Toi seul m'a aidé

Chapitre 4 : La punition

  Harry se rendait dans le bureau d'Ombrage sans aucune joie. Il savait exactement ce qui l'attendait, une punition. Le simple fait d'y penser rendait déjà sa main douloureuse. Le Gryffondor connaissait assez bien les punition de la directrice, il y allait assez souvent en faite. La dernière phrase qu'il avait du recopier est en ore visible sur sa main :

  "Je ne dois pas mentir"
                                 
  Cette phrase...

  Harry avait dû la recopier une centaine de fois à presque chaque fois qu'il se faisait punir. Mais  il finit par s'y habituer et passer cette épreuve sans trop de difficulté.

  Malgré ses efforts pour marcher le plus lentement possible, le brun finit par arriver devant la Salle de défense contre les forces du Mal. Il monta le petit escalier, inspirant un bon coup et toqua. La petite voix suave lui dit de rentrer, ce qu'il fit un peu hésitant. Son entrée fut accueillie par quelques grognements de la part des chats qui se trouvaient sur les assiettes en porcelaine accrochées aux murs. Ce bureau rose bonbon donnait à Harry une forte envie de vomir. Dolores sirotait son thé rose comme à son habitude. Elle le regarda et me sourit.

  - Monsieur Potter, je vous attendez. Approchez, je ne vais pas vous mordre.

  Elle fit un signe en direction du fauteuil rose près de la petite table où les élèves  copiaient les ligne. Le Gryffondor s'avança et s'assit sur le fauteuil couleur bubblegum.

  - Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici monsieur Potter.

  - Honnêtement madame, je n'en ai aucune idée.

  Elle poussa un petit rire qu'il détestait avant de continuer.

  - Et bien vous êtes ici parce que vous dérangez volontairement vos camarades de chambres pendant la nuit.

  Harry sentit la colère bouillonnée en lui. Comment ça volontairement ?

  - Excusez-moi de vous interrompre madame mais en aucun cas je ne le fais exprès. Je fais juste beaucoup de cauchemars très violent en ce moment et-

  - Je comprends que vous aillez vécu des choses assez traumatisantes en ce moment mais ce n'est pas une raison pour déranger vous camarades la nuit. Tout le monde fait des cauchemars monsieur Potter, vous n'êtes en aucun cas une exception.

  Le Gryffondor voulut lui crier dessus. Que lui avez vu l'assassin de ses parents revenir à la vie, tuer son ami sous ses yeux et avoir des interactions horribles avec son esprit, pas les Gryffondors de sa chambre ni personne ici. Mais il se ravisa de peur de se faire punir encore plus sévèrement. Malgré son côté impulsif de Gryffondor, il savait réfléchir aussi, il n'avait pas failli finir à Serpentard pour rien.

  - Vous comprendrez que je fais cela pour votre bien monsieur Potter, vous allez donc copier des lignes.

  Nous y voila, de toute façon Harry savait qu'il était ici pour ça.

  - Vous allez noter :
"Les Gryffondors n'ont pas peur de leurs cauchemars, je ne suis donc pas digne d'en être un."

  Le brun regarda Dolores avec colère, il allait craquer. Il savait qu'il n'allais faire qu'aggraver son cas, mais dire que Harry n'était pas digne d'être à Gryffondor, sa maison, sa seconde vie, c'était trop pour lui.

  - Vous allez m'écouter madame. Je suis un Gryffondor et j'en serai toujours un quoi que vous décidiez !

  Le Gryffondor se leva, prêt à sortir de son bureau. Mais aveuglé par la colère, il ne dit pas attention au sort qui fusa vers lui et le Stupéfix le toucha en plein dans le dos et le fit tomber sur le ventre. Il se tourna difficilement sur le ventre et vis Ombrage au dessus de lui.

  - Vous allez regretter vos mots monsieur Potter.

  Il n'eut pas le temps de répliquer que ses yeux se fermèrent.

  Le jeune Potter se réveilla quelques minutes plus tard. Il voyait trouble et sa tête le faisait souffrir. Il essaya de bouger mais n'y arriva pas. Quand sa vue fut moins trouble, Harry se rendit compte qu'il était attaché par la taille au fauteuil en face de la table pour noter les punition. Quand ses mains, elles étaient attachées à la table, ses paumes sur la table. Ombrage vit qu'il était réveillé et sourit.

  - Bien monsieur Potter, vous allez copier ces lignes mais en plus vous allez rajouter :
"Je ne dois pas insulter mes professeurs. Désobéir à un adulte est un manque de respect. Faire le malin ne sert qu'à faire son intéressant. Manquer de respect aux autres est un acte des plus déloyal. Je ne dois jamais remettre en cause la parole d'un adulte."
Tant que tout cela ne serra pas noté 100 fois vous ne sortirez pas de cette pièce. Et si ce n'est pas fait avant la fin des cours d'aujourd'hui, vous serez renvoyé de Poudlard.

  Non, Harry ne pouvait pas se faire renvoyer. Son oncle et sa tante ne le prenaient que pour les vacances. Si il rentrait, ils le mettront dans un internat et Voldemort va le retrouver. Il n'avait pas le choix, il est piégé, il doit écrire ces phrases...

  Le brun pensait être au plus bas quand elle rajouta ses mots qui finirent de le faire sombrer.

  - Oh j'allais oublier le plus important, vous rajouterai aussi une phrase que vous noterez séparément du reste 200 fois, vous aller donc copier :
"Tout est de ma faute."

  6 heures plus tard, Harry terminait enfin de noter les phrases. Son bras le faisait souffir. Aucune phrase n'étaient apparues sur sa main, même si la douleur était présente, sauf la dernière, encore toute fraîche et suintant sur sa main. Elle était juste au dessus de sa phrase de toujours, je ne dois pas mentir, et elle lui ferait une cicatrice à vie pour qu'il se souvienne toujours de ces mots.

  Ombrage fit disparaitre les liens qui l'entravait et le laissa repartir.

  Quand le Gryffondors arriva dans ma chambre, il prit la trousse à pharmacie dans son sac et se dirigea vers la salle de bains. Il commença par nettoyer les plaies dans le lavabo puis les pansa le temps qu'elle cicatrisent. Puis il prit sa baguette et commença à lancer des sorts pour nettoyer la salle de bains. Il s'occupa ensuite de la chambre. Harry remplaça la tapisserie par de la peinture blanche et des posters de ses équipes de qmQuidditch préférées. Il reconstruisit l'armoire et jeta un sort pour que le plafond ressemble à un ciel étoilé. Content du résultat, le brun mangea un sandwitch qu'il trouva au fond de son sac et partit prendre un bain. Il alla finalement se coucher après avoir enfin pris sa douche tant attendu depuis le matin. Il regarda da main bandée et les larmes coulèrent le long de ses yeux quand il repensa à sa journée.

  Rien... Rien n'allait en ce moment. Il avait beau essayer de positiver, il ne pouvait plus m, pas ce soir. Harry regarda par la fenêtre, et vit qu'il pleuvait. Décidément, même le ciel reflétait son état d'esprit.

  Cette nuit, Harry fit un cauchemars. Il y voyait Voldemort en train de tuer ses parents, encore.

  Un coup de tonnerre le réveilla. Il ne réussit pas à dormir le reste de la nuit, repensant à cette horrible nuit où il était devenu "le garçon qui a survécu". Et puis, les mots se remirent à tourner dans son esprit, ne le laissant pas se rendormir. Tout est de sa faute...

  Le lendemain, Harry partit en cours fatigué, déprimé, mais essayant de garder espoir. Rien ne pouvait être pire que la journée d'hier.

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Les insomnies sont une source d'inspiration