Où suis-je ? Pourquoi tout est blanc à mes yeux ? Et cette lumière aveuglante qui brille comme une étoile tous ces gens en blanc comme neige, pourquoi m'encerclent-ils ? Je me rappelle plus de rien, qui suis-je en réalité ? Et qu'es ce que je fais ici, allongée dans ce lit et incapable de bouger ? Tous ces appareils qu'ils m'ont misent, à quoi servent-ils ? Mon corps ne répond pas à mon appel, j'ai mal partout et mon cœur me pince si fort qu'une aiguille.
Et cet homme quadragénaire pourquoi pleures-t-il en me regardant ? Serais-ce des larmes de joie ou de tristesse ? J'ignore complètement.
-Ça y est, elle a repris connaissance.
L'homme qui semble me connaître mieux que toutes les personnes présente s'avance vers moi tout inquièt. Et en même temps soulagé de me voir éveillée.
-Ma princesse...
Il se met à genoux et colle son front contre le mien, ses yeux pétillants plongés dans les miens me rappel quelques choses.
Oui c'est sûrement cela, cet homme est mon père je me souviens maintenant de qui je suis. Malheureusement Je n'arrive pas à lui parler, pourtant je sais qu'il veut entendre ma voix.-Tiens bon ma princesse, tout se passera bien, je te le promets.
Il me sourit légèrement en caressant ma joue. Ce sourire me plonge dans une tendresse incompréhensible.
-Je t'aime plus que tout.
Il me donne un baisé sur le front avant de se redressé. Malheureusement je ne peux que le suivre du regard.
-Nous rentrerons bientôt à la maison tous les deux, soit forte ne laisse pas cette maladie prendre le dessus sur toi, dit-il d'une voix un peu tremblante et rassurer à la fois.
Cette maladie... Oui c'est bien elle, depuis ma naissance elle vie en moi. Elle me prive des jeux d'hiver, des sorties à la plage, être en public, manger des sucreries, et pour conclure aller à l'école !
J'ai jamais eue la chance de voir à quoi ressemble un lycée en vrai. Mon père trouve que cela est inutile, pour lui il est préférable que je reste bien au chaud chez moi avec ma gouvernante. J'ai même pas le droit de voir à quoi ressemble la ville dans laquelle je me trouve, et tout ça à cause de cette Maladie.
Les médecins n'y peuvent rien il essaient de prolonger ma durée de vie. D'après eux je ne pourrai pas atteindre mes dix-neuf ans voir dix-huit ans. Mais mon père tiens à me sauver même s'il doit sacrifier sa propre vie pour y parvenir, à quoi bon forcé si c'est le destin qui le décide ?
Personne ne sait de quoi je souffre, c'est une maladie inconnue. Et je suis la seule qui en soufre. Mon père m'a dit que ma mère avait la même maladie malheureusement suite à ma naissance elle n'a pas survécu, et moi je l'ai eue à mon tour.
Je suis la fille unique de mon père, et je compte beaucoup pour lui. Il me dit à chaque fois que je suis le seul souvenirs qui lui reste de ma mère et qu'il ne supporterait pas me voir périls à ses yeux. Depuis la disparition de cette dernière il ne s'est plus remarié. J'ai donc grandir sans mère, mais j'ai quand-même une gouvernante et un garde du corps même si j'ai toujours trouvé cela inutile.
Ma gouvernante répond à toutes mes préoccupations, et fait très attention à ma santé. Mon garde du corps me surveille vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Mais je me sens toujours seule même quand je suis avec eux, quand mon père, comme toujours est absent. Il n'y a que moi, ma gouvernante, mon garde du corps et les trois autres employés de la maison. Ils sont tous des adultes à part l'un des employés qui est de la même catégorie d'âge que moi. Il a quatorze ans. Mais lui n'a pas à s'inquiéter. Par contre moi, il me reste moins de quatre ans à vivre. Mon père n'aime pas quand je dis ça, du coup j'essaie d'être heureuse quand on est ensemble. Pourtant je n'ai jamais ressenti cette joie en moi...
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Ma Maladie Et Moi
RandomÀ vrai dire... Je suis terrifiée à l'idée de mourir ! «Mon nom est Érika Asano, fille unique de Meily Matsuri et Ayase Asano. J'ai perdu ma mère depuis ma naissance, suite à une terrible maladie dont aucun médecin n'a sut tenir tête. Personne ne sa...