ».

« Comme celle qu'a Yūji ? » Sukuna acquiesça.

« Néanmoins, nous avons aussi retrouvé des corps avec cette même marque, mais il y avait deux amaryllis au lieu d'un »

« Car ils n'ont pas la même signification » commença Sukuna. « la marque de protection a seulement une seule amaryllis. Le gamin a aussi mentionné que son grand-père l'avait, car en réalité, seuls ses descendants la possèdent. C'est une sorte d'avertissement pour les autres fléaux, pour les empêcher de leur faire du mal. Car, s'ils tentaient quelque chose, ils se mettaient à dos le pire fléau qui puisse avoir existé à ce jour. À côté, je ne suis absolument pas dangereux. En ce qui concerne l'autre, deux amaryllis signifient une marque du jugement. Soit les personnes mortes ont essayé de faire du mal à un de ses descendants, soit ils l'ont énervé ». Gojo n'en croyait pas ses oreilles. Il venait d'apprendre que Yūji Itadori était lié à un fléau, encore plus dangereux que Sukuna. Ainsi, cela pouvait expliquer ses grandes capacités physiques avant qu'il ingère les doigts de Sukuna.

« Je me rappelle maintenant, que la femme que nous avons croisée regardait Yūji avec de la tendresse... Est-ce que cela veut dire que la petite sœur que tu nous parles, était celle qui se trouvait en face de nous auparavant ? »

« Effectivement, il s'agissait bien de la petite sœur »

« Et qui est « Elle » ? » enchaina Gojo, il voulait à tout prix mettre un prénom sur ce pronom.

« Je ne peux rien te dire, pas tant que tu ne peux pas me promettre que je suis en sécurité » lui répondit Sukuna sur un petit ton craintif. Pour que même le roi des fléaux ait peur pour sa vie, c'est que cette personne, devait être puissante. Sûrement plus que la petite sœur.

« Est-ce possible que l'ancêtre de Yūji et « Elle » se connaissent ? ». Sukuna se mit à rigoler, il adorait voir l'exorciste perdu et incapable de faire le lien. Ces deux personnes étaient les mêmes, mais tant qu'il n'utilisait pas son cerveau correctement, il ne trouverait pas la réponse.

« Elles sont même bien plus proches que tu ne le peux imaginer ». Alors que Gojo allait renchainer sur une autre question, Sukuna le coupa car il commençait à en avoir marre qu'il l'interrompe toujours.

« Cependant, elle ne sut jamais que ce même enfant qu'elle avait sauvé, était la personne qui était en mesure de mettre à terme son existence. Jusqu'à sa mort, Kyosuke fabriqua sans que personne de son entourage le sache... »